Sorti au pied de biche du cerveau torturé des développeurs serbes d’Ebb Software, SCORN est une plongée nauséabonde au cœur d’un univers surnaturel, organique et suintant. Prévu sur PC en 2017, il dégouline d’ores et déjà sur Steam Greenlight.

Entre action et résolution de puzzles, SCORN propose une approche déconcertante du jeu d’horreur à la première personne, avec ses environnements et créatures qu’il régurgite pour perturber la progression des joueurs. Les êtres vivants ainsi projetés sur le chemin ne sont néanmoins pas tous enclins à éviscérer toute âme qui vive : la plupart n’a que faire du joueur.

L’absence de cinématique pousse l’émergence de la narration. Dans SCORN, rien ne peut distraire le joueur de la macabre réalité vivante, lancinante et suintante qui l’entoure. Concentration et attention seront néanmoins les maîtres mots de l’aventure : le jeu n’offre guère de compassion envers le joueur distrait, qui oublierait un élément clé au passage. Chaque chose à une raison et un but, il ne tient qu’au joueur de découvrir lesquels.

« Nous essayons de créer quelque chose de troublant, qui poursuivra le joueur, avec ses idées et ses thèmes, bien après que celui-ci en ait vu le terme » confie Ljubomir Peklar, d’Ebb Software.

Les environnements de SCORN sont entièrement réalisés à la main, prenant à contrepied la récente tendance du tout procédural. Narration non linéaire émergeant du gameplay, puzzles à grande échelle : le joueur se retrouve confronté à un spectacle horrifique impressionniste à l’imagination débordantes.

Davantage de bizarreries.

Pour aider Ebb Software à gérer l’ampleur du développement de SCORN, et mettre le jeu entre les mains des joueurs le plus rapidement possible, l’équipe entend sortir le jeu en deux parties. La première moitié, « DASEIN », sort en 2017.

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