Les prémisses d’une catastrophe imminente et le peu de prise de conscience de l’humanité face au dérangement catastrophique du climat précipitèrent la quasi-extermination de l’humanité, le peu de survivants allait donc devoir réagir, FloodLand vous conduit aux portes de la survie.

Tout reconstruire, tout rebâtir, tout repenser pour un « meilleur » départ et surtout une pérennisation respectueuse de l’environnement, tel a été conçu FloodLand, un « city Builder » qui va vous pousser dans ses moindres retranchements.

FloodLand représente la dernière chance de l’humanité, alors, face à son déclin après avoir pillé, dilapidé et exploité les ressources sans vergogne, vous allez devoir vous organiser et former un clan pour la survie.

Les eaux ont envahi la terre ferme, balayant sur son passage les cultures et les ressources, il vous faut donc survivre tant bien que mal et le chemin vers la rédemption se verra semer d’embûches, alors ne perdez pas de vue que votre but se focalise à faire émerger un Nouveau Monde.

Les eaux sauvages n’ont laissé que peu de place à la terre, vous voici pour ainsi dire sur une portion de terre avec un minimum de ressources de départ, alors comme le disait notre président : « L’abondance, c'est terminé ».

Dès le départ, il vous faudra envisager une orientation, 4 possibilités au choix, ce qui correspond au niveau de caractéristiques des clans avec leurs avantages et défauts
chaque orientation ou clan possède ses avantages et ses inconvénients, vous serez donc le seul maitre à bord pour décider de votre nouveau départ, cela conditionnera votre aventure de survivant…

A vous de tenter de survivre tout en exploitant et bâtissant votre propre société nouvelle, tout en pensant évidemment à ne pas reproduire les erreurs du passé.

Vous seul pouvez aider l'humanité à survivre en menant votre peuple sur le chemin de la rédemption. Pour cela, vous devrez récupérer des ressources, redécouvrir les technologies et maintenir la paix entre les différentes factions en tentant de reconstruire la société.

Floodland se veut un aperçu de notre futur, si nous ne réagissons pas d’une manière drastique, les eaux ne laissent que peu de place à l’humain, tout a été perdu, noyé, les communications n’existent plus et les appareils électroniques demeurent muets comme après une attaque IEM.

Vous êtes le chef d’un petit clan de survivants, mais prêt à tout pour redonner une seconde chance aux rescapés de l’holocauste climatique, en exploitant les ruines éparses et inondées de votre lopin de terre.

Bien que se définissant comme un city builder (construction de ville), Floodland apporte une dimension supplémentaire, il vous faudra survivre et prendre des décisions, si vous avez aimé « FrostPunk » ou « Endzone », alors autant vous le dire, FloodLand va vous aller comme un gant.

J’ai eu le prestige de faire un court galop d’essai sur ce jeu, en tout et pour tout pour une durée d’une heure 18 mn., de jeu avant d’avoir un message de fin, m’invitant à patienter jusqu’au 15 novembre, jour de la sortie du jeu.

S’il reste encore quasiment la totalité du jeu à découvrir, j’ai juste effleuré son contenu, mais à en croire l’arborescence des 3 branches de développements « survie, installation, exploration », le jeu s’annonce pantagruélique, alors imaginez mon degré de frustration au bout d’une bonne heure de jeu.

FloodLand vous met dans la peau d’un bâtisseur (tente, pêcherie, puis, éducation, etc.), mais ici, il vous faudra attribuer des priorités pour chaque tache, cueillette et collecte de matière première, en pensant d’entrée qu’il vous faudra élargir votre périmètre de vie en lançant des explorations.

Mais pour cela, il vous faudra dissiper le brouillard de guerre tout en préservant votre habitat et former des alliances avec d’autres « vagabonds » attirés par votre prospérité, mais comme la matière première manque toujours, vous devrez là aussi prendre des décisions.

Floodland vous plonge directement dans le chaos, car vous n’avez pas assez de temps pour être au four, au moulin et au magasin, alors il arrive toujours un incident, comme un empoisonnement, car vos habitants ont mangé du poisson cru, il vous fallait investir dans une cuisine.

Inutile de vous dire que si le personnel se met en maladie, la construction, la récolte et tout le bon déroulement de votre fourmilière s’en ressentiront, et que dire d’une mauvaise décision qui impacte le moral des troupes.

Alors, assurer le git, le couvert et un travail à vos ouailles va vous demander une gestion rigoureuse de l’environnement et il n’y a pas de secret, partez à la découverte d’autres bouts de terre pour y collecter des ressources qui vous font défaut.

Cela n’y parait pas au premier abord, mais cette fonctionnalité additionnelle de l’exploration décuple l’envie d’en savoir plus et de découvrir des technologies perdues afin de faire prospérer votre colonie.

FloodLand s’inspire ici de « Civilization » tout du moins pour y installer non pas une nouvelle ville, mais un entrepôt et développer des relations avec d’autres rescapés plus ou moins avancés dans la recherche de technologie et prêts à faire des échanges ou à rejoindre votre clan.

Au fur et à mesure de votre progression, vous allez gagner des points de XP, directement transformés en point de R&D (Recherche & Développement), afin d’améliorer les compétences de la citée, un peu comme un jeu de rôle.

Mais sachez que le maître mot demeure : « collecte » en tout genre, car pour assurer votre développement ou votre envie de conquête, il vous en faudra des denrées d’autant plus que certaines recherches coûtent cher en XP.

La première fois que j’ai ouvert FloodLand, j’ai pensé aux décors de « Far Changing Tides», un décor pastel comme si la colonie évoluait dans une aquarelle figée où le seul mouvement des protagonistes se réduit à une animation minimaliste.

Vous évoluerez donc comme si l’arrière-plan n’arrivait pas à dézoomer et que l’autofocus restait bloqué à mi-parcours d’une netteté virginale, d’autant plus que nos machines sont des bêtes de guerre.

En attendant la sortie du jeu, une pléthore de questions m’a envahi, ce prémisse d’une bonne heure pose la trame d’une belle histoire, mais je n’ai pas eu ma soif étanchée, pourquoi cette catastrophe, faudra-t-il livrer des combats pour survivre, qui à appuyer sur le bouton, etc. ?

FloodLand devra donc encore s’enrichir, adopter une bande-son tant pour l’atmosphère que pour les dialogues qui ici ont été remplacés par des panneaux.

Le tutoriel demeure au niveau du minimum syndical revu et corrigé à la Weight Watcher, il n’y a pas d’explication suite aux erreurs de gestion de la colonie et des ressources.

Comment se passe la chaîne alimentaire, comment faire face à une pénurie d’eau, de matériaux, il n’y a pas de grandes explications et il n’est pas étonnant qu’une heure de jeu dans l’état laisse sur sa faim.

Pour ceux qui ont l’habitude de jouer aux City-Builders, on ne perd pas ses marques, par contre j’aurais aimé avoir un menu contextuel pour obtenir plus de renseignements sur les bâtiments, ou comment aménager tel ou un tel site, comment éviter l’intoxication alimentaire, etc.

D’ici le 15 novembre, FloodLand peut mijoter dans sa cuve amniotique, car actuellement ce n’est qu’une chrysalide, les fées se sont penchées sur son berceau en lui octroyant de belles qualités, un city-Builder conventionnel avec une touche de RPG, d’exploration et de décision peut influencer le cours de l’histoire.

Je brûle d’envie de repartir à la suite de Floodland, car tous les ingrédients d'un jeu passionnant on été réunis...