Notre jeune génération qui est venue au monde avec un PC portable et un baladeur numérique dans le berceau pense que tout ce qui circule sur le Net est gratuit, et bien non, qu'on se le dise, la notion de Propriété Intellectuelle n'est pas un vain mot et les ayants-droits (ceux qui vivent de leur Propriété Intellectuelle) n'entendent pas céder une once de terrain sur cette question.
Par propriété intellectuelle, on entend les créations de l’esprit : les inventions, les oeuvres littéraires et artistiques, mais aussi les symboles, les noms, les images et les dessins et modèles dont il est fait usage dans le commerce.
La propriété industrielle d’une part, qui comprend les inventions (brevets), les marques, les dessins et modèles industriels et les indications géographiques.
Le droit d’auteur d’autre part, qui comprend les oeuvres littéraires et artistiques que sont les romans, les poèmes et les pièces de théâtre, les films, les oeuvres musicales, les oeuvres d’art telles que dessins, peintures, photographies et sculptures, ainsi que les créations architecturales.
Les droits connexes du droit d’auteur sont les droits que possèdent les artistes interprètes ou exécutants sur leurs prestations, les producteurs d’enregistrements sonores sur leurs enregistrements, et les organismes de radiodiffusion sur leurs programmes radiodiffusés et télévisés, dixit l' Organisation Mondial de la Propriété Intellectuelle.
Pour les extraterrestres qui débarqueraient sur terre, qu'ils sachent qu'il n'y a pas que Toutefois, même si le choix existe, à ce jour l'utilisateur néophyte peut opter pour du PC sous Vista, du PC sous XP, du PC Linux et du Mac, sans oublier les PC sans OS, mais les diverses études le montrent, c'est Windows que l'on pirate et pas Mac OS/X et sûrement pas Linux, alors en toute légitimité on se posera la question :
Mais Pourquoi donc pirater Windows :
Alors qu'ils existent moult alternatives de plus en plus crédibles et conviviales à Windows, c'est Windows que l'on pirate, on trouve même sur les marchés de Printemps de Tokyo des versions de Windows Vista pour à peine quelques euros (enfin convertis dans notre monnaie).
1/ On pirate Windows à cause de son prix :
Effectivement, le prix de l'outil informatique (ici le logiciel) en est son vrai problème :
Windows Vista vaut de 100 à 500 euros suivant les versions de la Basique à l'Ultimate
Windows XP + SP2 vaut 230 euros
Les OEM de Windows meilleur marché valent aussi quelques dizaines/centaines d'euros
Mac OS/X 130 euros
Linux (on parlera ici en terme générique qui englobe les distributions : Ubuntu - Mandriva - Debian - Knoppix - etc.) ça c'est gratuit.
Il ne viendrait à l'esprit de personnes de pirater un produit gratuit.
Imaginez, un seul client pour Windows, son prix serait exorbitant, pour la simple et bonne raison que vous seriez le seul à payer l'intégralité du développement, soit un prix de plusieurs milliards de dollars.
Microsoft éditeur de logiciels est avant tout une société commerciale, le profit règne en maître et pour toucher toutes les couches de consommateurs, ajuste ses prix en fonction de sa clientèle, cela paraît injuste, mais notre marché repose sur un tel système économique
Les monsieur Jourdain du PC (vous et moi) achètent au prix fort, les PME et PMI achètent un autre prix, les quotas comme on les appelle, l'Enseignement/Administration achète avec des rabais de 60 à 70 % du prix de base, une politique de Microsoft de favoriser l'enseignement entre autres.
Quant aux autres, quel que soit leur prétexte (manque d'argent, etc.) ils piratent une version de Windows, au lieu de télécharger une distribution gratuite, de toute façon, ils n'auraient jamais acheté une vraie version de Windows, ils veulent faire comme leur copain, avoir Windows, on se sent moins seul.
2/ La renommée d'un produit :
En quelque sorte, les grands penseurs du marketing, quels qu'ils soient d'ailleurs sont partis d'un axiome séculaire, un produit cher reste forcément meilleur qu'un produit gratuit. Cet adage a encore ses adeptes et se vérifie aussi dans le temps.
Le gratuit demeurant synonyme de mauvaise qualité, ou alors cache dans son sein, un vice, à fortiori s'il est gratuit c'est qu'il n'a pas trouvé de clients potentiels, vu son peu d'intérêt et ce, ça aux yeux des plus intéressés, particuliers et/ou PME/PMI../../../p>
C'est vrai pour certains produits libres /! combien d'entres-eux aurait trouvé une application commerciale s'ils n'avaient pas été gratuits ? Mais c'est aussi une question d'appréhension et d'éthique, des facteurs décisionnels si vous préférez.
Décidément c'est le prix qui fait la différence. Les Fashion-Victimes en sont friandes.
Les éditeurs tiers du monde informatique pratiquent la même politique que Microsoft, à l'instar de PhotoShopPro qui coûte la peau des fesses pour les PME/PMI, avec un prix hallucinant de 1100 euros avec des corrections saisonnières .
