Cityzen Sciences, jeune entreprise innovante dont l’ambition est de devenir le pionnier du textile intelligent, a été sélectionnée par UBIFRANCE (agence française pour le développement international des entreprises) pour représenter la France au plus grand salon high-tech du monde.

A la tête du Programme Industriel Smart Sensing, Cityzen Sciences a relevé un défi technologique d’envergure pour replacer l’industrie du textile français parmi les premières au monde. C’est à l’occasion du Consumer Electronics Show qui se déroule du 7 au 10 janvier 2014 que Cityzen Sciences dévoilera en avant première son prototype de vêtements connectés. Une innovation qui s’inscrit dans la tendance du wearable device (objet connecté) et du quantified self (auto-mesure) pour proposer une solution de monitoring inédite.

Le textile connecté est désormais une réalité

Vérifier son rythme cardiaque, connaître sa vitesse de déplacement, estimer son taux de fatigue …

Toutes ces données sont désormais mesurables à partir du textile. Grâce à des micro-capteurs intégrés dans le tissu, la technologie Smart Sensing permet de créer des vêtements capables de mesurer l’activité des individus.

Les informations sont retranscrites et interprétées en temps réel sur un Smartphone ou autres supports en prise directe avec les évolutions de nos styles de vie.

Les données sont collectées et stockées au sein d’une plate-forme sécurisée et évolutive de gestion de données massives issues de capteurs. Ce dispositif favorise l’émergence d’un écosystème applicatif pour répondre à des spécificités d’usages et à des besoins en perpétuelle évolution.

Cette innovation sera commercialisée sous la forme d’une marque ingrédient pour être intégrée à des produits finis dans un objectif de création de valeur ajoutée pour les clients industriels et à fortiori pour le consommateur final.


« Au travers de cette technologie, nous entendons révolutionner la chaine de valeurs de nos clients industriels et à partir du traitement de données de proposer des services à forte valeur ajoutée» précise Jean Luc Errant, PDG de Cityzen Sciences. « Si le sport, le bien-être et la santé sont nos principaux foyers de prospection, le potentiel de cette technologie et la capacité de personnalisation de l’offre, nous permet d’imaginer des applications dans tous les secteurs du quotidien: l’automobile, la domotique … »

Un D-shirt pour la pratique du sport

Cityzen Sciences n’a pas vocation à devenir un vendeur de textile connecté mais un leader mondial de l’intégration d’intelligence embarquée dans tous types de tissus. Cependant pour le lancement de sa marque ingrédient, Cityzen Sciences a développé son propre prototype de D-shirt connecté, son application Smartphone et ses propres algorithmes permettant le calcul d’un taux de fatigue par exemple.

Conçu avec la complicité de grands clubs sportifs (le Stade Toulousain en rugby, AS St Etienne en football et en basket l’ASVEL Lyon Villeurbanne et le Pays d’Aix Basket), ce produit s’adapte aux nouveaux usages et attentes de différentes cibles de consommateurs.

C’est la démonstration pour les industriels du sport que cette technologie offre un bénéfice produit réel et différenciant.

Et dans un futur proche, l’e-santé

Si le sport est le premier champ d’application de cette technologie, la santé représente une opportunité majeure de développement. Au travers du monitoring, cette technologie permet un meilleur suivi des malades à la fois en apportant des solutions d’auto-mesure mais également en donnant accès à ces informations au corps médical.

L’enjeu est important quand on sait que les maladies chroniques ou ALD (Affections Longue Durée) sont l’une des premières causes de mortalité dans le monde et que beaucoup de ces maladies (obésité, diabète…) peuvent être encadrées en limitant les facteurs de risques comme l’hypertension.

Des perspectives séduisent, ainsi Cityzen Sciences est nominée au prix du Digital Health Summit (santé connectée) au Consumer Electronic Show.
Ce programme bénéficie du soutien du Ministère du Redressement Productif et de la Banque Publique d’Investissement (BPI France).

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