Jeux Vidéo : Alien Isolation, le Test PC

Date 8/12/2014 12:00:00 | Sujet : Jeux Vidéo

Si Alien Colonial Marines n'était qu'un jeu de type FPS bien décevant pour les amateurs de la Saga Alien, il était certain que Sega n'allait pas rester sur un échec cuisant et comme mon maître me disait : "Sega, c'est plus fort que toi", alors voici venu du fin fond du Nostromo, Alien Isolation, de l'infiltration à la mode survival-Horror.


Alien Isolation se veut donc à la source même du fameux film, un équipage terrifié par un monstre, alors entre fuite éperdue, infiltration, bagarre et séance de tir, Sega aurait-il enfin compris ce que le joueur de la première heure attendait.? Surtout que cet Alien Isolation serait plutôt un chapitre intermédiaire, car ici l'héroïne n'est autre que la propre fille de Ripley, Amanda, décédée bien avant le réveil d'Helen Ripley, mise en cryogénisation quasiment pendant 60 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

Amanda s'engage dans une course effrénée à la recherche de la vérité sur la disparition de sa mère, la Weyland-Yutani détiendrait des informations. Accompagné de Samuels, la destination sera celle de la station orbitale Sevastopol, mais hélas pour nos aventuriers, Sevastopol se veut détenue par des androïdes meurtriers, des survivants paranoïaques et surtout un Xenomorphe avide de tuerie et de destruction.

Amanda et ses compagnons d'infortune n'auront qu'à coeur de préserver leur existence face aux dangers constants de la station, alors il faudra se la jouer infiltration et discrétion plutôt que bourrin et rentre-dedans, car les ennemis se veulent sans pitié et surtout très résistant et pour couronner le tout, l'armement est quasiment inexistant, il faudra se débrouiller par soi-même pour survivre, un peu à la manière de Newt. (Alien, le retour).

 

 

 

 

 

 

 

 

Si en règle générale, le héros interprété dans les jeux fait figure de chasseur et de rédempteur, dans cet épisode, c'est vous qui tenez le rôle du lapin * (gibier) pourchassé par un impitoyable monstre sanguinaire et surtout sans état d'âme, sans oublier les survivants et les androïdes totalement déconnectés des 3 Lois de la Robotiques.

Alors autant le dire tout de suite, la fuite ne sera pas forcément le bon moyen de survivre, ni le combat au corps à corps, c'est la subtilité qui sera votre meilleure arme et les quelques bombes que vous aurez fabriqué bien à l'abri des regards grâce à la récolte ici et là de matériaux hétéroclites.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saga aurait-il voulu faire plaisir aux fans que le jeu soit si truffé de clins d'oeil et de niveaux entièrement dédiés, en tout cas, cet Alien Isolation présente bien des attraits, même si à un certain moment, le GamePlay a été oublié pour faire face à une unique contemplation qui prendra les fans par la main.

Enfin, si le coeur vous en dit, suivez moi à pas de loup.


Alien Isolation va vous faire re-découvrir le bienfait de certains de vos sens, comme la vue et l'ouie, car dans votre progression, il vous faudra la jouer poids plume et éviter le moindre bruit car de nombreuses oreilles attentives auraient vite fait de vous sauter sur le râble *, alors la seule action sera de vous cacher même dans un trou de souris afin d'être le plus discret qu'il soit.

Bien sûr même si vous passez une grande partie de votre périple à faire le gros dos et à vous terrer comme un rat apeuré, en cours de chemin, vous ramasserez des artéfacts afin de vous concocter quelques surprises pas vraiment appréciées par vos ennemis comme des grenades IEM à utiliser contre les androïdes, des bombes aveuglantes contre les humains ou des émetteurs soniques et des fumigènes pour faire diversion.

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme dans toute station qui se respecte, vous aurez la possibilité de trouver des armes, mais attention ce ne sera pas un arsenal, entre pistolet, fusil à pompe, pistolet à clous, vous ne ferez pas vraiment le poids face à l'Alien, seul le lance-flamme réussira à vous faire gagner de précieuses minutes de survie, mais comme par un fait exprès, vous ne le découvrirez que bien plus tard, dommage suivant mon goût.

L'ôte du Sevastopol se veut mu par l'instant grégaire, vu sa détermination à vouloir régner en maître sur son environnement, et même le lance-flamme n'empêchera en rien le retour incessant du xénomorphe. Alors la survie dépendra de votre silence, le moindre coin pourra servir de refuge, planquez-vous sous un bureau, cachez-vous dans une armoire ou dans une desserte, et profitez des nombreuses coursives et autres tunnels de services.

