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Jeux Vidéo : Prey by Arkane/Bethesda : test PC
Posté par JerryG le 22/5/2017 14:00:00 Articles du même auteur

Vous voulez que je vous dise, et bien cela ne me rajeunit pas quand je pense aux petits gars d’Arkane, des « Frenchies » avec un talent indiscutable, il suffit de lire nos articles sur ce studio, à l’instar de la Saga Dishonored. Arkane s’ouvre sur un nouveau défi et de taille, un remix du jeu PREY, qui à son époque n’avait pas vraiment déclenché l’euphorie.

Alors en vérité je vous le dis avec gravité (sans mauvais jeu de mots), on ne s’attaque pas à un tel monument sans en mesurer les risques. Un pari fou donc pour les petites mains d’Arkane. Mais dans mon fort intérieur, si Bethesda se voit PREY, alors c’est une valeur sûre et je vous dis tout.

 



Journal de bord 1.0 an de Grace 2032. La colonisation des planètes sœurs a commencé, il y a bien longtemps, une nécessité selon certains, un besoin vital pour d’autres, notre planète étouffait. Vous avez été embarqué sur la station orbitale Thalos 1, une station scientifique dédiée à la recherche et à l’étude des races extra-terrestres.

Alors oui, vous devinez, cela ne se passe jamais comme prévu, vous vous éveillez sans trop vous rappeler le pourquoi du comment, tous les éléments sont contre vous, même les machines dédiées à votre bien-être, à la sécurité, à la surveillance, tout pare de travers comme si d’un coup, la station prenait vie sous le contrôle d’une entité maléfique.

Et évidemment, vous n’avez rien pour vous défendre, vous êtes donc vouez à une mort certaine, une mort atroce et personne dans l’espace ne vous entendra hurler de terreur.

PREY, c’est un peu un Dishonored à la sauce survival-horor, un Dead-Space terrifiant et croyez-moi, par moment, j’ai sursauté sur mon fauteuil, d’autant plus que je joue dans le noir, mes intra-auriculaires dans les oreilles et le son à dose raisonnable, ambiance garantie et chair de poule assurée. Quand je vous dis que chez Arkane, ce sont de grands malades.

 



Vous embrassez le rôle d’un scientifique, homme ou femme, ce sera votre choix, mais ici pas de romances avec les Aliens, c’est juste un choix cosmétique que vous peaufinerez avant de vous réveiller dans le vaisseau de la terreur et de l’angoisse.

Si l’atmosphère du jeu fait plutôt penser à un FPS tout à fait classique, alors détrompez-vous, car en son sein, PREY va flirter avec d’autres genres du jeu vidéo et si j’ai une petite astuce à vous suggérer, jouez les explorateurs de la station comme dans un jeu de rôle, des trésors et des explications y sont dissimulés, … ainsi que des armes et vous en aurez grand besoin.

D’ailleurs au fur et à mesure de votre découverte de Thalos 1, vous vous rendrez compte que vos armes peuvent subir des modifications, via une arborescence de progression de niveau, alors aventuriers et explorateurs des mondes persistants, vous ne serez pas déçus. Toutefois, il ne faudra pas non plus négliger l’infiltration et la discrétion, des armes de survie.

 



Car je dois néanmoins vous l’avouer, dans PREY, vous ne jouez pas le rôle d’un chasseur, mais bien celui d’une proie, alors si vous souhaitez survivre, il vous faudra déployer les méandres de votre imagination et ne pas hésiter à customiser vos armes, pour obtenir de bien meilleurs résultats dans l’éradication des Typhons, la race alienne en étude sur la station orbitale, qui semble, s’être libérée du joug humain.

Rappelez-vous aussi que les héros peuplent les cimetières, que la fuite peut être considérée comme du courage, car comme vous êtes un scientifique en léthargie, les notions de combats et de survie sont aux antipodes de votre raisonnement, et pourtant, vous allez devoir devenir un chasseur et non un chassé si vous voulez résoudre le problème Thalos 1 et le vôtre par surcroît.

Car à chaque détour de couloir et dans le moindre recoin peu éclairé, le moindre objet inoffensif de prime abord, nécessite toute votre attention et ce n’est pas votre combinaison qui vous protégera bien longtemps, dites-vous bien que chaque rencontre sera la dernière et que le maniement des armes se résume à une pratique inexistante, et pourtant il vous faudra tuer et massacrer pour garantir votre survie.

