L'observatoire de recherches du Pic du Midi de Bigorre confie la sécurité de son réseau à NETASQ pour la haute disponibilité, l'interface d'administration et le rapport qualité/prix, une initiative insolite qui se targue d'avoir le plus haut firewall d'Europe.

Le Pic du Midi de Bigorre (Hautes Pyrénées), station d'observation en altitude de l'Observatoire Midi Pyrénées composante de l'université Paul Sabatier ayant pour tutelles le CNRS, le CNES, L'IRD, Météo France, constitue un espace privilégié pour les recherches scientifiques et les évolutions technologiques. Culminant à plus de 2 877 mètres, il dispose d'un observatoire astronomique à la pointe de la performance et d'une plateforme d'observation couvrant l'ensemble des domaines des sciences de la planète et de l'univers.

L'observatoire du Pic du Midi de Bigorre a confié la sécurisation du site à NETASQ, au terme d'un appel d'offre lancé et sélectionné par la commission des marchés. La solution est associée au parc de sécurité des sites de Tarbes (2 U120) et Toulouse (plusieurs réseaux dont une partie équipés de U250), gestionnaires à distance de l'activité de l'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre, dans une logique d'homogénéisation du réseau global.

Le Pic du Midi s'est équipé de la série U de NETASQ avec deux U120 version 8, dotées entre autres d'un débit firewall de prévention d'intrusion de 700Mbps et d'une capacité de 200 000 connexions simultanées, installées au cœur de l'observatoire. Le U120 est une solution de sécurité réseau « tout en un » adaptée aux entreprises de toutes tailles.

L'objectif est clair pour Guillaume Chamak, responsable informatique de l'Observatoire Midi Pyrénées, en charge des réseaux de la plateforme scientifique du Pic du Midi et du site de Tarbes, «La plateforme d'observation du Pic Du Midi de Bigorre regroupe une trentaine d'installations scientifiques de toute envergure. Les données collectées permettent de faire avancer nos connaissances dans des domaines comme l'environnement (chimie de l'atmosphère), les phénomènes atmosphériques (« sprites »), sécurité civile (radioactivité), physique solaire, astronomie (planétologie, rayons cosmiques, champ magnétique des étoiles). Ces données sont collectées et traitées par une multitude d'équipes de chercheurs installées à Toulouse, Paris ou dans d'autres pays européens comme l'Espagne ou le Danemark. Il est donc primordial, pour nous, de disposer d'un parc de sécurité garant d'une confidentialité optimale des données informatiques et des installations scientifiques.»

La haute disponibilité, un outil parfaitement adapté !

Actuellement, sur le site du Pic Du Midi sont installés plus de 60 postes informatiques dédiés aux installations scientifiques. Ces installations sont gérées par plus de 20 ingénieurs et scientifiques. L'interface d'administration simple d'utilisation, ainsi que la haute disponibilité permettent de faciliter énormément la gestion et la sécurité de l'Observatoire à distance.

La solution préconisée par NETASQ a donc très précisément répondue aux attentes formulées par les chercheurs et les scientifiques pour assurer l'activité du site 365 jours par an. « La haute disponibilité est une réelle opportunité pour le suivi quotidien du site au vue des conditions d'accès difficiles, via un téléphérique dont le fonctionnement est soumis aux conditions météorologiques » renchérit Guillaume Chamak.

A l'avenir, l'observatoire est voué à un développement de projets par l'intégration de nouvelles installations scientifiques nécessitants un débit de connexion plus important. Le site souhaite donc suivre l'évolution des solutions de NETASQ et se munir de la version 9 de la série U120 d'ici la rentrée de janvier. De plus, l'adoption de la technologie VPN (Virtual Private Network), un réseau virtuel permettant le transfert sécurisé d'informations, est également à l'ordre du jour. L'ensemble de ces évolutions visant à fluidifier et à simplifier davantage l'échange de données entre Toulouse, Tarbes et le Pic du Midi.