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Jeux Vidéo : Warhammer Chaosbane : Hack n Slash. Test PC.
Posté par JerryG le 5/6/2019 14:00:00 Articles du même auteur

Le pari pouvait être osé, faire un Hack N Slach dans l’univers de Warhammer, un crime pour les uns, une voie ouverte pour d’autres. Toujours est-il, que Warhammer Chaosbane, du « Frenchie » Eko-Software, ne laissera personne indifférent.



Pendant des siècles séculaires, le maître du Hack N Slach (comprenez : Boucherie et Charcuterie de masse), Diablo a régné sans partage sur la multitude des ersatz qui prétendaient, devenir calife, à la place du calife.

Warhammer Chaosbane, qui vient de sortir des limbes, pour apporter la lumière au monde des ténèbres, s’érige phalliquement, comme un challenger de poids, et certains arguments ne manquent pas.

Ah, ne nous méprenons pas, quand j’écris : « phalliquement », je ne fais pas allusion à une verge, mais plutôt à un homme (ou une femme), dominateur, brandissant comme un emblème phallique, la lame de son épée pour un combat dans le rituel de la mort.

Cela étonnera plus d’un Kobold et la masse des Trolls des sous-bois, mais cette adaptation d’un Hack N Slach, en plein cœur de la franchise Warhammer, scelle le 1er "action-RPG", se déroulant le monde de Warhammer Fantasy.

Vous voici au cœur même de l’histoire du « Vieux Monde ». Vous incarnez un humain, un Haut-Elfe, un Elfe des bois ou un Nain, votre percée dans cet Empire, vous mènera dans des lieux emblématiques, comme la cité maudite de Praag ou de Nuln (cité souveraine bâtie au bord du fleuve Reik et qui a longtemps été la capitale de l’Empire.)

 



Pour les « incultes », qu’ils sachent que l’Empire, représente la plus puissante nation humaine du Vieux Monde, un continent sombre et sanglant dévasté par les guerres contre le chaos.

Vous plongerez au sein des profondeurs de la capitale impériale, envahis par les serviteurs du dieu Nurgle. C’est en ce lieu, que Konrad Vollen, capitaine de l’Empire, spécialiste du combat rapproché et capable d’encaisser de nombreux coups, entend pourfendre les gueux fangeux.

Bien avant le règne du glorieux Karl Franz, les tribus sanguinaires du Nord s’unirent et envahirent l’Empire des Hommes. La Grande Guerre contre le Chaos fit rage jusqu’à ce que Magnus le Pieux rassemble les citoyens de Nuln, organise la résistance et finisse par vaincre le chef des forces du Chaos, connu sous le nom d’Everchosen, éparpillant l’armée ennemie.

Mais les forces du Chaos sortent une nouvelle fois de l’ombre afin de s’attaquer au cœur même de l’Empire. Si rien n’est fait, l’Empire des Hommes retombera alors dans les ténèbres et la tourmente…

Votre petite enfance ne vous a pas épargné, douleur et souffrance, mais vous vous êtes battu et devenu capitaine de l’Empire. Une fois de plus, vous voici réquisitionné, vous devez rétablir, l’ordre et la Loi.

 



Konrad Vollen, Capitaine de l’Empire, a été formé au métier des armes dès son plus jeune âge. Spécialiste du combat rapproché, ses attaques sont principalement basées sur le corps à corps et les effets de zone.

Son bouclier lui permet par ailleurs de faire face à de larges hordes d’ennemis. Provocation, sprint et attaque tournoyante font de lui un combattant de première ligne très puissant.

Le Capitaine de l’Empire dispose également de plusieurs bannières qu’il peut planter au sol pour galvaniser son groupe et lui octroyer d’importants bonus. Chaque personnage du jeu dispose par ailleurs d’une capacité unique.

Mais avant d’en arriver là, il va falloir arpenter les couloirs et allées sombres des bas-fonds de la cité impériale, pour y chasser le mal. Des donjons, des caves humides et une descente au enfers, seront votre quotidien.

Warhammer Chaosbane pourrait en effrayer certains, vu son appartenance et ses références à l’univers complexe de Warhammer, alors je vous rassure, inutile d’être un spécialiste de Warhammer.

 


Bien sûr les grands noms évocateurs tels : Magnus ou Teclis seront familiers aux aficionados de la Saga, quand aux autres, les novices, ils s’acquitteront aisément du manque de repère, pour se plonger pleinement dans cette Action-RPG.

