Contrairement à son frère Windows Vista, Windows 7 sera installé sur les Ultra-portables, ces PC pour adultes en miniature qui ont le vent en poupe, compte tenu de leur coût.

On le sait déjà, Windows 7 ne commettra pas les erreurs de son aîné, aussi les laborantins de Microsoft ont-ils allégé leur futur rejeton, moins gourmand en ressource machine et en énergie, Windows 7 se présente comme un modèle du genre en matière de rapidité de démarrage.

Ainsi si Windows Vista avait plutôt tendance à passer pour une tortue lors de la mise en marche du PC, Windows 7 lui, semble endosser le rôle du lièvre, une aubaine pour les nouveaux jouets de la Next-Gen, les PC ultra-mobiles.

Pour ce faire, Windows 7 ne chargera que l'essentiel de ses besoins (pilotes de périphériques), la carte vidéo du PC sera aussi sollicitée, la mise en veille et la sortie de veille du processeur sera mieux gérée et l'économie d'autonomie sera même améliorée avec une baisse de plus de 10 %.

Microsoft pour renforcer ses affirmations a fait la démonstration des performances de Windows 7 sur un PC Ultra-portable doté d'une capacité de seulement 1 Go de mémoire vive et d'un disque SSD, résultat époustouflant de vélocité, avec en prime une meilleure gestion des périphériques USB connectés.

Windows 7 devrait débarquer fin 2009 ou début 2010 si tout va bien, en espérant surtout que Microsoft ne fera pas de coupes franches dans cet OS pour tenir ses promesses de sortie tout comme Windows Vista avait été sacrifié sur l'autel de la mise en service, qui avait valu à ce système d'exploitation de sortir sans les révolutions annoncées par le Géant des Logiciels à l'instar du fameux WinFS.

Si Windows 7 tient ses promesses sur les PC-mobiles, il s'érigera alors comme un nouveau concurrent de Linux sur ces mêmes machines qui devait lui aussi déjà lutter contre Windows XP qui entendait aussi s'installer sur les PC pour nomades et même sur l'OLPC, le PC pour les pays émergeants.