The Witcher 3 : Blood & Wine, test PC

Date 20/6/2016 12:00:00 | Sujet : Jeux Vidéo

The Witcher-3 consacrait de nouveau les petits gars de CD-Projekt Red, décidément, ceux-là savent faire du jeu vidéo et apportent toujours du plaisir aux joueurs. Le DLC Heart of Stone, 1er du nom se voulait dans la parfaite lignée et continuité du jeu de base, pas de haut, pas de bas, alors avec le 2eme DLC Blood & Wine, je souhaitais une fin grandiose pour la saga de mon sorceleur préféré. Gerald le pourfendeur de démon méritait bien une retraite au soleil. Du pain, du vin, des femmes et des combats, The Witcher 3 Blood & Wine, est-il la conclusion que j’attendais. ?

 


Quand on reprend les rênes d’ Ablette su sorceleur de The Witcher 3, autant le dire tout de suite, les graphismes du jeu et les effets spéciaux de lumière assurent le régal de ma machine, c’est gargantuesquement magnifique que l’on s’arrête en cours de randonnée pour admirer chaque détail, un ravissement pour les yeux et entre-nous, le soleil et les paysages des environs de Toussaint, la Sodome et Gomorrhe de la Contrée, tranche littéralement avec les régions du Nord, froides et humides.

 



C’est donc dans cette région que Gerald entend prendre du bon temps, terminée la course dans la lande à pourfendre des démons et à aider la veuve et l’orphelin, Gérald après toutes ces années de tuerie de masse et de son corps marqué à jamais par l’acier des épées ou la corne de monstres, aspire à un peu de tranquillité et de sérénité, à déguster du vin et à jouer au jeu de la séduction.

Bien sûr, ça c’est la retraite idéale, le rêve de tout un chacun, et il parait juste que notre sorceleur y accède sans restrictions. Mais ne rêvons pas, le bruit des épées, des os qui se brisent pour les cognées ou le bruit fracassant des sorts de feu qui font partie de la vie de notre chasseur, risqueraient bien de lui manquer.

Et comme par enchantement, Gerald devra reprendre du service, car une bête monstrueuse et mystérieuse rode et sème la terreur dans la Contrée. Il n’en faut pas moins à Gerald pour apporter son aide aux plus nécessiteux, ce 2eme volet, apporte non seulement une nouvelle quête principale riche en rebondissements mais aussi son lot de quêtes secondaires, avec le retour inattendu de personnages bien connus.

 



Affûtez votre lame d’argent et révisez vos sorts, vous en aurez besoin, Toussaint n’est pas forcément la ville idyllique que l’on croit.

Toussaint, la vie de s’insouciance se veut loin des préoccupations de la guerre qui fait rage dans les autres duchés, c’est surtout de par son statut que cette ville se veut quasiment intouchable par quelle que soit la convoitise, en effet, Toussaint fourni à tout un chacun le vin qui va l’enivrer, alors, tuez la poule aux yeux d’or, serait une ineptie.

C’est la princesse Anarietta (Anna henrietta) qui règne sur le duché, avec comme armée les différents aventuriers et autres chevaliers qui viennent dans la région, et c’est au travers d’un message de détresse sur le tableau d’affichage de Velen que Gerald accepte une dernière mission. En effet on requière la présence d’un sorceleur, car une bête immonde sème la terreur et la désolation.

Si les habitants de Toussaint vivent dans l’insouciance la plus totale, l’apparition de cette créature maléfique, pose le problème de son éradication et surtout d’élucider son mystère, car la bête ne laisse aucune chance à ses victimes, à croire qu’elle est passée dans l’art de tuer avec préméditation et méthode, un tueur de l’ombre qui ne laisse que des cadavres atrocement mutilés dans son sillage et surtout aucune traces.

 



Bien sûr, tout le monde pense que sous ces travers, il y a comme une odeur de soufre et de magie noire et chance pour Gerald, il ne sera pas seul dans sa quête, heureusement d’ailleurs, car l’ennemi fait preuve d’une intelligence hors pair et il faudra toutes les ressources à Gerald, aidé de ses coéquipiers pour percer au grand jour ce mystère diabolique.

On se rassurera aussi, si la quête principale va vous occuper un bon moment, vous aurez aussi de quoi faire avec les quêtes secondaires et là encore une fois, les petits gars de CD Projekt Red n’ont pas fait dans la dentelle, à elles seules, ces dernières vont vous occuper aussi pendant très longtemps. Et tout sera prétexte à vous faire faire des tours et des détours pour visiter d’autres sites et rencontrer de nombreux PNJ, tout aussi intéressants.

Une chose se veut certaine, les quêtes secondaires bénéficient également d’un très grand soin apporté à leur écriture mais aussi à leur vision, de nouvelles contrées, riches en couleur et en intérêt que l’on se surprend encore à s’arrêter pour faire une pause et se laisser bercer par la magnificence des lieux haut en couleur, alors à ce stade, sachez que Blood & Wine est à lui tout seul un livre entier de belle écriture et que vous n’aurez qu’une seule envie, dévorer du terrain, porté par l’intérêt des missions sans jamais vous lasser.