Le scénario et l’intrigue de Warhammer Chaosbane ne vous donneront pas mal à la tête par ses bonds et rebonds, des créatures d’outre-tombe ont envahi l’Empire et se terrent dans les tréfonds des égouts, il vous fait les exterminer, point barre. Et au passage, faire table rase, des régions hivernales où grouilles les immondices du chaos.

Alors oui, Warhammer Chaosbane s’inspire et se dope à l’influence et au mécanisme de Diablo le magnifique, les décors et Gameplay seront donc sans surprises, tant pour les vétérans que pour les novices du Hack N Slach. Des décors figés où seule le flux et reflux de la mer, apportent une animation.

D’autant plus que les différents niveaux des tableaux de l’aventure, transpirent des effluves nauséabondes de Diablo, le tout ayant été divisé et scindé en plusieurs actes, chaque acte, apportant une bribe de la résolution de l’histoire finale.

Si les décors font plus penser à du vintage, ils n’en demeurent pas moins simples, plaisants, et bien réalistes, tout en offrant une atmosphère étouffante et humide. L’ambiance des couloirs en clair-obscur, où la saleté suinte des murs, ne connaît que la violence et le chaos.

 



Dans la fureur de l’action, ceux-ci s’estomperont pour laisser place à une débouche d’effets de chaleur et de lumière en de gargantuesques effets pyrotechniques, de toute beauté. Sans oublier les coups de bouclier butor et d’épée acérée, qui font que les ennemis s’éparpillent en lambeaux de chair et d’os.

Donc, nul ne s’étonnera, Warhammer Chaosbane assume insolemment sa paternité, n’innove pas dans le domaine du Hack N Slach à la Diablo, mais fait plutôt bien les choses, pour le plus grand plaisir des joueurs, par des actes courts et sanglants. D’ailleurs, entre deux dossiers de presse, je me fais un petit niveau.

Entre-nous, l’attrait premier d’un Hack n Slack, demeure bien de s’essayer un court instant à de la tuerie de masse, vite faite, bien faite et de prendre du plaisir à voir son héros devenir une machine de guerre, tout au long de son parcours initiatique pour finaliser sa quête en affrontant le, ou les boss de clôture de chapitre.

Le héros de Warhammer Chaosbane n’embarque pas autant de diversité d’armes et de sorts que leurs confrères de Diablo, mais ils n’auront pas à rougir, tout en étant plutôt simplistes, ils n’en sont pas moins efficaces.

 



Bon, personne ne s’étonnera à la découverte des donjons successifs en enfilade et à arpenter, qu’ils ont tous un air de famille et se ressemblent comme des frères jumeaux. La seule distinction réside dans le fait, que le sens de parcours du dit niveau peut changer.

Inutile de transporter une cargaison de potion de vie, votre fiole de santé, intarissable, se recharge au fil du temps et se veut quasiment toujours disponible. Veillez toutefois à la voir toujours pleine, car certaines hordes de monstres vont vous rendre la tâche difficile, même au mode « Normal »

Pour vous aider dans votre quête de la chasse au malin, plus vous tuez d’immondices, et plus votre niveau de « rage », niveau intitulé ici « Soif de sang », se remplit. Cette jauge, vous permet d’augmenter votre puissance de frappe, temporairement, mais anéantit aussi pour un moment, vos autres pouvoirs.

Dans vos combats, les monstres, lâchent de la soif de sang, sous forme d'orbes de pouvoir, outre le fait que votre niveau de puissance augmentera, le trop plein, vous servira à combler votre jauge de santé. Un instant de rédemption, dans ce monde de sang et de fureur, où il faut ajuster ses coups et combos.

Ce sont vos compétence de base, qui font le chemin et pour pouvoir utiliser vos compétences additionnelles, il faut faudra jouer au nettoyeur de masse, pour gagner justement cette réserve d'aura de guerre.

Si les premiers niveaux vous semblent plutôt aisés dans le nettoyage à sec des moindres coins et recoins, ne vous endormez pas sur vos lauriers, vous allez être vite rattrapé par le nombre, le type des assaillants en hordes successives, au point que la submersion risque de vous gagner, et de vous étouffer.

