Le nouveau leitmotiv de la Commission Européenne contre Microsoft consiste à dénoncer une fois encore la main mise de Microsoft sur les applications intégrées au sein de ses systèmes d'exploitation, la Commission pourrait exiger du Géant des Logiciels d'intégrer alors tous les navigateurs du monde.
Fort de sa position sur la planète PC, Microsoft offre à ses clients des logiciels tiers au sein de Windows à l'instar du lecteur de média, de la messagerie instantanée et du navigateur Internet, ces applications en natif seraient alors un frein pour la concurrence. Dernièrement Opera Software a porté plainte contre Microsoft pour concurrence déloyale au sujet du navigateur Internet Explorer en natif dans Windows. Suite à de multiples procès qui ont coûté des millions d'euros aux contribuables européens, Microsoft a été obligé de proposer une version européenne de Windows, le fameux Windows N, un Windows sans le Média Player pour laisser le champ libre aux concurrents de voir par le biais des internautes, leurs logiciels installés en lieu et place du WMP. 
D'un autre côté l'intégration d'Internet Explorer au sein de Windows, pose un problème à Opera qui a entamé des poursuites, dans la foulée, la Fondation Mozilla emboîte le pas d'Opera pour dénoncer l'abus de pouvoir de Microsoft. La Commission Européenne qui a déjà touché des millions de dollars de Microsoft suite à des amendes, entend récidiver avec cette affaire d'Internet Explorer et pourrait exiger de Microsoft la possibilité à l'acheteur de Windows d'avoir en natif tous les navigateurs du monde intégrés. De son côté le roi des moteurs de recherches qui vient de proposer son propre navigateur Google-Chrome veut aussi être de la partie et montre du doigt l'hégémonie d'Internet Explorer, cette intégration est un avantage déloyal sur les autres brouteurs. Actuellement Internet Explorer domine toujours le marché avec 67 % de part, suivi par Firefox et ses 22 % de part, quant à Google-Chrome, ces 1.2 % donnent de grands espoirs à l'acteur mondial du Web 2.0. Cette montée en puissance des navigateurs tiers, montrent bien l'intérêt des internautes pour des brouteurs modernes et innovants. Ce qui nous fait penser alors, que l'intégration d'Internet Explorer au sein de Windows ne freine pas la concurrence, au contraire vu les performances du navigateur Redmondien, les internautes ont eu vite fait en l'espace de 2 années de préférer Firefox, Google-Chrome à Internet Explorer. L'intégration d'une application au sein d'un système d'exploitation ne garantie pas son utilisation et sa pérennité, sinon comment expliquer alors la montée en puissance de logiciels tiers. Ce n'est pas l'intégration d'une application au sein de Windows qui fait concurrence aux applications tierces, mais l'immobilisme et la frilosité des utilisateurs qui sont un frein
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