HomeFront : The Revolution : Test sur PC.

Date 30/5/2016 12:00:00 | Sujet : Jeux Vidéo

L'Amérique est à genoux... Des années de guerre absurdes et l'effondrement de l'économie plonge le pays dans un profond chaos. Pour la première fois de son histoire, son sol est occupé par une force militaire étrangère. On parle à l'époque d'une mission humanitaire... Mais la réalité est tout autre ! Comment en sommes-nous arrivés là ? Est-ce à cause d'un pays ou d'une entreprise ? Est-ce à cause d'un gouvernement ou d'une idéologie ?

 


Il fallait donc s’y attendre, des années de monopole industriel dans la haute technologie et l’inondation d’une nation de gadgets Hi-Tech, allait faire de l’Amérique, un continent d’assistés et le jour où tout s’arrêta, ce fut la guerre et la désolation.

 



Voici l'histoire d'APEX. Une histoire qui a commencé il y a près de 70 ans à l'autre bout du monde.

Autrefois berceau de l’indépendance, la « Grande » Philadelphie n’est plus que désormais un ghetto, cadenassé sous surveillance accrue de drones espions, assistées par des patrouilles blindées faisant régner l’ordre, la terreur, et écrasent d’entrée toute forme de contestation par la force.


Ses habitants autrefois si fiers vivent désormais dans la peur, contraints de collaborer, voire même de trahir pour survivre, leurs rêves de liberté depuis longtemps ont été oubliés.

Mais dans les paysages désertiques de la Zone rouge, les rues dévastées par les bombardements et les stations de métro abandonnées, la Résistance s’organise. Une guérilla qui, animée par une volonté inébranlable, a décidé de lutter pour la liberté et déclenche la deuxième Révolution américaine.

Voilà, ça c’est sur le papier, ou l’effet marketing si vous préférez, on nous promet : monts et merveilles et au final, la mariée est borgne et dans un fauteuil roulant, mais cela n’empêche pas l’amour, alors il en faudra de l’amour.

 



La cinématique d’introduction, va vous scotcher, une montée en puissance des « Nordkos » et la domination/soumission de l’Amérique. Uchronie me direz-vous ? Pas si sûr en examinant les faits et en suivant les actualités.

Comme dans toute invasion, car ici il s’agit bien de cela, les Nordkos font régner la terreur dans la population, quant à ceux qui ne se soumettraient pas, les coups pleuvent comme une pluie torrentielle d’Aout et les exactions des soldats contre le peuple ont la bénédiction des dirigeants de l’APEX, nouvelle maîtresse du moment.

Mais il ne faudrait pas croire que la situation perdure, du peuple opprimé, une clameur monte, un « messie » viendra libérer la nation, fort de cet élan, la résistance s’organise et évidemment, le but sera de jeter l’envahisseur au-delà des frontières du pays en le harcelant de toute part.

Ben Walker, le messie de la résistance, fera long feu, et sera réduit au silence par la milice gouvernementale et embrigadé. Et devinez quoi, c’est donc à vous que revient la lourde tâche de non seulement libérer Ben Walker, mais aussi de rendre coup pour coup aux Nordkos pour leurs infamies commises en réorganisant la résistance.

 



Homefront: The Revolution est un jeu de tir en vue subjective dans un monde ouvert, au cours duquel vous devez mener la Résistance lors d’une guérilla face à un ennemi supérieur en tous points.

Dans ce monde ouvert et dynamique répondant à la moindre de vos actions, vous devrez insuffler un esprit de rébellion dans les rues de la ville, ralliant les citoyens à votre cause et transformant l’occupation en révolution.

Mais l’ennemi a l’avantage : technologies de pointe, puissance de feu, blindés et soutien aérien. Vous devrez apprendre l’art du combat urbain (embuscade, sabotage, piratage, infiltration, camouflage), et livrer une bataille acharnée à travers les banlieues ravagées par les conflits de Philadelphie.


Lors de vos promenades en ville et dans les régions voisines, l’atmosphère de cataclysme se veut omniprésente, une espèce de « Fallout » à la sauce « The Division », le tout baignant dans un monde où la technologie a pris le pas sur l’Homme.

Au fur et à mesure de votre progression, la vie américaine sous l’occupation des Nordkos a de quoi déprimer tout un régiment de Hussards, une ambiance lourde et pesante des quartiers où les drones sillonnent le ciel et tirent à vue, il vous faudra donc jouer avec le décor pour remplir vos missions, quête principale et quêtes secondaires à ne pas négliger

 



Le plus dur sera de motiver la « populace » qui tremble pour un oui ou un non, et la pauvreté des quartiers, où respirent la désolation et les ruines, auront un impact sur votre moral, car à côtoyer la même misère tout au long de votre chemin, a de quoi faire opter pour une cure intensive de Xanax. Seuls quelques quartiers devraient vous regonfler, il n’y a pas de guerre proprette.

