C’est ce qui ressort d’une étude menée par GlobalSign auprès d’un panel de 1000 personnes en France, utilisateurs d’Internet au quotidien. Aujourd’hui, les Français, quelles que soient leurs tranches d’âge ou leurs sexes, ont sensiblement le même niveau de prise de conscience.
GMO GlobalSign, Inc., autorité de certification leader et fournisseur de services de sécurité et de gestion des identités pour les sites e-commerce, les communications, la transmission de contenus et les interactions communautaires, présente aujourd’hui les résultats d’une étude qu’elle a menée auprès de 1000 utilisateurs français de communications électroniques.
Parmi les faits marquants qui ressortent de cette étude : une bonne information sur les dangers de piratage, une nette inquiétude quant à la protection de leur identité, un réel impact des actualités liées à l’espionnage sur les pratiques françaises, et des tiers de confiance qui les rassurent.
77,3% s’estiment être bien informés sur les risques de piratage, et 7,5% se disent sous-informés
La disparité entre hommes et femmes est comme pour l’ensemble des résultats de l’étude assez minime puisque le chiffre est de 6% pour ce qui concerne les hommes s’estimant mal informés et de 8,9% pour ce qui concerne les femmes.
Si l’on s’intéresse aux tranches d’âges, la proportion de population se disant mal informée va de 7,8% pour 35-54 ans à 7,3% pour les 18-34 ans.  Bien que 49% d’entre eux aient la conviction que leur identité n’est pas bien protégée, ils sont plus nombreux à avoir peur du vol de leur identité, ce chiffre s’élevant alors à 70,3%
Dans ce cadre, la différence de perception entre hommes et femmes est de moins d’un point. Au niveau des tranches d’âges, les plus de 66 ans sont plus inquiets sur le niveau de protection de leur identité, puisque 50,3% d’entre eux ne se sentent pas protégés, quand les plus confiants sont les 35-54 ans avec un taux à 46,3%.
Mais malgré cette conscience que notre identité est insuffisamment protégée sur Internet, il ressort une plus profonde inquiétude pour ce qui concerne le vol d’identité, puisque ils sont plus des 2/3 à le craindre. Les femmes semblent plus sensibles à cette crainte puisqu’elles sont 72,3% à avoir peur du vol de leur identité vs. 68,3% pour le panel masculin de cette étude. En revanche, pour ce qui concerne les tranches d’âges, aucune disparité de perception n’apparaît clairement.
75,4% des internautes indiquent avoir confiance dans un site sécurisé par un tiers de confiance
Ce qui rend finalement les internautes confiants pour Internet et notamment pour ce qui concerne le e-shopping, c’est la garantie proposée par des entreprises qui attestent de la sécurisation. Ainsi, 75,4% disent avoir confiance en un site ainsi sécurisé (74,8% pour les hommes contre 76% pour les femmes).
Lorsque l’on passe en revue les éléments qui rendent un site crédible en matière de sécurité pour l’internaute, il en ressort que :
• la caution d’un tiers de confiance (tel que GlobalSign) arrive de très loin en tête (75,4%)
• la présence des coordonnées claires de l’entreprise arrive ensuite (48,5%)
• la recommandation du site par un tiers (ami, collègue…) vient en 3ème position (38,4%)
« Ce que révèle surtout cette étude est la prise de conscience de plus en plus importante de la part des internautes français. Les différentes campagnes de sensibilisation ont ainsi bien joué leur rôle. », précise Ronald De Temmerman, directeur opérationnel pour l’Europe de GlobalSign. « Toutefois, il ne s’agit pas de peurs immodérées mais bel et bien de prise de conscience des risques liés à l’utilisation d’Internet. Alors que la connaissance des utilisateurs finaux en termes de sécurité ne cesse de s’améliorer, il est évident que le choix de prédilection des acheteurs en ligne se portera sur les sites qui ont fait l’effort de mettre en place une connexion sécurisée. »
Ronald De Temmerman complète : « Cette étude a également été menée dans d’autres pays d’Europe. Et comme en France il y a peu de disparités entre hommes et femmes, et entre les classes d’âges, de la même façon, au niveau européen, les résultats sont également plutôt unifiés ce qui indique la réalité d’une réelle communauté européenne des échanges électroniques ».
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