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Jeux Vidéo : The Diofield Chronicles : Test PC
Posté par JerryG le 10/10/2022 15:00:00 Articles du même auteur



Il fallait oser, Square Enix a osé le faire, une sortie improbable d’un nouveau tactical-RPG qui répond au doux nom de The Diofield Chronicles, une espèce de RPG-médiévalo-fantastique.

Dernièrement, il faut le reconnaître, l’éditeur/concepteur surfe sur une vague pléthorique de licences et à y bien regarder, elles ont toute une ressemblance, tant sur le fond que sur la forme, mais attention, le jeu en vaut la chandelle.

 



La première fois que j’ai appréhendé The Diofield Chronicles, je n’ai pas accroché, des personnages à la "Final Fantasy" (en moins bien Design) et une prise en main aux antipodes des RPG habituels où tout peut être paramétré sur sa souris et sur ses touches macros.

Alors, autant vous l’avouer de suite, je me suis lancé dans cette aventure épique sans grande conviction et à corps perdu, je voulais néanmoins en gouter la substantifique moelle, alors je me suis jeté corps et âme dans l’intrigue, et j’ai bien fait.

Vous incarnez Andrias Rhondarson, un jeune et bel éphèbe mercenaire qui sauve une princesse en fuite au beau milieu d’un bois dans sa calèche, des bandits de grand chemin en voulant à sa bourse et sûrement plus si vous n’étiez pas intervenu.

En guise de récompense et grâce à vos talents de combattant, le lord de l’ile de Diofield, vous confie une escouade d’autres mercenaires qui vous avait accompagnée, votre but sera de libérer l’ile des envahisseurs dont le but réside dans le vol de richesses et notamment dans celles des pierres précieuses de Jade, dont le pouvoir sur le champ de bataille peut changer le cours de l’issue du combat.

 



Défendre la veuve et l’orphelin, rétablir la Loi et l’Ordre dans la cité, remplir des quêtes secondaires, s’occuper de ses compagnons tout en suivant la quête principale, pas de quoi révolutionner le genre, d’autant plus que le début chaotique de l’intrigue se perd dans un flou artistique.

Les différentes rencontres avec les personnages féminins, toutes plus belles les unes que les autres, ne vous laisseront pas indifférent, mais je vous vois venir alors je vais tempérer vos ardeurs, il n’y a pas de romances possibles avec les personnages.

Toutefois, je dois bien l’admettre, vu la drague insistante de Waltaquin sur Andreas, je m’attendais à plus d’évolution amoureuse entre ces deux beaux personnages.

Et pourtant, la gente féminine n’hésite pas à jouer sur le plan de la séduction, mais cela n’ira pas vraiment plus loin qu’une pauvre platonique relation de bon voisinage, sans lendemain chantant, vous voilà prévenu, alors prenez vos armes, une moindre consolation.

Le début de votre aventure de sauveur ne vous dispense pas de satisfaire au tutoriel et c’est de bien séance, car ce tactic-RPG demande quelles que maitrises, tant tactiques, qu’offensives et défensives, qu’il vous faudra apprendre et utiliser dans les combats.

 



Si vous êtes un amateur comme moi des RPG, The Diofield Chronicles va vous étonner et vous faire réviser vos techniques de stratégie et de combat, car ici, le « tour par tour » laisse sa place à un GamePlay particulier, une espèce de stratégie en temps réel, comme dans un CRPG vintage.

La conduite de votre escouade s’effectue donc manuellement, donnez vos instructions (déplacement, attaque à distance ou au corps à corps), et surtout d’utiliser vos compétences offensives, plus spectaculaires les unes que les autres.

N’oubliez pas non plus d’embarquer avec vous, des élixirs de vie (PV) et des élixirs d’actions (PE), vous pourrez trouver à l’armurerie tout ce qu’il vous faut, car dans les combats, les ennemis s’avèrent redoutablement féroces et nombreux.

D’ailleurs, quand on y pense, à peine avez-vous terminé un combat qu’une autre horde plus teigneuse encore apparaît en nombre, soit une série de 3 combats de sbires bien retors avant de vous confronter à un boss qui régénère sa vie plusieurs fois de suite avant de trépasser sous vous coups.

 



Je n’ai pas vraiment vu l’utilité de multiplier tous ces combats à la Pyrrhus, à moins que cela soit fait pour gonfler artificiellement la durée du jeu, pourtant, il y a fort à faire. ????

Qui dit stratégie en temps réel, dit petite équipe, vous voici avec une escouade de 4 mercenaires fidèles, classe différente, techniques de combat différent, pouvoirs différents et très complémentaires en plein combat.

Par rapport à un RPG au tour par tour, ce tactic-RPG en reprend les protagonistes, ainsi vous aurez un soldat faisant office de « tank », un tireur d’élite, une espèce d’archer, tous ayant évidemment des pouvoirs à la hauteur de leur compétence.