 



L’espoir sera aussi votre seule arme contre la folie, car vous aurez affaire à des créatures qui dépassent votre entendement, les fameux « Mimic », capables de calquer n’importe quel objet pour mieux vous sauter à la gorge, alors je ne vous explique pas, armé de votre clé à molette, votre jauge de stress au maximum, vous allez faire un bien piètre sauveur de l’humanité mais surtout une proie facile.

Thalos 1 est une très belle station orbitale, ( décor cosy et chaleureux qu’on se croirait dans un appartement haussmannien ), dédiée à la recherche scientifique, aujourd’hui ce n’est que l’ombre d’elle-même, une ruine suspendue dans l’espace et ballottée par les vents stellaires, mais c’est votre station, les Mimic capables de mimétisme n’hésiteront pas à se fondre dans les objets de votre quotidien pour mieux vous dévorer et sans oublier que le moindre efforts vous demande des montagnes d’énergie.

Mais c’est votre station, vous entendez donc la défendre contre de nombreux intrus et immondices des bas-fonds, vous êtes Morgan Yu, sélectionné(e) parmi tant d’autres pour exercer votre talent de chercheur en cognitique neuronale. Vous vous souvenez de ce 15 mars 1932, le jour « J » où après avoir rempli encore quelques formalités, vous avez reçu votre sésame pour Thalos 1, la station scientifique. Mais rien ne se passe comme prévue.

 



Alors d’une journée sans fin au bond intersidéral, vous allez devoir revivre cette journée et trouver une issue pour vous sortir de là et surtout résoudre le mystère Thalos 1, car enfin de compte, vous y êtes déjà.

PREY va donc vous préparer avec une introduction gargantuesque et terrifiante, qui va vous scotcher à votre écran, un pur moment de bonheur jouissif, mais qui vous laissera pantois et interrogatif, car vous n’avez pas le pourquoi du comment.

L’introduction vous fixe le départ de votre aventure et fait office de tutoriel, que je vous encourage à apprécier à sa plus grande valeur. De nombreux clins d’œil y sont dissimulés et c’est beau. Cette vidéo sert aussi de générique.

Je ne sais pas trop si c’était voulu par les développeurs, mais j’ai eu l’agréable sensation de replonger dans le passé, la clé à molette qui vous sert d’arme dans les premiers combats, me fait étrangement pensé au personnage de Gordon Freeman (vous savez dans Half-Life), ou alors comme dans Bioshock, mais bon, ça, cela n’engage que moi.

 



Ceci étant, vous serez donc bien seul dans cette station où règne les zones de dangers extrêmes et le moindre crissement de porte va vous faire perler de sueur et comme l’attaque vaut mieux que la défense, il sera préférable d’anticiper le moindre de vos pas.

Bien sûr le nec du Nec serait d’agir avant que le Mimic vous saute dessus, mais je me suis surpris à exploser l’un de ces résidents indésirables, avant qu’il ne prenne sa forme de monstre, une satisfaction pour mon ego personnel, mais je dois aussi avouer que j’ai aussi tiré sur des objets inanimés dans le stress de ma progression.

Alors, j’ai adopté un profil bas, jouant avec la pénombre et en me faisant discret, car l’affrontement en face à face, comme les « burnés », ou les Rambos entendent le faire, ne laissent que peu d’équivoque à la finalité de l’affrontement. Lors de votre progression, sécurisez toutes les pièces de Thalos 1 et ne laissez aucun monstres derrière vous, ces sales bêtes viendraient alors comme des sournois vous surprendre par derrière.

 



A glaner divers matériaux ici et là, n’oubliez pas de vous lancer dans l’Artisanat pour combiner des armes, pour vous rendre plus fort, plus performant face aux monstres qu’ils soient petits ou gros. Exploitez au mieux votre environnement, des endroits propices à votre salut vous tendent les bras, pour tant soit peu que votre stratégie vous pousse à la discrétion en empruntant le chemin des écoliers. Car il y a toujours un sentier caché.

PREY ne ressemble pas à DOOM ou à un FPS classique, si la voie royale demeure le combat et l’infiltration, il vous faudra aussi compter sur vos compétences et ressources. N’hésitez pas à déplacer les montagnes qui barrent votre chemin, piratez les terminaux et autres postes clients et jouez même les réparateurs pour vous ouvrir le chemin de la rédemption, vous en aurez grandement besoin.

