Insolite : Metro 2033 au livre de Dimitry Glukhovsky, L' Atalante

Date 11/8/2010 0:00:00 | Sujet : Insolite

Sur Le Journal de la Next-Gen, nous vous parlons souvent d'édition, des livres en quelque sorte, consacrés surtout aux applications métiers et autres systèmes d'exploitation, car nous croyons à l'enrichissement de la connaissance par les livres, cette fois-ci, notre boulimie de lecture se tourne vers le livre de Dimitry Glukhovsky : Metro 2033, aux éditions l' Atalante.


 



Pour les joueurs sur PC et autres Xboxiens 360, le titre du jeu vidéo : Metro 2033, n'est pas inconnu et pour cause, ce FPS post-atomique conçu par 4A-Games (ceux là même qui ont développé la Saga Stalker)  revendique le titre de FPS de l'année 2010 avec d'autres de ses confrères.

Metro 2033 se veut un agréable mélange de FPS et de survival-Horror, se déroulant dans les entrailles du métro de Moscou en 2033, pour ceux qui ont joué à cet excellent FPS,  les similitudes avec la Saga Stalker, à l'instar des "anomalies" et autres créatures irradiées, fleurent bon l'ambiance angoissante du jeu.

Mais il ne faudrait pas croire que Metro 2033 ait surgit comme cela du néant, l'origine remonte à quelque années sous la plume de Dimitry Glukhovsky, un journaliste russe, expert en relations internationales, alors pour compléter l'aventure du héros de Metro de 2033, plongez au coeur même de l'intrigue papier.

Oserez-vous franchir la limite des 700 m sécurisée de la station ?

Le roman de Dimitry Glukhovsky aux éditions L' Atalante :

2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des micro­sociétés de la pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent.





Se déroulant au cœur du réseau souterrain d'un Moscou post-apocalyptique, Metro 2033 vous plonge dans une lutte oppressante pour la survie, où le sort de l'Humanité réside entre vos mains.

En 2013, suite a des événements apocalyptiques, la Terre et la quasi totalité de la population ont été décimés. La dégradation toxique de l'atmosphère a contraint des survivants à se réfugier dans les profondeurs souterraines de Moscou, plongeant la civilisation dans une nouvelle ère.

2033: Les nouvelles générations, nées et élevées dans les souterrains du Metro de Moscou, luttent entre elles pour leur survie, mais aussi contre les horreurs mutantes qui sévissent à l'extérieur.

Vous incarnez Artyom, un des derniers à être né à la surface, mais vous avez grandi sous terre. Alors que vous ne vous êtes jamais aventuré hors de votre station de métro, une série d'événements va vous mener en mission au plus profond du réseau souterrain, mais aussi au coeur des villes extérieures dévastées. C'est à vous d'empêcher une terrible menace qui plane sur toute l'Humanité...

L’édition française du jeu vidéo Métro 2003 (différentes plateformes) est paru en France en mars 2010. Traduit du russe dans vingt langues dont l’anglais, l’allemand et l’espagnol, le livre s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, toutes traductions confondues. Métro 2034, la suite, est paru en Russie en 2009.




De l'intérêt du livre de Dimitry Glukhovsky pour prolonger l'aventure de Metro 2033

Grand amateur de jeux vidéo et notamment dans le genre FPS et fan de 4A-Games et de THQ, j'avais avec un peu de retard fait l'acquisition du jeu vidéo : Metro 2033, (A ma décharge le fait que l'on ne peut pas être au four, au moulin et au magasin en même temps ), vu ses parents et étant dans le milieu de la Presse virtuelle, les infos ne manquaient pas de me parvenir sur ce jeu.

Après avoir finit le jeu de A à Z avec un enthousiasme certain et malgré l'épilogue, je restais sur ma faim, aussi c'est au détours d'une visite à la Librairie L'Atalante, que j'ai découvert le bouquin de Dimitry Glukhovsky : Métro 2033, une aubaine.





Métro 2033 se veut un livre de SyFy (Science-Fiction) post-apocalyptique comme dans les trés célèbres jeux vidéo de Bethesda, à savoir la Saga Fallout, dont on attend un nouvel épisode : Fallout New-Vegas qui sortira si tout va bien en octobre 2010.

Comme dans bon nombre de romans d'anticipation, Metro 2033 s'apparente à une Dystopie, un moyen de faire réfléchir le lecteur ou le joueur sur les futures sociétés humaines après le chaos total, d'ailleurs le héros incarné, Artyom, a échappé au feu nucléaire de l'holocauste de 2013.

Ayant pour abri le métro de Moscou durant toute son enfance, une lueur d'espoir apparaît, la vie à l'extérieure reprendrait ses droits, alors tous les espoirs sont permis, mais en attendant ce jour faste, il faudra faire face aux mutants, aux enclaves extrémistes et à une pléthore d’autres dangers, la survie reste le seul moyen d'existence des habitants du métro de Moscou.





Bien sûr le quotidien d'Artyom pourrait s'arrêter là, mais voici une nouvelle menace fait son apparition aux abords de la station, ce sera alors le début d'un voyage initiatique dans les tréfonds obscurs du métro de Moscou pour notre héros.

