Amis de la boucherie et de la charcuterie de masse, bonjour et bienvenue, Warhammer Verminitide End Times va vous faire aimer les tripes, pour tant soit peu que le jeu en Co-Op soit votre tasse de thé, car si vous cherchez un mode solo pour vous distraire, alors passer votre chemin, la belle ville d'Ubersreik se passera de vous, à défaut, rejoignez un groupe et faites le ménage dans les ruelles.

La ville d’Ubersreik est le siège des Skavens, d’immondes créatures sorties tout droit de leur trou à rat (sans bon jeu de mots). Cette invasion soudaine des ruelles tranquilles de la ville est un fléau pour ses habitants qui se terrent dans leur maison.

Si rien n’est entrepris pour endiguer la menace, la ville risque de tomber. Les impératifs impériaux, aux antipodes des préoccupations des habitants, plongent la contrée dans le chaos. L’armée n’interviendra pas, c’est donc à vous que revient la lourde responsabilité de libérer la ville et de rendre la liberté aux habitants.

Votre groupe compte 5 compagnons de tous azimuts et d’acabits différents, d’ailleurs on se demande qu’il semble improbable que ces personnages-là puissent un jour se rencontrer. Mais on se rassurera, le hasard fait bien les choses et c’est tant mieux.

Entre le Soldat Impérial, la Sorcière, le Nain grognon, le Répurgateur et l’Elfe des bois, chacun ayant ses propres caractéristiques, vous partirez en croisade contre les Skavens sur une bonne dizaine de missions, avec un seul but.
Warhammer Verminitide End Time va vous entrainer de combats en combats, votre mission est simple, éradiquer et assainir la ville de cette vermine puante.

Pour cela il vous faudra d’un point A à un point B vous rendre et tout ce qui se trouve sur votre chemin doit être passer de vie à trépas.

Alors si vous cherchiez une histoire avec un scénario plein de rebondissements et de conflits planétaires avec en prime des quêtes personnelles dédiées à vos compagnons et bien c’est pas de chance, mais Warhammer verminitide fait dans le minimum syndical, et ce résume à sa plus simple expression : extermination de masse et de l’extermination de masse.

Bon ici, inutile de chercher des hordes stupides de zombies qui se jettent sous vos balles, (façon L4D2), ce sont des rats gluants qui sèment la terreur au sein d’Ubersreik et qui se jettent sur vous pour votre plus grand plaisir d’exterminateur.

Hormis votre imagination dans la méthode à employer pour le génocide, sachez que vous allez flinguer et trancher du gros rat poilus d’égouts au museau effilé et aux incisives proéminentes, vous allez être aidé par les compétences de vos compagnons virtuels si vous ne trouvez pas de parties hébergées ou en cours.

Alors Warhammer Vermintide End Time est donc un jeu multijoueur et en coopération qui nécessite donc, soient des personnages humains (vos potes de récréations ou de boulot), à défaut, vous serez le seul humain, aidés par des bots dirigés par la machine et petit aparté, ces bots ne brilleront pas par leur initiative, mais je dois l’avouer, ils se débrouillent bien.

Vous voici donc engagé pour un périple de massacres en massacres étalés sur 13 missions en Co-Op avec 4 autres joueurs

Vous allez donc arpenter les ruelles et autres endroits de la ville à la recherche de la vermine avec des visites dans les égouts nauséabondes, alternant avec des visites au jardin de Morr, enfin du cœur de la foret au nid de vos ennemis, ce ne sera que tuerie en tout genre.

Alors autant que je vous le dise, j’adore ce genre de jeu où je n’ai pas vraiment à réfléchir mais juste à me laisser transporter par la montée de l’adrénaline, car plus je massacre et plus j’ai envie de massacrer et de débusquer l’ennemi afin de le trancher comme une rosette de Lyon et d’en faire des tranches de lard.