A l’instar du « Pionnier » de Mass-Effect Andromeda, Morgan Yu, joue dans des environnements en apesanteur et glaner des matériaux divers pour en tirer la substantifique moelle, seront au rendez-vous, à vous de fabriquer de nouvelles armes, protection et autres objets nécessaires à votre survie, tout en sachant qu’il vous faudra lire des tonnes de mails, trouver des plans de construction et résoudre des problèmes comme des puzzles, dont j’ai horreur.

 



Comme les matériaux se font de plus en plus rares, il va falloir se discipliner et à se résoudre à utiliser les « machines » pour créer les fabuleux « Neuromods », vous en trouverez quelques-uns (gain de puissance de vos pouvoirs, comme dans le jeu Deus-Ex) et toute une clique de munitions.

En chemin, si les armes classiques ne sont pas vraiment à l’honneur, vous arriverez à dégoter un fusil sortit tout droit de SOS Fantôme, une espèce de canon à Glue, qui emmêlasse vos adversaires dans une mousse adhérente et collante.

Par contre, ce fusil à colle va stopper votre adversaire pour l’immobiliser, mais pas à long terme, alors une fois englué, précipitez-vous sur la bête pour l’achever à coup de clé à molette, il en va de votre salut. Et entre-nous, un bon Mimic est un Mimic mort et bien explosé. D’ailleurs dans cette folie de rester en vie, je me suis surpris à poursuivre les Mimics jusqu’à ce que je les débusque pour mieux les éclater.

Un peu de répit dans ce monde de brutes. Mais à bien y réfléchir cette arme se veut universelle, elle vous aidera dans vos pérégrinations et dans votre ascension, je vous laisse découvrir ses autres pouvoirs et utilisations (Obturation, colmatage, etc.).

 

 

Dans l’arsenal, vous découvrirez aussi un jouet d’enfant, que j’ai pris, histoire d’avoir un recours, même si je ne voyais pas vraiment l’utilité et l’utilisation d’une arbalète jouet qui tire des flèches en mousse à la façon des extraordinaires « Nerf », mais c’est par la suite que la lumière m’a éclairée, alors ne négligez rien, votre survie en dépend.

C’est pourquoi en cours de jeu, j’ai adopté une posture humble et discrète, afin de mettre de mon côté de nombreux atouts, car le corps à corps avec les Mimics vous donnent perdant d’entrée, alors comme j’aime à le dire : « La barbarie engendre aussi la ruse et Les ténèbres amènent aussi à la sagesse ».

J’ai donc mis les compétences comme le piratage, la furtivité, le recyclage en avant et développé la faculté de phagocyter les Typhons, une espèce de métamorphose qui octroie la possibilité de prendre l’apparence d’un objet commun, ainsi aux yeux des monstres, vous n’êtes plus un humain, vous faites presque partie du décor et vous voici les mains libres. Enfin c’est un peu réducteur, mais cela va vous octroyer une légère trêve, pour mettre à profit votre stratégie.

 



Plus terrifiant encore, suivant vos orientations (PREY se comporte aussi comme un jeu de rôle, custom et Update des compétences et pouvoirs), ses pouvoirs sont tournés du côté obscur, ainsi vous pourrez vous prendre pour un nécromancien et invoquer les cadavres des combats pour les ramener à la « vie » et les voir devenir vos alliés et combattre à vos côtés.

Tout comme dans Dishonored, l’exploration se voit récompenser par des trouvailles, grandement utiles, un coup de pouce du destin qui vous redonner le courage d’affronter l’impensable, pour vous en sortir indemne.

Ainsi quand vous glaner et remuer ciel et terre en fouillant les poubelles, les placards, vous saurez du premier coup d’œil ce qui se cachent en leur sein, une facilité pour sélectionner les objets à garder ou à jeter dans son inventaire.

 



Une fois dans votre inventaire, vous pourrez en disposer et une description sommaire vous en donnera la teneur. Soins, alimentation, matériaux, circuits imprimés, bobine de fil, tout un bric à braque qui de prime abord vous ferait passer pour un ferrailleur, mais qui par la suite vous révèlera tout le potentiel d’utilisation de ces dits matériaux, surtout quand vous trouverez les « machines » des espèces de syntoniseurs / catalyseurs, dont l’utilité vous sera dévoilée.