 

 

 

 

 

 

 

 

Afin de vous aider dans votre fuite en avant, vous découvrir un émetteur de signaux, une espèce de radar portatif qu'il faudra souvent scruter afin de localiser les ennemis potentiels et passer outre, afin de parvenir au niveau suivant en ayant à l'esprit que la découverte de nouveaux artéfacts seront d'un grand salut.

Cette partie d'artisanat sera aussi de la partie car vous aurez à coeur de découvrir en fouillant le moindre recoin de récolter des matériaux pour la confections de Medikits bien utiles si vous tombez dans une embuscade d'androïdes, car leur poigne risque bien de vous causer des blessures, alors courez à leur approche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous jouirez aussi d'un atout précieux, les androïdes ne sont pas de dernière génération, ainsi ils ne viendront pas vous déloger si vous êtes enfermé dans une armoire et l'Alien a tendance à avoir la vue basse, ainsi accroupi dans un coin, le monstre passera tout près de vous, mais sans vous voir ou vous sentir. !!!!!

Mais je dois bien le reconnaître, même si cet Alien ne fait pumas vraiment peur comme au temps du film, on se surprend à arpenter la station à la recherche d'une sortie salvatrice, l'ennemi qui reste souvent invisible pourra vous surprendre à n'importe quel moment et c'est justement à cet instant de votre relâchement qu'il vous sautera dessus, de quoi vous faire tressauter.


Comme vos ennemis sont aussi les androïdes et les humains, il vous faudra les combattre et l'Alien aurait pu être un allié occasionnel, mais le bougre ne s'attaque pas aux androïdes, seulement aux humains si vous faites du bruit, un peu étrange me direz-vous, mais à bien y réfléchir et en fin de compte, c'est plausible comme réaction, les androïdes n'ayant pas de flux sanguin ou de respiration, l'Alien les considère comme des sans-vie et se concentre plutôt pour les corps organiques quels qu'i:s soient.

Alors, pour ceux qui aiment avoir peur, ils seront servis car je dois bien le reconnaître, dans l'envie de s'extirper de la station sous la panique, quand on a l'Alien au trousse, que les coursives sont aussi éclairées qu'une soute de navire abandonné immergé en pleine mer et que les sirènes et autres lumières vous hurlent à la tête, il y a de quoi stresser.! Car cette partie de cache-cache risque de vous coûter la vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autant plus qu'il s'agira aussi d'une course contre la montre, car pour vous sauver, il vous faudra aussi ouvrir des portes et des sasses verrouilles, seul le piratage sera votre sésame, mais vos nerfs seront donc mis au vif, car la bestiole rode toujours et finira par vous rejoindre.

Alors oui, c'est un peu flippant et le découpeur/soudeur laser sera lui aussi d'un grand secours, tout ces petits détails vont contribuer à alourdir l'atmosphère déjà dense et à couper au hachoir, tout en augmentant l'immersion du joueur, une très belle réussite, surtout que bien souvent, le frison n'est pas loin, surtout si vous jouez dans le noir, un casque sur les oreilles.

Si Alien Isolation se veut une belle réussite, on condamnera le système de "check-point" pour sauvegarder, faut-il rappeler aux développeurs que sur un PC, on a la possibilité de sauvegarder où que l'on veut et quand on veut, car ce système de sauvegarde à des lieux bien particuliers a tendance à énerver les joueurs, alors on se surprend à chercher ces fameux points de sauvegarde pour éviter à refaire tout un niveau entier, ce qui gâche un peu le Gameplay.

 

 

 

 

 

 

 

 

Alien Isolation réconciliera les déçus de la dernière heure avec cet épisode haut en couleur, malgré quelques imperfections, les décors contribuent à l'immersion, on se croirait vraiment dans un vaisseau du type Nostromo, avec ses couloirs en enfilade et ses pièces de commandement ou ses laboratoires de tests et mesures..

Un petit regret sur la bande son, j'aurais bien aimé retrouver la voix originale de Sigourney Weaver, si caractéristique et si angoissante parfais. L'ambiance musicale contribue elle aussi à la réussite de la montée d'adrénaline et au cas où certains d'entre-nous l'auraient oublié, dans l'espace, personne ne vous entend crier et quelquefois, il est préférable de ne pas répondre à un appel de détresse.!

 

 

 

 

 

 

 

Test réalisé sur un PC Business/Gamer :

Proc. Intel Core i7 à 3,67 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - PNY-GeForce-GTX 680- 2 Go DDR5 - Écran Dell S 2742 L, de 1920*1080 - ratio de 16/9, options graphiques en élevées, SSD PNY de 480 Go + DD 1 To, sous Windows 7 Pro, Clavier Steelseries-Apex, Souris Gaming Epic Naga Chroma, Tapis de souris Steelseries rigide, Hub Roccat-Apuri. Ensemble audio Logitech 2.1- Z523. Casque-Micro SteelSeries H.





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