Les amateurs éclairés se contentant et à juste titre du PhotoShop Element pour moins de 90 euros, sans compter les versions piratées de PSP qui circulent même chez les étudiants fauchés et chez les autres.
Alors qu'il existe The Gimp, gratos ! Ou encore Paint.Net
3/ Des parts de marché en plus :
En termes de retombées marketings, un produit gratuit ne rapporte rien, voire même coûte de l'argent notamment en raison de son déploiement.
A défaut d'un produit gratuit, mieux vaut le démocratiser en déclinant son prix pour qu'il soit accessible à tous.
Le revers de la médaille reste qu'il attirera néanmoins les tricheurs et les menteurs qui voudront profiter du produit sans le payer.
Le piratage encourage surtout le gain des parts de marché pour les éditeurs, les tricheurs et les menteurs contribuent donc à être les meilleurs ambassadeurs de Microsoft par leurs actes délictueux.
Par cet acte de piratage, ils encouragent et "forcent" donc l'utilisation du produit de Microsoft, ils craquent la (pseudo) protection et revendent à leur entourage le précieux Windows ou Office, pour le prix du CD ou du DVD vierge.
Ils font donc, ce que l'on appelle du marketing viral, une forme de marketing qu'a choisi Firefox pour s'installer sur le poste de l'utilisateur, mais là c'est du vrai marketing viral poussé par une communauté d'aficionados qui ont goutté au produit et quand la cuisine est bonne, on doit le faire savoir.
Plus il y a aura de piratage de Windows ou d'Office et à plus les utilisateurs se tourneront vers des versions licites de leurs produits, ne serait ce que pour profiter des bonus, sans compter que les protections se renforceront.
Et puis craquer une nouvelle version d'un éditeur renforce la notoriété du pirate qui va de ce fait, distribuer le "crack" à ses compères pour ne pas qu'ils soient en reste !
Le serpent qui se mord la queue, quoi !
4/ Autres considérations :
En réalité, on ne pirate que des produits de qualité, à l'instar de ceux des Cartier, Armani et autres Minneli en tout genre, car ils font envie.
Ces produits ont donc de la notoriété sur le marché et font preuve de référence, à l'instar de Windows et d'Office, qui couvrent 95 % de notre belle planète.
On pourra alors considérer que Windows et Office restent des produits de qualité et qu'ils sont devenus de véritables incontournables du monde informatique.
De plus et ce, malgré la compatibilité qui existe entre les formats de Microsoft Office et ceux d'OpenOffice, on choisit Microsoft Office pour rester en parfaite compatibilité avec ses contacts.
On parle ici de la compatibilité du document électronique du produit et non celle du document papier, mais le courant porteur du moment se nomme "Interopérabilité" un vain mot obscur pour le quidam, mais une nécessité absolue si l'on veut pérenniser ses documents en s'affranchissant du système d'exploitation, mais ça, c'est aussi une autre histoire.
Saupoudrez le tout par des prises de positions de personnalités qui donnent leur avis sur un produit à l'instar d'un certain ministre qui disait :
"OpenOffice c'est très bien pour faire "mumuse" mais dès qu'il s'agit de choses sérieuses, alors c'est Microsoft Office qu'il faut utiliser"
Ou à l'instar de la réflexion du pétillant PDG de Microsoft, Steve Ballmer qui a autant d'humour qu'une tronçonneuse et affirmait que :
"Linux est un cancer et qui plus est, anticommercial"
On comprendra alors, le pourquoi du comment des choses.
Conclusion :
Windows et Office sont donc des produits chers et de qualité, ils sont donc la cible des vauriens qui brilleront sous les feux de la rampe pour avoir explosé le gardien de la Propriété Intellectuelle.
Ces vauriens deviendront par ce fait, des "dealers" qui ne fourgueront pas de drogues, quoique, mais des versions pirates de Microsoft, renforçant ainsi l'hégémonie du Géant américain, sans que cela ne lui coûte un kopeck.
Le pire étant que par leurs actes, ils barrent la route aux alternatives, les condamnant à jamais, à ne pas dépasser le stade d'alternatives peu employées.
Un autodafé qui coûte donc cher à tous les acteurs du monde Libre, rendant par cet acte, le fait que Windows et Office deviennent des incontournables, indispensables à la bonne marche économique des pays.
Tout un chacun agira suivant ses convictions dans ce domaine du piratage, toutefois, nous sur Le Journal de la Next-Gen voici notre politique :
a) Si des logiciels comme Windows, Office sont payants, alors achetez-les, si vous les utilisez.
b) Si des logiciels comme Linux ou OpenOffice sont gratuits, alors faites un don aux développeurs qui en ont grand besoin.
Tout travail mérite salaire, que cela soient les salariés de Microsoft ou les bénévoles de l'OpenSource, tout à chacun a droit de se voir récompenser pour son travail.
Vous ne cautionnez donc pas le piratage et qui sait contribuerez alors au développement des alternatives !