Voici une édition de jeux vidéo qui enchantera aussi bien les petits que les grands, je parle ici des néophytes et des connaisseurs, c'est l'édition des jeux vidéo de la Saga DOOM sous la forme d'un Collector, DOOM 3 BFG Edition de Bethesda.
Tous les joueurs du monde entier ont entendu parlé du jeu vidéo mythique DOOM, si la jeune génération n'a qu'un aperçu restreint de ce jeu, les vieux salivent uniquement à l'évocation de ce nom, alors voici l'occasion de découvrir ou de redecouvrir la Saga DOOM avec DOOM 3 BFG Edition, bénis soit le nom de Bethesda pour cette initiative.

L'abréviation BFG correspond à Big Fucking Gun, un léger brin d'humour je suppose à la sauce british de la part des développeurs, alors au lieu de vous en donner ma propre traduction, je m'inspirerai plutôt de la réflexion de The Rock dans le film DOOM qui quand il découvre dans la salle d'arme le BFG en le saisissant, puis en le caressant avec "amour", s'esclaffe en arborant un sourire narquois : "ça c'est un putain d'enculé de flingue".
Que mes lecteurs me pardonnent cet écart de langage, je ne fais que citer, car si moi je l'avais traduit, j'aurais sûrement été plus explicite encore.

Quand DOOM est sorti, je venais de toucher ma première machine, un PC de "Ouf" à l'époque et qui aujourd'hui ferait tout juste fonctionner ma calculatrice scientifique. Autant le dire tout de suite, c'était l'époque bénite du DOS et de Windows 3.11, un vrai cauchemar pour les jeux vidéo.
Il fallait pour pouvoir jouer à un jeu vidéo, mettre les mains dans le cambouis, les fameux "config.sys" et "autoexe.bat" pour y allouer de la mémoire paginée et autres gâteries sous la forme de ligne de code, et ce grâce à Bill Gates qui pensait à l'époque qu'un particulier n'aurait jamais besoin de plus de 640 Ko de mémoire.

Après cette phase de bidouillage, les disquettes 3.5" de DOOM, le jeu étant livré sous la forme d'un shareware, s'activaient, il fallait encore trifouiller l'activation de la carte "Son", de l'écran et d'autres joyeusetés du genre, mais au bout du compte, la magie opérait, on pouvait jouer à DOOM, une espèce de FPS en vue subjective, aussi canalisé qu'aujourd'hui dans un labyrinthe bien définit, mais la terreur était au rendez-vous et l'envie de progresser dans les niveaux aussi..
Si l'édition DOOM 3 BFG permet de rejouer au DOOM 1 et DOOM 2, les graphismes eux, n'ont pas changé. Des pixels et des pixels partout, mais quel bonheur. Graphiquement DOOM 3 n'a pas beaucoup évolué, on sent bien une petite "lèchotte", mais le jeu se veut tel quel à l'origine.
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