Environ 72 % des utilisateurs de smartphones possèdent un appareil sous Androïd (source Statcounter). L’utilisation massive de ce système en fait une cible privilégiée pour les attaquants.
Le manque de mises à jour régulières des appareils sous Androïd constitue un autre problème. Moins de 5 % des appareils en circulation sont équipés du système d'exploitation le plus récent (Android 7). Les experts G DATA ont compté 3,2 millions d’applications malveillantes en 2016. En se basant sur un premier trimestre 2017 qui totalise plus de 750 000 menaces, ils prévoient environ 3,5 millions de nouveaux dangers ciblant Androïd pour 2017. « De nombreuses activités en ligne telles que les transactions bancaires et les achats en ligne sont réalisées avec des smartphone » explique Tim Berghoff, G DATA Security Evangelist. « Le niveau de danger pour les utilisateurs est en croissance. Un problème accentué par le manque de régularité dans le déploiement des mises à jour de sécurité des systèmes d’exploitation embarqués sur les appareils Android des constructeurs tiers. » Le problème des mises à jour Comme pour tout autre logiciel, le système d'exploitation Androïd n’échappe pas aux failles de sécurité. Si Google fait régulièrement les correctifs dans son système, les constructeurs qui utilisent ce système dans leurs appareils tardent à pousser les mises à jour. Résultat : seulement 4,9 % des smartphones et de tablettes en circulation sont équipés d’Android 7, pourtant disponible depuis août 2016 ! De plus, lorsqu’un utilisateur achète un appareil, il ne peut pas savoir pendant combien de temps son téléphone sera mis à jour, ou tout simplement s’il le sera… En comparaison, sous Windows cela équivaudrait à ignorer la date de fin du support du système (annoncé en octobre 2025 pour Windows 10). Consulter la totalité du rapport : |