Nul n'en disconviendra, dans la guerre des navigateurs, la concurrence émule les candidats au rôle de 1er du nom, c'est certain, le marché des navigateurs s'avère juteux pour les éditeurs, d'où cette guerre entre Internet-Explorer, Firefox, Google-Chrome, Safari, Opera et les surcouches à IE, mais à bien y réfléchir, les grands gagnants dans cette guerre ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
Une fois de plus, Le Journal de la Next-Gen endosse le rôle (sans prétention) de Jean-Jacques Rousseau, si la plainte d'Opera-Software contre l'intégration d'Internet-Explorer au sein de Windows, soutenue par les autres éditeurs de navigateurs, semble passer pour un abus de pouvoir de Microsoft, nous croyons que l'intégration de tous les navigateurs de France et de Navarre au sein même du système d'exploitation planétaire, n'est pas une bonne chose, mais cela n'engage que nous.

Petit retour vers le passé :
Il y a bien longtemps, à l'époque de la Grande guerre (Netscape contre Internet-Explorer) le navigateur Redmondien est devenu "The Navigateur", et pour cause, Microsoft a lancé sa toute puissance dans la bataille en rendant son navigateur, gratuit pour tous, balayant d'un coup de revêt le moribond Netscape.
Si les premières version du navigateur de la firme de Bill Gates n'avaient rien de transcendantale, c'est à partir de la version 4.0 qu'Internet-Explorer a trouvé ses marques, de plus, intégré au coeur de Windows, l'utilisateur n'avait pas vraiment le choix que de surfer sous Internet-Explorer, la concurrence à l'époque jouait les carpes et les sarcophages.
Mais avec le temps, la résistance s'organise, d'autant plus que fort de sa toute suprématie sur le Web, Microsoft laisse tomber son navigateur, réduisant à peau de chagrin toutes innovations, une porte ouverte à la concurrence qui propose des innovations en la matière, c'est le début de Firefox (entre autre).
Le premier navigateur a vouloir révolutionner le surf de l'internaute, se nomme Opera d'Opera-Software, le même qui a crié au loup contre Internet-Explorer, parmi les révolutions de ce navigateur, l'histoire retiendra en catimini, (voire même pas du tout) la navigation par onglets, mais faute de marketing, cette innovation passe inaperçue et pourtant, elle allait révolutionner notre manière de surfer.

De son coté, La Fondation Mozilla reprend le code de Netscape de A à Z et de 0 à 9 et sort : Firefox, le Renard/Panda-Rouge/de Feu, un navigateur Next-Gen, qui dès ses premiers émois trouve preneur, car c'est à Firefox que l'on doit entre autre chose, la démocratisation de la navigation par onglets
Devant l'engouement pour ce petit animal, Microsoft sonne le glas en attroupant ses équipes, Firefox avec le temps a érodé à la vitesse de la montée de la marée les fondations de la citadelle Internet-Explorer, The Navigateur connaît alors une descente aux enfers qui jusqu'à nos jours est sans répits.
Retour vers le présent :
Bien que Microsoft ait redoré le blason de son navigateur (IE 7 et IE 8) la concurrence a déjà pris du poil de la bête et un nouveau navigateur a vu le jour : Google-Chrome qui tranche dans le vif sur les terres d'Internet-Explorer et de Firefox.
La recette de Google demeure aussi simple que celle de l'assemblage de briques en plastique, c'est le marketing et le buzz, de son coté Firefox n'est pas en reste puisque le marketing du Renard/Panda Rouge/de feu repose lui aussi sur le "téléphone arable", les signaux de fumée, le morse, sur l'oreiller, etc.
Pour Google, c'est aussi la toute puissance de la société, campagne de marketing direct (Pub - Affiche - etc.) et un visuel en page d'accueil de son moteur de recherche qui incite les internautes à prendre conscience qu'il n'y a pas qu'Internet-Explorer et Firefox dans la vie du surfeur.
La guerre des navigateurs ne fait que commencer et laisse derrière-elle évidemment des dommages collatéraux, la course aux parts de marché est lancée. Il n'y a vraiment jamais de gagnants dans une guerre ou un procès, "on ne peut contenter tout le monde et son père" nous enseigne l'adage séculaire, on en tire tout juste un compromis.
Si les divers procès contre Microsoft et ses applications en natif dans Windows (ce que l'on appelle la vente liée) paraissent aux yeux des concurrents comme un abus de position dominante de la part du Redmondien, nous pensons au contraire que c'est une bonne chose et surtout une porte ouverte aux éditeurs tiers et l'histoire nous en donne raison à maintes et maintes reprises.
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