 



On saluera aussi les nombreux clins d’œil de CD projekt Red aux prémices de la saga, un doux rappel pour ceux qui auraient zappé les épisodes précédents, en les invitant à se replonger dans les hauts chapitres de l’histoire de The Witcher.

Pour ce dernier opus, CD Projekt Red a mis les petits plats dans les grands, si bien qu’ils débordent de nouveautés, à croire que tout a été refait de A à Z et de 0 à 9. Ainsi, exit le bazar des menus pour l’inventaire et consorts, tout semble d’un seul coup, intuitif et ergonomique, si bien que naviguer dans les différents panneaux de contrôle s’avère des plus agréables, de la fenêtre de butin, en passant par l’interface à proprement parlé, cet opus est royal. Et champagne dans les coupes, s’il vous manque des ingrédients, les marchands les ont.

Ainsi, dorénavant, inutile de retenir les listes d’’ingrédients ou de composant pour réaliser des potions, vous saurez en un instant ce qu’il vous manque

 



De plus pour ceux qui trouvaient encore à y redire, la MàJ 1.2 apporte également son lot de réjouissances comme dans le DLC, une aubaine donc pour les joueurs qui montrent une fois de plus que CD prjekt Red ne se moque pas de ses joueurs. Même le jeu du Gwynt a eu droit à ses cosmétiques, personnellement, je ne joue pas à ce jeu, je suis trop pris par l’aventure, les batailles et à courir les jupons.

Si vous souhaitez exploiter à fond ce DLC, sachez que chaque recoin du jeu, regorge de trésors en tout genre et si vous aimez les armes, les armures et les compétences des différentes Ecoles de Sorceleur, alors vous serez aux anges, les nostalgiques devraient également pouvoir se mettre en quête de la fameuse armure de Gerald du temps jadis.

Il fallait bien tout ça pour venir à bout du nouveau bestiaire, plus stupéfiant que celui des épisodes précédents à l’instar de la vermine qui grouille à Toussaint comme la Brouxe ou les Ekinoppyres, dont le niveau de difficulté va vous donner l’occasion d’affiner votre stratégie de combat, car seules les armes ne pourront faire face à toutes ces immondices belliqueuses aux baisers mortels.

 



Pour les aguerris des sorts d’arcane, qui jouent dans les hautes sphères, ils remarqueront que de nouveaux emplacements font leur apparition. Quatre cases supplémentaires, mais attention, cela vous coutera un bras et un œil et surtout des mutagènes supérieurs, autant le dire tout de suite, c’est plutôt réservé à une certaine « élite », mais si jouissif comme le sort d’explosion des ennemis qui ravira les amateurs de boucherie.

Qui aurait pu le croire et l’imaginer, Gerald de Riv en propriétaire terrien, lui le sorceleur qui a du mal à rester figé dans un endroit, voire même à s’engager durablement dans une relation, fusse t’elle avec la sulfureuse Yen, et bien CD Projekt Red va encore vous surprendre, car si vous remplissez une certaines quêtes, indissociable de la quête de la bête, vous recevrez en dotation, une propriété des plus luxueuses, où Gerald pourra même se pencher sur la culture du raisin. Ce sera donc son havre de paix où le sorceleur pourra s’adonner au « Home staging. »

Gerald de Riv devrait donc enfin trouver le repos tant mérité auquel il aspirait en secret. Le domaine se voulant assez spacieux au beau milieu d’un cadre enchanteur, notre sorceleur pourra à loisir, héberger ses amis, ses conquêtes et au besoin, s’adonner à la révision des sorts et à la confection de nouveaux élixirs et autres breuvages magiques.

 



Comme j’aime à le dire souvent, ce qui fait aussi l’attrait d’un jeu vidéo, passe par les graphismes et là encore CD Projekt Red a su sublimer les graphismes, haut en couleur, décors et costumes magistraux, paysages où respire la sérénité et pousse à la contemplation sur la renaissance italienne.
Comme toujours dans la saga, la musique de fond sait prendre aux tripes et varie au grès des situations, les voix françaises collent parfaitement aux personnages.

The Witcher 3 Blood & Wine scelle à jamais la consécration de CD Projekt Red, au rang de maître du jeu.

Gerald le sorceleur de The Witcher, c’est un peu comme le Garde des Ombres de Dragon Age, ou comme le Cdt Shepard de Mass-Effect, un personnage haut en couleur qui a su faire vibrer en nous cette passion de l’aventure et du combat du Bien contre le Mal, un personnage profondément humain, animé par cette fougue de vouloir apporter au monde le bonheur qu’il mérite, même si certains choix ou certaines décisions ont un impact terrifiant de par leur conséquences, il restera dans la mémoire des joueurs, gravées en lettres étincelantes..

 

 

Test réalisé sur un PC Business/Gamer :

Proc. Intel Core i5 à 3,30 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - Carte Graphique MSI-GeForce-GTX 980- 4 Go DDR5 - Ecran AOC Incurvé 35" - 21:9 en 2560*1080*160 - SSD Crucial M550 de 512Go + DD 1 To - Windows 10 Pro en 64 Bits - Clavier Steelseries-Apex - Souris Gaming Razer Epic Naga Chroma - Tapis de souris Steelseries CoD BO II - Hub Roccat-Apuri - Ensemble audio Logitech 2.1- Z523Casque-Micro SteelSeries H- sans-fil.





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