Bon, ce mode de jeu Tactic-RPG en temps réel vous semblera moins attractif qu’un RPG au tour par tour, le bénéfice n’engrange pas vraiment de plus-values, par contre, au bout d’une dizaine d’heures, la maitrise du combat devient comme une seconde nature.

 



The Diofield Chronicles s’apparente donc à un RPG classique et stratégique et comme mon maitre me le disait : « en matière de stratégie, il ne suffit pas de pouvoir ou de vouloir, il faut avant tout savoir ».

Et cela tombe bien, car moi je sais, et pourtant, j’en bave dans les combats multiples et à répétition dans une quête, alors voici un petit conseil, on ne fonce pas la tête baissée à la John Rambo, étudiez le terrain, le nombre d’ennemis et leur PV, tout en faisant attention à leur rayon de détection.

Ces rayons de détection demeurent des zones d’attaque, c’est dans ce rayon que l’ennemi vous voit, vous attaque ; alors, contournez-les, attaquez-les de revers, des bonus de combats seront à la clé, toutefois, on regrettera qu’un système de couverture des compagnons au combat n’ait pas été implémenté.

Bien que vous pouvez attaquer au corps à corps et vous jeter dans la mêlée, le plus judicieux consiste à utiliser vos compétences sur les ennemis les plus forts ou sur ceux qui sont le plus proche de vous, compte-tenu aussi du nombre qui vous surpasse à chaque fois.

 



Mais comme tout, les compétences consomment des PE et doivent se recharger grâce aux PT, une fois accumulés, place au spectacle, libérez un Bahamut ou une espèce de griffon qui vous redonne santé et vitalité, tout du moins si vous accumulez un certain nombre d’orbes libérés lors des combats.

L’utilisation des compétences fait partie de cette stratégie tactic-RPG, mais rend le GamePlay un peu chaotique, en une espèce de pause active, il vous faudra bien maîtriser cette technique pour éviter des coups malheureux, mais une fois ancré, vous deviendrez puissant.

Tout le fil de votre aventure se résume en ces combats dont les objectifs se ressemblent, mais ne vous y trompez pas, pour pouvoir remplir les objectifs de mission, il vous faudra remplir plusieurs obligations.

Terrasser tous les ennemis, finir le niveau en un temps imparti, ne pas avoir un compagnon laisser « Ko », etc., vous obtiendrez alors des points de compétence (PC), que vous répartirez suivant plusieurs branches et des pièces d’Or pour payer vos équipements.

 



La quête principale vous conduira aux portes de l’empire, mais avant, n’oubliez pas les quêtes secondaires données par les PnJ ou par vos compagnons de route, font partie du quotidien du chef de clan.

Dommage que ces quêtes de seconde main n’apportent pas de bonus à votre aventure, cela vous permettra juste de mieux en connaître l’histoire de vos compagnons et de renforcer le laboratoire de chimie pour de nouvelles préparations.

Ces quêtes secondaires auront quand même l’attrait de briser la monotonie des combats se déroulant sur des cartes plutôt réduites, voire claustrophobes.

Heureusement, après chaque combat le retour au château se fera rédempteur, ce sera donc l’occasion de discuter avec vos compagnons et/ou avec les PnJ, cela vous rapportera des points bonus, par contre, ne vous attendez pas à des décors somptueux, c’est un peu vide comme ameublement, Stéphane Plaza aurait aimé.

Par contre, vous pouvez égayer tout ça en vous lançant dans la décoration des lieux, mais attention, cela coute des pièces d’Or, alors enchainer les missions pour engranger des fonds à investir.

 



Travailler tant sur le moral que sur l’estomac de vos compagnons grâce à la cuisine, sans oublier d’arroser les scientifiques et le marchand, afin d’obtenir plus de choix à la boutique/armurerie/laboratoire de recherches.

Le nerf de la guerre se nomme « Or », chaque combat remporté, vous apporte son lot de pièces, alors sachez bien les investir dans de nombreux domaines, afin d’équiper votre escouade des dernières nouveautés en matière de terrassement d’ennemis.

Dans sa course pléthorique de ses sources de jeux vidéo, Square Enix en aurait oublié que quantité ne rime pas avec qualité, The Diofield Chronicle possède des graphismes des années vintage, dommage, car nos machines actuelles s’apparentent à de véritables machines de guerre, sous-exploitées dans ce cas.

Donc, inutile d’embarquer un Sli de GeForce RTX 3090 VENTUS 3X 24G OC pour faire tourner le jeu, quant au scénario, pas de grandes révolutions non plus, le principe du Tactic-RPG trouve ses marques et son public.

 



Les amateurs de ce genre de jeu devraient y jeter un œil avisé, quant aux novices, j’ai bien peur qu’ils passent à côté et pourtant The Diofiel Chronicle sait se faire apprécier, pour tant soit peu que l’on s’y adonne avec passion.

 

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