Une étude montre que la conservation indéfinie des données entraîne de coûteuses erreurs de gestion de l'information
Si 87% des entreprises sont convaincues d’un plan de conservation de l’information, seules 46% en ont défini un. Les coûts de stockage élevés, la longue durée des opérations de sauvegarde, les risques de litiges et des inventaires en ligne inefficaces pénalisent les entreprises
Symantec Corp. a publié les constats de son étude 2010 sur l'état de la gestion de l'information qui souligne qu'une majorité d'entreprises ne suit pas ses propres conseils en matière de gestion des données. 87 % des sociétés consultées sont convaincues de l'intérêt d'un plan formel de conservation de l'information, mais seulement 46 % en ont réellement un en place. Cette enquête a également montré que trop d'entreprises conservent leurs données indéfiniment au lieu de mettre en place des règles permettant d'effacer en toute confiance les données ou les enregistrements sans intérêt. En conséquence, elles sont pénalisées par une augmentation constante du volume de données, ce qui allonge d'autant la durée des opérations de sauvegarde.
En outre, les risques de litige augmentent et les processus d'inventaire deviennent coûteux et inefficaces.
« Une conservation illimitée des données entraîne un gaspillage infini. Les entreprises reconnaissent l'intérêt d'un solide plan de gestion de l'information, mais nombre d’entre elles continuent encore à tout conserver », explique Hervé Léquippe, Directeur technique chez Symantec. « Le volume des données connaît une augmentation exponentielle. Tout conserver nécessite un espace de stockage considérable et trop de ressources informatiques. Par suite, les entreprises consacrent beaucoup de temps et d'argent à remédier aux conséquences négatives d'une gestion des données et de méthodes d’inventaire inadéquates qu’elles auraient consacré aux changements de leurs habitudes. »
Constats principaux de l’enquête:
· Différence entre les objectifs et les pratiques de gestion des données de l'entreprise. La plupart des entreprises (87 %) considèrent qu'une stratégie adéquate de conservation des données leur permettrait de supprimer les données superflues. Cependant, moins de la moitié (46 %) ont mis en place un plan réel de conservation des données.
· Les entreprises conservent beaucoup trop de données. 75 % des données archivées sont des données superflues conservées indéfiniment ou des jeux de sauvegarde conservés pour des raisons juridiques. Les entreprises consultées ont également déclaré que 25 % des données qu'elles sauvegardent ne sont pas nécessaires et ne devraient sans doute pas être conservées.
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