Grosso-modo, ces machines sont des déchèteries en stand-by, vous jouerez donc les écologistes, enfin les recycleurs, c’est pourquoi dans votre lutte contre les Mimics, il vous faudra connaitre votre environnement.

Thalos 1 demeure une station gigantesque et il y a bien à découvrir, vous apprécierez d’ailleurs le joli travail des graphistes qui ont su transformer une resplendissante station orbitale en un capharnaüm d’une casse de récupérateur des temps anciens.

 



Vous devriez donc pourvoir dénicher la substantifique moelle de la reconversion de matériaux pour vous façonner un futur viable. C’est ici que rentre en ligne de compte l’arborescence des Talents, comme dans un jeu de rôle.

Augmentation de vos capacités suivant trois branches distinctes, comme les capacités standards, force, ligne de vie, maniement des armes, etc. puis les capacités développées par les Aliens, offensive, télépathie, contrôle de la pensée, etc. Et la capacité des Mimics.

Pour accéder, il vous faudra trouver les fameux « neuromods » dissimulés dans les différents niveaux et amasser une foule d’information via les scans des Aliens, synthétisez le tout et vous serez presque paré à résister.

 

 

Car si je peux me permettre une petite astuce, utilisez la « sauvegarde rapide », car la mort rode à chaque tournant, et un retour au dernier point enregistré fait désordre... !

Alors, soyez vigilant, assurez vos arrières, restez sur vos gardes, car le bestiaire ne vous épargnera rien, montres, humains, etc. vont vous donner du fil à retordre, et surtout ne sombrez pas dans la paranoïa, car les munitions sont comptés. Jouez les félins, protégez-vous et examinez et observez avant de toucher un objet familier ou non, le danger peut y être tapi.

Comme je l’écrivais plus en amont, pour vous en sortir, il vous faudra passer du statut de proie à celui d’exterminateur, le reflex de tueur doit devenir votre seconde nature et une alliée précieuse car PREY passe du FPS, au RPG pour devenir un Survival-Horor et je vous garantis des frayeurs et des retours en arrière.

 

 

Mais c’est jouissif et terriblement existant, qu’il vous tardera de sortir du niveau pour reprendre votre souffle, avant de mieux replonger dans la terreur des couloirs en clair-obscur où dans les ombres sous une lumière blafarde du scanner frontal..

La moindre anicroche ou manque de vigilance se paie au prix fort. PREY joue donc sur plusieurs registres, de quoi contenter tout le monde des joueurs qui y trouvera son St. Graal. Bien sûr PREY ne paie pas par ses graphismes, c’est beau mais sans plus, la décoration de l’environnement ressemble à du Home Staging avant visitez des acheteurs.

Mais résumé PREY comme un simple FPS avec armes et bagages, arbre des compétences, artisanat et exploration à tout va, serait très réducteur, car tout a été fait pour vous immerger dans le stress et c’est ici une grande réussite. D’autant plus que la bande son a le don de vous iriser le poil, vue la situation.

 



Survivre dans un environnement qui manque de tout et où il faut tout créer, tout trouver, et surtout se remettre en question à chaque situation, fait qu’à chaque instant il vaut mieux trouver d’autres solutions que le bon vieux 1911-A1.

Réfléchir avant d’agir, prendre de la hauteur pour son chemin, se fondre dans l’obscurité, pirater, dégager les encombrants, colmater les fuites et stopper net les envahisseurs par un jet de glue, ne sont qu’une petite partie du programme qui vous attend.

PREY va développer en vous l’imagination pour vous tirer des obstacles et parvenir à vos fins, dans le genre c’est une réussite et l’on se demande où ils vont chercher tout ça chez Arkane, d’autant plus que le chemin n’est pas vraiment balisé, tout reste à découvrir avec la peur au ventre, la main qui tremble par le stress et la tension qui monte, PREY se montrera généreux avec ceux qui arpente son chemin de croix.

 

 

Déconcertant, troublant, fantasmagorique et terriblement angoissant, PREY va marquer les esprits au fer rouge comme dans une scarification à vif. Sortir indemne, en dépassant ses limites, sera votre rédemption, votre satisfaction et dans les miroirs opaques qui ne reflètent rien, vos yeux brilleront de mille feux.

Pari gagné pour Arkane.

Test réalisé sur un PC Business/Gamer :

 

 

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Copyright © *2017* *le Journal de la Next-Gen*, All rights reserved.

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