Une mort certaine vous guette, mais elle ne vous sera pas fatale et pénalisante. Votre seul recours, sera de payer un tribut en or ou en fragments afin de reprendre votre progression, là où votre manque d’anticipation, vous a condamné au trépas, et venin de démon dans le calice, votre équipement demeure intact.

 



Comme vous pourfendez d’estoc et dans la fureur, chaque niveau remporté, vous apporte son lot de récompenses (suivant la difficulté du jeu), des coffres riches à craquer d’équipements divers, armes, armures, talismans, etc.), qu’il vous faudra ouvrir, sans laisser traîner non plus, ce que laisse les monstres en agonissant.

Mais en plus de tout cela, vous recevrez des bonus de la part des commanditaires de vos missions, de la monnaie sonnante et trébuchante, des points d’expérience, des gemmes, etc. Que vous échangerez dans le tableau de compétences.

Chaque niveau, va-vous faire gagner des points de puissance pour vos combos dans votre discipline, ainsi Konrad Vollen, équipé d’une épée et d’un bouclier, va développer des techniques d’estoc en attaque et en défense. Des pouvoirs que vous pourrez utiliser dans vos combats.

Attention, ces combos n’ont qu’une charge temporaire, il vous faudra patienter pour les réutiliser, et les recharger, cela dépendra de votre jauge d’ « Aura ». Une jauge d’aura se remplit à chaque fois que vous éradiquez de la vermine.

Chaque combo dépense de l’aura, alors, il vous faudra ménager la chèvre et le chou, afin d’utiliser avec parcimonie ce contenu. Car une fois épuisé, vous n’aurez que votre épée au maniement classique, comme seule défense et attaque contre les monstres. La fuite étant aussi une solution.

Konrad Vollen, est ainsi passé maître dans le maniement de son bouclier qu’il peut utiliser pour frapper l’ennemi ou l’étourdir. Capitaine de l’Empire, il voue un culte à son dieu et grâce aux offrandes faites à Sigmar, le dieu vengeur qu’il vénère, le soldat peut tirer avantage de compétences passives et actives qui augmentent ses capacités martiales, telles, son impressionnante aura de feu.

 



Il vous faudra dépenser des fragments et choisir la ou les branches de puissance ou de capacité que vous souhaiterez développer, afin de rendre votre personnage plus apte au combat offensif, et à la défense active.

Quant à l’inventaire de votre personnage (y compris son coffre personnel), son utilisation se veut des plus simples et la comparaison des équipements se fait très aisément, d’ailleurs, ici aussi, pas de fioriture, d'un simple coup d'oeil, vous choisissez le meilleur équipement. Vous pouvez aussi privilégier l'attaque à la défense ou inversement, tout dépendra de votre style de combat et du personnage choisit.

Votre fiche personnage se résume à une vision globale et simpliste de la chose, indice d’attaque et d’armure, votre niveau actuel, etc. Tout a été fait pour que la concentration s’oriente sur le jeu proprement dit, que la perte de temps a compilé des données à conflit.

La seule vraie question à se poser, sera de savoir, s’il vaut mieux casser tous ses œufs sur l’attaque, ou privilégier votre résistance au combat, ou s’orienter vers un personnage, mi-figue mi raisin.

Warhammer Chaosbane, s’annonce comme un action-RPG, si les héros de base et les classes figées dans le choix du personnage à jouer, on regrette qu’il ne puisse être déterminé. Un capitaine femme ou une naine archimage, etc.

La customisation de votre personnage se conformera au minimum syndical, du brut de chez brut, sans fioritures, le fil du temps et la relevée des trésors, modifieront votre apparence et votre puissance de feu... Dommage j'adore les guerrières aux formes callipyges qui se battent comme des furies.

 



Mais bon, cela n’engage que moi, mais dans le type RPG, j’aime à « looker » mon personnage et à lui donner un nom, tout en le façonnant à mon image fantasmée. Là, la partie « custom » oblige à faire un choix. Mais enfin de compte, l’important n’est pas ce que vous êtes, mais ce que vous incarnez.

Si Warhammer Chaosbane ne révolutionne pas le genre (n’est pas Diablo qui veut), il faut bien l’admettre, Warhammer: Chaosbane propose un Gameplay et une mécanique de jeu original, animé par le choix de l’un des 4 personnages jouables.

Des niveaux bien que très peu variés, offrent, dynamique et légère stratégie, de quoi passer de très bons moments à se faire les dents sur cet équivalent « Diablo-Like », qui mérite une certaine attention, mais que les maps sont répétitives et les quêtes bien pauvres.

