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Internet : Le terrorisme ne fait plus recette, le porno a le vent en poupe.
Posté par JulieM le 29/3/2017 14:30:00 Articles du mĂŞme auteur

Le nombre de signalements adressés à Point de Contact a augmenté de 144% en 2 ans. Pas moins de 23.478 URLs ont été signalées en 2016. Sur ces 23.478 URLs traitées par la hotline, 12.931 ont été qualifiées d’illégales par les analystes de contenus, soit une augmentation de 40% par rapport à l’année 2015.



Parmi les tendances notables cette année, la très nette baisse des contenus incitant au terrorisme signalés : Moins 88% par rapport à 2015 (2.674 URLs en 2015 contre seulement 330 cette année).

« La volumétrie des signalements liés au terrorisme varie considérablement d'une année sur l'autre en fonction de l'actualité et de la couverture médiatique qui en est faite.

Aussi, le grand nombre de signalements de 2015 en la matière s'explique par les deux séries d’attentats d’ampleur qui ont frappé la France en janvier et novembre » avance Quentin Aoustin, responsable de projet à l’AFPI.

L’autre tendance qui marque ce bilan reste malheureusement la hausse importante des contenus pédopornographiques qualifiés. 

Le bilan s’alourdit un peu plus chaque année : +51% des contenus pédopornographiques qualifiés par rapport à 2015, +287% par rapport à 2014.

La coopération internationale au cœur du dispositif

81% des contenus pédopornographiques qualifiés en 2016 par Point de Contact proviennent du réseau international INHOPE et de ses 51 « hotlines », dont l'objectif est la suppression des images d’abus sexuels sur mineurs partout dans le monde. Cela explique pourquoi les contenus pédopornographiques traités par Point de Contact concernent essentiellement des serveurs localisés en France.

Parmi ces derniers, 99,2% ont pu être supprimés en 2016 suite à l'action de Point de Contact. Au-delà de nos frontières, 32% de ces contenus ont été retirés en moins de 48 heures (soit 2.357 URLs ) et 43% en moins de 72 heures (soit 3.170 URLs).

Grâce à Point de Contact, ce sont 6.675 URLs pédopornographiques qui ont été supprimées dans le monde sur 7351, soit 91%. Point de Contact aura transféré 7.330 URLs à la plateforme PHAROS de l’OCLCTIC[1] en 2016, contre 5.246 URLs en 2015. En parallèle, 6.268 URLs ont été transmises aux hébergeurs concernés, contre 3.852 URLs en 2015 et 990 URLs aux homologues du réseau INHOPE.

Le travail quotidien des hotlines membres d'INHOPE s'articule autour d'une base de données collaborative alimentée par les hotlines des différents pays et permettant l'échange accéléré d'informations cruciales, notamment avec INTERPOL.  

« Chez INTERPOL nous travaillons en collaboration étroite avec INHOPE et son réseau de hotlines, dont le travail remarquable est une aide précieuse pour les enquêteurs.

Les hotlines permettent une action rapide et concertée avec les autorités de police nationales compétentes mais aussi les entreprises Internet dont les services sont utilisés par des criminels. 

Ces efforts contribuent à l'identification de nouvelles victimes et le retrait de la toile des contenus d'abus. Aujourd'hui nous sommes fiers de la coopération existante, mais rappelons que la protection des mineurs sur Internet est notre responsabilité à tous.

Pour cela il est indispensable que l'industrie Internet toute entière ainsi que nos gouvernements prennent cette question au sérieux. » conclut Michael Moran, directeur adjoint de la Division des communautés vulnérables d'INTERPOL.

En 7 ans, la base de données internationale d’INTERPOL sur l’exploitation sexuelle des enfants (ICSE), en partie alimentée par les données d'INHOPE, aura permis l'identification de 10.000 victimes d’abus pédosexuels dans toutes les régions du monde.

Les petites filles, premières victimes identifiées

L'analyse des contenus pédopornographiques hébergés en France et traités par Point de Contact aura permis d'établir que 86% des victimes sont des filles contre 7% de garçons (7% non déterminés) et que deux victimes sur cinq sont des enfants de moins de 13 ans, alors que 2% concernent des enfants en bas âge.

« Depuis sa création en 1998, l’AFPI et ses partenaires n’ont cessé de s’engager dans la lutte contre les contenus illicites et pour la protection des mineurs sur Internet. 

Pourtant, presque vingt ans plus tard, la prolifération des contenus pédopornographiques est plus inquiétante que jamais et pose la question de l'efficacité des politiques et moyens mis en œuvre jusqu'ici.

Malgré des résultats concrets, l’action de l’association reste trop peu soutenue alors que la France se hisse au deuxième rang des pays hébergeurs de contenus pédopornographiques en Europe d'après les chiffres du réseau INHOPE. Il y a urgence ! » explique Anton-Maria Battesti, Président de l’AFPI.

Parce que la lutte contre les contenus odieux sur Internet est le combat de tous, l'AFPI et ses membres appellent aujourd'hui à une plus forte implication des acteurs français, publics comme privés.

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