Snakebyte : Souris Mouse: Ultra : La souris Gamer.

Date 7/6/2022 12:00:00 | Sujet : Dossier

Apres avoir parcouru des kms sur le Tapis de souris RGB Ultra de Snakebyte avec mes souris habituelles (Riva 500 de Steelseries pour la bureautique et la Razer Naga Chroma pour le JV), il me fallait une prise en main de la célèbre souris haut de gamme de Snakebyte, la Game-Mousse ultra.

 



Alors, autant vous le dire, le concepteur allemand n’a pas fait dans la dentelle, tant au niveau du « packaging » que sur l’esthétique de la souris, de sa prise en main et de ses réglages pour les plus « maniaques » comme moi.


Mais avant d’apprécier cette souris de course, et même si Windows reconnait les siens entre mille, je préfère toujours charger le logiciel constructeur, alors télécharger le logiciel (il vous faudra un logiciel de compression/décompression, car le fichier a été compressé en .rar) et branchez le mulot sur un port USB de libre sur votre PC.


Le packaging s’apparente à un coffre, il faut ouvrir la porte et la souris se dévoile, l’envie de la saisir étant plus grande que le respect de l’emballage, il sera sacrifié sur l’autel de l’empressement.

Avant de vous lancer dans le JV ou simplement dans la lecture de vos fichiers, faites les réglages de bases de votre nouveau mulot, d’abord les performances, « Gamer d’un jour, Gamer toujours. »

Revue en détail du panneau de configuration :

 



1 Fonction : pour configurer l'action des boutons (pouvant être lié à un profil)
2 Performance : pour personnaliser les 7 niveaux de la sensibilité et le taux de rafraîchissement de la souris (125, 250, 500 et 1000).
3 Eclairage : pour choisir les couleurs (la souris étant par défaut jaune), et l'effet (uni fixe, arc-en-ciel, aléatoire et RVB, sur 16,8 millions de couleurs différentes.), avec la possibilité de rattacher ce choix à un profil.
4 Réglages : pour changer la langue et restaurer les paramètres d'usine.

Pour les puristes comme moi, il fait bon avoir des profils attitrés ( un nom associé à des jeux ou des applications

Le plus important résidant dans la vitesse de résolution, et là, le concepteur propose l’Himalaya, enfin le sommet si vous préférez, pour culminer autour des 16.000 Dpi/PPP, s’étalant avec une plage de réglages sur 7 positions en natif.

Sachez que plus vos Dpi influence sur la vitesse du curseur de la souris, alors pour le JV, qui requière souvent des déplacements rapides, il faudra monter cette résolution, pour tant soi peu que vous en maitrisiez le contrôle, pour vous guider d’ailleurs, sur le côté gauche de la souris, des barres lumineuses vous indiquent le changement de résolution.

Le nec plus ultra consiste entre une bonne combinaison : texture du tapis et patin de glisse de la souris, mais ça, c’est surtout aux gouts de chacun, mais si ça frotte trop, alors monter la résolution pour obtenir un confort de glisse permettant le meilleur ratio.

 



Le dos de la souris embarque une commande de réglage à la volée de la valeur de vos Dpi préférés (voire interface du logiciel fabricant pour le réglage), pour moi c’est plutôt vers les 3000, ce juste milieu me convient parfaitement, tant pour la bureautique que pour le jeu.

Avec les années de pratiques du JV, j’ai pallié tous ces réglages pour un seul en pleine harmonie avec ce que je fais, toutes mes souris ont été équipées de patins en céramique, car c’est toujours la croix et la bannière quand on veut rééquiper ses mulots de patins silicone/téflon neufs.

Par contre ici, je me dois de saluer l’initiative technique dans le changement des patins de cette mousse Ultra, en effet, les patins magnétiques peuvent sortir de leur logement, pour se repositionner alternativement en des patins téflons ou métalliques

La céramique étant quasiment inusable et la glisse optimale quelle que soit la structure du tapis, c’est pour cela que je dépasse rarement les 3000 Dpi en résolution, par contre, je vous l’accorde, pour les JV de shoot, il vaut mieux une résolution autour des 400/800 Dpi.

Autre petite astuce que je vous livre aussi, je calque ma résolution de souris, sur celle de mon écran panoramique AOC, cette valeur se veut la meilleure pour mon style de jeu, FPS, STR, RPG, petit regret avec la souris de Snakebyte, il n’y a que deux profils enregistrables, il m’en faudra au moins 4, pour parfaire mes exigences, mais ça aussi, c’est parce que je suis un « vieux maniaque ».

 



Pour obtenir votre meilleur compromis, testez les différentes valeurs de résolutions proposées, de 400 à 16.000 dans ce cas-là. Pour les jeux de tir, vous devrez choisir la bonne résolution pour des tirs en pleine tête et sans bavure.

Alors tordons le cou à une légende urbaine, et sachez qu’une souris avec une valeur astronomique de DPI élevée, ne répond pas forcément au critère de « meilleure », par contre, elle offre une plage plus grande de réglages et bon nombre de joueurs en tireront « la substantifique moelle », comme me disait mon maitre.

Pour parfaire le bon ratio de la résolution optimale du mulot, sachez que la Mouse Ultra de Snakebyte, embarque un set de poids ( 4 pavés identiques, et inutile de sortir le burin et le marteau, il suffit juste de pousser les poids pour les extraire de leur logement), au sein même de la souris, à vous de tester le bon compromis, entre poids et vitesse de votre souris.

Pour ma part, je conserve les poids d’origine du concepteur, car une souris trop légère posera des problèmes de maniabilité, aussi je préfère donc jouer avec la valeur Dpi pour optimiser ce rapport de poids/ puissance.

La prise en main de la souris se fait naturellement, la main épouse la souris pour la recouvrir entièrement et les doigts tombent aux bons endroits : Clic G, Clic D, page suivante/précédente et changement de résolution.

 



Toutefois, à mon gout, la Mouse Ultra ne fait pas partie des souris callipyges et plantureuses à la Rubens/Botero, ainsi le petit doigt traine sur le tapis, et le creux de la main pas assez accentué, contrairement à ma Naga Chroma dont la main repose entièrement sur la souris, sans accroche du tapis.

De chaque côté de la souris, deux surfaces granuleuses permettent un maintien optimal de la souris, notamment dans son repositionnement, quand on parcourt de grandes distances sur le tapis de souris.

Sans vouloir faire de discrimination, aujourd’hui tout peut être mal interprété et une « fatwa » déclenchée, la Mouse Ultra se destine avant tout aux droitiers, la majorité des joueurs et même chez mes amis les gauchers, une souris pour droitier leur convient aussi.

Alors soyons clairs, francs et précis, le Gamer que je suis, opte toujours pour du filaire, même si le sans-fil a fait des progrès, pour mes souris, je ne veux que du filaire, cela tombe à merveille, la Mousse Ultra de Snakebyte possède un fil de 1.5 m.

Les amateurs de personnalisation seront aux anges, car avec ce mulot, Snakebyte permet sur justificatif de recevoir une autre coque de souris, personnalisée, sans supplément de cout du prix initial de la souris, soit moins de 80€.

Agréablement surpris par cette souris de compétition que face à la meute de ses concurrents, la Snakebyte Mouse Ultra trouve sa place sur votre bureau.

 





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