Une musique de fond baigne la progression de votre personnage et les effets sonores, vous immergent dans l’action, quant aux dialogues en VO, vous en aurez une traduction VF de bonne facture, même si l’on relève quelques imperfections de localisation..

Warhammer Chaosbane, offre la possibilité d’incarner 4 personnages différents, avec des spécificités propres à chaque classe, un moyen de refaire les niveaux sous une autre apparence avec des pouvoirs différents.

Ainsi, Elessa, l’Elfe des Bois, est une éclaireuse qui a fait ses preuves dans l’armée de Magnus grâce à sa parfaite maîtrise du combat à distance et à sa mobilité exceptionnelle.
Elessa dispose d’un arsenal de sorts basés sur les dégâts persistants, capables de blesser et d’empoisonner un large groupe d’ennemis. Elle peut également invoquer des Dryades, esprits de la Forêt, pour l’assister en combat.

 



Même encerclée, son éventail de compétences lui permet de retourner la situation à son avantage : ralentissement des hordes, esquive, sorts d’enchevêtrement.

Bragi Axebiter, le Nain Tueur, a prêté le serment du Tueur, jurant de laver son honneur en mourant au combat contre un adversaire effroyable. Ce guerrier d’exception est toujours en quête des ennemis les plus puissants afin de pouvoir « enfin » honorer son serment.

Expert du corps à corps, Bragi bénéficie d’une très grande mobilité qui lui permet de se projeter au cœur de la mêlée afin d’éliminer une cible en particulier.

Cette faculté de déplacement est accrue par la capacité unique dont dispose le Nain : il peut lancer sa hache et se propulser vers ce qu’elle agrippe, que ce soit un muret ou un Nurgling, en visant grâce au joystick droit de la manette ou en maintenant la barre d’espace du clavier.

Il peut ensuite faire pleuvoir les coups sur sa cible puis sauter sur l’ennemi suivant. En coopération, il est le personnage parfait pour éliminer une cible dangereuse éloignée de la mêlée pendant que ses coéquipiers s’attaquent à la ligne de front.

Et enfin, Elontir, Mage Haut-Elfe, est un vétéran qui a déjà combattu les forces du Chaos à Praag puis lors du siège de Kisleev, acquérant ainsi une certaine renommée parmi ses pairs.

 



Spécialiste des dégâts à distance, sa maîtrise des Vents de Magie lui permet de lancer de nombreux sorts tandis que sa dextérité lui permet de s’éloigner rapidement d’un combat en mêlée.

Comme chacun des personnages du jeu, Elontir dispose d’une capacité unique : il peut contrôler avec précision le positionnement de la zone d’effet de son sort grâce au joystick droit de la manette ou en maintenant la barre d’espace du clavier.

Elontir peut par exemple, grâce à cette capacité, placer une zone pour ralentir le temps sur la route de ses ennemis afin de permettre à ses alliés de décimer les hordes du Chaos.

Cet effet peut également être utilisé pour repousser encore plus précisément un groupe d’ennemis vers ses alliés spécialisés en combat rapproché, pour une complémentarité et une coopération parfaites.

Une très belle surprise que ce Warhammer Chaosbane, meme si de Warhammer, il n'a que le Chaosbane, et si l'on en croit les développeurs, le meilleur reste à venir, j'aime mieux croire, car cet original fait pale figure, et il me tarde.

Warhammer Chaosbane s'aborde sans préjugés, de l'univers de Warhammer, il n'y a rien, par contre la prise en main très intuitive, assure au Gameplay, dynamisme et action épique. Dommage que chaque niveau soit du Copier/Coller, que l'on en perd le goût de l'exploration et de la découverte ou surprise d'un bestiaire élaboré.

 


 

Ah, dans ma précipitation à pourfendre du gnomes, je vous rappelle, que les dons aux Guildes, vous assurent reconnaissance et respect, et comme "un bien fait n'est jamais perdu" me disait mon maître, n'hésitez pas à faire des lègues importants, votre rédemption en dépendra.

Ce n’est pas le tout, tout ça, inutile de s’éterniser au sein de l’Empire, le devoir vous appelle, allez faire le ménage dans les bas-fonds et tout adversaire doit passer de vie à trépas, c’est votre devoir.

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