Alors oui, Warhammer Vermintide End Time se veut répétitif, mais comme tous les jeux de ce type, faire face à des ennemis et tirer dans le tas. Bien sûr, ce n’est pas très intellectuel, pour tant soit peu qu’un jeu de cet acabit doit l’être, mais que c’est « jouissif » après une journée un peu chaude à crouler sous les dossiers de presse.

Au fur et à mesure de la progression, on regrettera qu’il faille toujours faire la même chose, comme démonter des éléments du décor pour progresser ou jouer les UPS et autres DHL dans le transport de marchandises (tonneau et sacs en tout genre) d’un endroit à un autre, toujours sous des hordes de Skavens, à croire qu’ils vous attendaient tapis dans l’ombre pour vous tomber sur le paletot.

Les amateurs de défis seront aussi comblés, surtout ceux qui aiment le contre la montre, seront servis, ils me comprendront quand ils verront ce type de mission jaillir sous leur nez.

Warhammer Vermintide End Time fait la part belle aux graphismes et à l’ambiance, hélas ici, il n’est pas question de flaner pour admirer le paysage magnifique qui fourmille de détails, mais que c’est beau, surtout dans les combats gores et sanglants. On sent néanmoins que le concepteur n’a rien sacrifier, une jouabilité parfaite afin de plaire aux plus exigeants, c’est ça aussi l’univers de Warhammer.

Les amateurs et fans de L4D2, ne manqueront pas de comparer les deux jeux, de nombreuses similitudes sautent aux yeux comme les têtes de Skaven tranchées à la volée, à vrai dire, ce n’est pas pour déplaire, les zombies ont été remplacés par des rats. Mais on retrouvera des équivalences des ennemis de L4D2 modelés à, la sauce Skavens (Smoker – Hunter).

Warhammer sera donc l’exutoire de fin de semaine et surtout de bonnes parties avec ses potes, à condition de se synchroniser et de réaliser des parties personnalisées car à défaut, les joueurs humains des parties Co-Op que vous ne connaissez pas, risque bien aussi parfois de vous étonner par leur comportement. Sûrement du à leur ego démesuré, des Rambo qui se la jouent perso, mais qui tombent aussi comme de vulgaire terroristes musulmans sous les balles du GIGN. Alors, privilégiez vos relations.

Car si j'ai un petit conseil à vous donner, c'est de vous lancer dans l'aventure Warhammer Verminitide End Time avec à l'esprit la coopération à tous les étages, sous peine de tomber dès le début des hostilités. Alors exploitez les caractéristiques de vos compagnons afin de choisir les armes et les "crafts"  le coté artisanat du jeu qui apporte aussi une certaine immersion. Chaque fin de mission va vous permettre lors d'un lancé de dé, de remporter une arme de plus ou moins bonne facture, un peu à l'instar d'un coffre au trésor dans les RPG.

Car dans Warhammer, vous allez avoir du fil à retordre avec les Skavens, vous verrez des hordes entières de rats jaillir de tous les cotés et de tous les bords, alors si vous avez failli à votre abnégation, vous comprendrez vite fait bien fait que" l'union fait la force" comme me disait mon maître.

Warhammer Vermintide End Time, me fait penser au fabuleux "Dishonored" de Bethesda, une atmosphere gothique impériale, où la noirceur se veut la couleur dominante, mis à part celle du sang des rats. Un régal de toute beauité pour les yeux.

Test réalisé sur un PC Business/Gamer :

Proc. Intel Core i5 à 3,30 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - Carte Graphique MSI-GeForce-GTX 980- 4 Go DDR5 - Écran Dell S 2742 L, tout en Ultra sur du 1920*1024 - SSD Crucial M550 de 512Go + DD 1 To - Windows 10 Pro en 64 Bits - Clavier Steelseries-Apex - Souris Gaming Razer Epic Naga Chroma - Tapis de souris Steelseries CoD BO II - Hub Roccat-Apuri - Ensemble audio Logitech 2.1- Z523 -  Casque-Micro SteelSeries H- sans-fil.