Même si le jeu vidéo se veut une fidèle adaptation du livre, il faut le reconnaître, ce n'est qu'une version "édulcorée" de l'ambiance décrite dans le livre de Dimitry Glukhovsky, tous les joueurs sur PC, Xbox 360 et les lecteurs de romans de SyFy sauteront sur ce livre pour maintes et maintes raisons, en voici quelques-unes :

Voilà, il fallait bien qu'un individu presse ce satané bouton dans les années 2013, histoire de faire "joujou" avec tout cet arsenal de missiles nucléaires et de voir un joli feu d'artifice, certain n' y verront que le résultat des prédilections de Michel de NostreDame sur l'apocalypse du 31 décembre 2012.




Le livre de Dimitry Glukhovsky : Metro 2033, aux éditions l' Atalante ,nous plonge donc au coeur même de la tourmente du métro de Moscou, chaque station est devenue une entité à part entière et forme entre-elle autant de mini-régime politique (Écologiste, religieux, défenseurs de la veuve et de l'orphelin, etc.), chacun défend son bifteck comme il l'entend afin d'assurer la sécurité des habitants de la station face aux menaces extérieures comme intérieures d'ailleurs.





Dimitry Glukhovsky : Metro 2033, aux éditions l' Atalante , nous décrit la civilisation humaine tombée dans le gouffre, n'ayant pour seule occupation, la lutte armée pour survivre, l' Homme étant alors redevenu l'animal qu'il était au tout début de l'humanité, un Cro-magnon sanguinaire poussé par l'instinct grégaire.

Bien sûr le livre de Dimitry ne se veut pas moralisateur, mais cette description post-atomique, nous pousse à une petite réflexion philosophique, nous mettant très mal à l'aise en comparaison de nos civilisations actuelles, inhumainement tentaculaires et surpeuplées.

Au sein du métro règne les ténèbres, tout au long du roman, cette atmosphère pesante, à couper au couteau, baigne de temps en temps par des lueurs blafardes issues des veilleuses d'éclairage d' urgence, un moyen de nous rassurer dans la tourmente.

Quant à Artyom, notre héros, il n'a rien avoir avec un X-Men, ou un Patriote, au contraire, un peu maladif et chétif, il est l'anti-héros par excellence et c'est non sans une certaine jouissance machiavélique que l'auteur de Metro 2033 se plait à martyriser notre survivant, qui au long de sa mission fera des rencontres plus ou moins bénéfiques pour sa quête finale. D'ailleurs chacune des rencontres apportent au personnage principal son lot de connaissance de la zone.





Ainsi Artyom passe de l'age "ado" à l'age adulte par missions et tueries interposées, habillement peintes par Dimitry, on s'y croirait, tout en souhaitant ne jamais connaître pareille situation.. Si les détails descriptifs des stations du métro de Moscou nous semblent si criantes de vérité, en nous étouffant dans cette moiteur oppressante à en devenir "claustrophobe" c'est que l'auteur c'est appuyé sur  les témoignages de hauts dignitaires militaires et autres employés actuels du métro.




Le dédale des stations du métro de Moscou affolerait même un GPS de dernière génération, car entre les voies sans issues et les noms à rallonge de celles-ci, pas facile de s'y retrouver, heureusement le livre arbore au début un plan détaillé du métro, un peu salvateur, il faut le reconnaître.



Le roman de Dimitry Glukhovsky : Metro 2033, aux éditions l' Atalante vous mènera aux frontières de la terreur, tout au long de 20 chapitres et sur 630 pages d'une lecture fluide sans jamais vous laisser le temps de respirer, un peu comme notre héros.

On doit la couverture de ce roman à Dirk Schulz et l'excellente traduction du Russe au Français à Denis E. Savine

Il va s'en dire que passer à coter de ce roman, serait impardonnable pour les amateurs de lecture et de beaux textes d'anticipation et à 24.50 euros le bouquin que vous emporterez dans votre sac de plage, c'est cadeau, surtout que l'édition l'Atalante a su mettre les petits plats dans les grands.

Le roman de Dimitry Glukhovsky : Metro 2033, aux éditions l' Atalante restera dans les anales, c'est l'un des best-sellers de l été qu'il faut avoir lu.Diamant sur la tiare, une suite a déjà été prévue par son auteur, ce sera : Métro 2034 ....! Pourvu que les éditions L'Atalante le prévoit dans leur prochain convoi !

A propos des Éditions L'Atalante :

Maison d'édition indépendante, publiant à la fois de la fiction et des essais, L'Atalante s'est fait fort de publier des auteurs venus du monde entier : français, bien sûr, avec Thierry Jonquet ou Pierre Bordage, anglais (Terry Pratchett, Simon R. Green) et américains (Poul Anderson, Orson Scott Card...), mais aussi allemands (Andreas Eschbach) ou espagnols (Javier Negrete, Francisco González Ledesma).

Reprenant quelques auteurs classiques, très connus en France ou à l'étranger, tels que William Horwood, Thomas Malory ou Jules Verne, L'Atalante laisse aussi leur chance à de jeunes auteurs (Carina Rozenfeld) ou illustrateurs prometteurs (Sarah Debove, Quentin Faucompré), et permet également à des auteurs montants de s'essayer à des genres dont ils ne sont pas spécialistes.

Outre le soin accordé au texte, L'Atalante attache une grande valeur à la qualité de l'objet-livre, et fait appel à de nombreux peintres et illustrateurs pour ses couvertures ; des classiques, mais surtout des artistes de maintenant, chargés de « donner à voir » l'ambiance d'un titre : Tardi, Nicolas de La Casinière, Xavier de Sierra, Gess, Didier Graffet, Loustal.

Plus d'info sur le site officiel de L'Atalante





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