Le jeu vidéo a pris une telle ampleur que nos chercheurs y voient l’antéchrist de notre belle jeunesse, je parle ici des adultes en miniatures âgés de 8 à 16 ans, qui s’enflamment pour un « oui » ou pour un « non ».
Le psychologue social Tobias Greitemeyer a analysé les causes à effets sur les joueurs et non joueurs de FPS –jeu de tir à la 1e personne.
Les jeux impliquant de la violence favorisent-ils l'agressivité chez ceux qui y jouent et leurs amis deviennent-ils également plus agressifs, même s'ils ne jouent pas ? 
Le nombre de personnes jouant à des jeux vidéo a augmenté régulièrement, et la pandémie a offert à de nombreux joueurs encore plus d'opportunités.
Beaucoup de ces jeux impliquent des contenus violents, et les opinions sont partagées quant à savoir si cela nourrit l'agressivité - même dans les cercles de recherche, il n'y a pas de consensus définitif.
Si certains affirment que ceux qui jouent à des FPS deviennent plus agressifs, d'autres pensent qu'ils peuvent faire la distinction entre le monde réel et les jeux vidéo. Une troisième opinion parle d'un effet cathartique, selon lequel la violence médiatique réduirait les impulsions agressives. Tobias Greitemeyer, psychologue social spécialisé dans la recherche sur les médias à l'Université d'Innsbruck, affirme que les jeux vidéo contenant de la violence augmentent l'agressivité. En 2014, il a publié une méta-analyse pour montrer que cet effet, bien qu'il ne soit pas encore massif, existe réellement.
Greitemeyer a commencé par étudier l'aspect prosocial moins souvent considéré : sa recherche a montré que les joueurs PC qui aident des personnages virtuels seuls ou en équipe sont également plus disposés à aider dans le monde réel, produisant ainsi un bénéfice social.
Dans un projet de suivi, qu'il a récemment achevé, il a étudié le potentiel agressif des jeux vidéo. Pour ce faire, le psychologue a posé une question complexe en deux étapes :
« Les phénomènes sociaux sont contagieux. Je me demandais si les effets des jeux vidéo sont également contagieux ». Au premier niveau de contagion, cela signifierait que si vous connaissez quelqu'un qui joue à des jeux vidéo agressifs, vous avez probablement tendance à jouer aussi et à devenir plus agressif.
Mais Greitemeyer a émis l'hypothèse qu'il pourrait y avoir un deuxième niveau de contagion : « Et si mon ami joueur de jeux vidéo devenait plus agressif : est-ce que je deviendrais alors plus agressif aussi, même lorsque je ne joue pas ? ».
On dit beaucoup de choses sur le JV, mon ami @Yann Leroux me le disait, le JV ne rend pas idiot et je rajouterais qu’il favorise aussi la socialisation.
L’important étant de relativiser et d’avoir une bonne hygiène de vie avec des phases de JV, de lectures et de discussion avec les aînés et c’est aux parents à jouer les maitres du Donjon.
Alors non, le JV ne rend pas agressif ou asocial, même si je perds, mais bon, faut pas faire chier, hein ! Ok !.
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