Mais entendons-nous bien, toute cette misère et désolation accentuée ne font que renforcer l’immersion et votre ténacité à jouer votre rôle de résistant en tant que chef, car vous avez un seul but et rien ne pourra vous en détourner.

Ainsi, pas après pas, quartier après quartier avec l’aide de la résistance, un seul compagnon à la fois, il vous faudra gagner vos galons de résistant et gagner la confiance des chefs en place.

Libérez les Check-point en tuant les militaires Nordkos. Bon, pas de grandes révolutions donc, sans faire de mauvais jeu de mots, mais Homefront The revolution vous poussera à survivre devant les hordes d’ennemis, alors gérez bien vos munitions, un manque et si vite arrivé.

 



Jouez les charognards sur les cadavres, alliés ou ennemis et raflez tout ce que vous pouvez trouver, ne négligez pas non plus d’explorer le moindre recoin, car des trésors y sont cachés, ils deviendront monnaie d’échange pour vos achats d’armes, d’armures, d’équipements, etc. remplissez des missions, touchez des récompenses et forgez-vous un personnage fort et robuste, vous en aurez besoin.

Dans certaines missions, la résistance libérera des planques pour votre progression, alors profitez-en pour dépenser vos deniers durement acquis et combinez arme et équipement pour de meilleures sensations et de supériorité sur le terrain.

Alors, entre FPS, infiltration et RPG, « Homefront The revolution » devrait tirer son épingle du jeu, car même si les paysages ne se renouvellent pas, l’ambiance nauséabonde de la désolation se veut renforcée par l’ « impitoyabilité » (oui je sais, ce mot n’existe pas), de l’ennemi, qui ne vous fera aucun cadeaux, surtout que ce sont de fins limiers à la vue perçante d’un aigle et si vous faites du tourisme, il vous en coûtera.

 



Tuez vite, bien et en silence, tout en profitant des nombreux hangars à fouiller pour vous cacher et au besoin, tendre des embuscades. Choisissez bien vos armes de destruction, car dans l’arsenal de la résistance, le choix se veut pléthorique. Pistolet, fusil d’assaut, LRAC, arbalète, fusil à pompe, etc. seront de précieux atouts.

Les amateurs de « Craft » devraient être aux anges, tout comme dans The Division, ils pourront customiser leur équipement. (Lunette, visée laser, trépieds, etc.).

Je vous conseille d’opter le plus rapidement pour une visée laser, car la visée sans, se veut des plus catastrophiques et il ne sera pas rare de louper une vache dans un couloir car le réticule n’est pas toujours présent, alors que le viseur laser corrigera légèrement ce défaut.

Sinon, si vous préférez faire du dégât de grande envergure, utilisez les cocktails Molotov, que vous pourrez même fabriquez à la volée.

Homefront The revolution est un open-World, donc la carte des régions est plutôt grande et rien ne vous empêche de folâtrer d’un quartier à l’autre, mais c’est grand, alors la marche à pieds n’est pas de mon ressort.

Vous pourrez donc piloter une moto de trial par exemple, mais attention, sur PC, cette conduite n’a pas été optimisée, que s’en est pénible de conduire, donc, il vaut mieux continuer à pieds.

 



Homefront The revolution aurait mérité une sortie différée, afin d’être un peu plus soigné, car la licence en vaut la peine, dommage du déséquilibre entre les quartiers et la modélisation des environnements, cela aurait pu être peaufiné.

Mais soyons clair, la campagne « solo » devrait vous occuper pour une dizaine d’heures et malgré ses imperfections, j’ai eu plaisir à y jouer, même si les graphismes ne rendent pas hommage à la puissance de mon PC, ils sont beaux et propres. Il vous faudra quand même une grosse machine pour en tirer une pseudo-substantifique moelle.

Quand on est dans l’action, le jeu tient son pesant d’argent, car on se surprend à vouloir remplir et empiler les étapes et à trucider du Nordkos, et moi, quand j’ai du plaisir à jouer, je suis un joueur content. En mode coopération, vous pourrez former votre propre cellule de résistance aux côtés de vos amis, et vous imposer parmi les Héros de la révolution.

 

 

Test réalisé sur un PC Business/Gamer :

Proc. Intel Core i5 à 3,30 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - Carte Graphique MSI-GeForce-GTX 980- 4 Go DDR5 - Ecran AOC Incurvé 35" - 21:9 en 2560*1080*160 - SSD Crucial M550 de 512Go + DD 1 To - Windows 10 Pro en 64 Bits - Clavier Steelseries-Apex - Souris Gaming Razer Epic Naga Chroma - Tapis de souris Steelseries CoD BO II - Hub Roccat-Apuri - Ensemble audio Logitech 2.1- Z523Casque-Micro SteelSeries H- sans-fil.

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