Alors que les volumes d'attaques par déni de service distribué (DDoS) ont décuplé depuis 2005, des données récentes ont fermement établi le lien entre les conflits géopolitiques et ces types de cyberattaques. L'exemple le plus évident de cette tendance est la guerre russo-ukrainienne actuelle. Selon le dernier blog de NETSCOUT, spécialiste de la cybersécurité et du diagnostic réseau, les attaques DDoS contre les membres de l'OTAN ont augmenté depuis le début du conflit. C'est ce que montre l'activité des attaques en Finlande, en Hongrie et en Turquie. Par exemple, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Finlande a abandonné sa politique de non-alignement militaire et a pris des mesures pour adhérer à l'OTAN. Cela a entraîné une augmentation significative de l'activité DDoS en Finlande, ainsi qu'en Hongrie et en Turquie, ces deux pays étant opposés à l'adhésion de la Finlande et de l'Ukraine à l'alliance. Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’analyse de NETSCOUT dans le blog. (en anglais) : |