La réalisation de cette nouvelle plate-forme a mobilisé une équipe d’une quinzaine de graphistes et de développeurs particulièrement à la pointe des technologies, les développeurs ont opté pour la distribution Linux-Debian
Comparée à la première, cette V2 est plus fluide, plus claire.
Elle améliore la qualité graphique et l’ergonomie du système.
L’interface est lumineuse. Elle joue à fond la carte de la transparence et de l’éclairage. Les icônes sont par exemple placées en surbrillance ou en transparence. Les fenêtres s’ouvrent, se ferment ou se juxtaposent avec des effets d’ombre particulièrement soignés. Pour obtenir un gestionnaire de fenêtres aussi dynamique, et gérer l’environnement de bureau les experts d’Ordissimo ont recouru à la solution open source Enlightenment, la même qu’exploitent certains grands constructeurs de téléphones portables.
 Le choix de la pérennité
Ordissimo est le premier et reste sans doute encore le seul micro-ordinateur grand public conçu sous Linux. « Nous aurions pu choisir un autre système d’exploitation pour développer notre interface Ordissimo, mais nous n’aurions pas abouti à un résultat aussi réussi, explique Brice Delmotte, directeur technique et co-fondateur de l’entreprise.
« Il nous aurait fallu écarter des options et des choix qui nous semblent fondamentaux par rapport à nos objectifs. »
Linux présente d’autres avantages.
L’OS est réputé pour sa fiabilité, sa stabilité et l’excellence des garanties de sécurité. Parmi les différentes versions de Linux, les développeurs ont opté pour la distribution Debian.
« Là aussi, nous aurions pu orienter nos choix vers d’autres distributions Linux en apparence plus abouties ou davantage prêtes à l’emploi. En choisissant Debian, nous avons clairement privilégié la pérennité » souligne Brice Delmotte.
Autre avantage, Debian s’avère également plus aisée à configurer ou à moduler que d’autres solutions Linux. Les développeurs peuvent enrichir ou modifier telle ou telle partie de la plate-forme sans remettre en cause l’équilibre entier du système.
En choisissant Linux, Ordissimo s’est adjoint le concours de la multitude d’informaticiens qui partout dans le monde participent à l’amélioration des solutions et des applications sous l’OS. Les développeurs d’Ordissimo ont ainsi pu recourir à l’expertise des spécialistes des nombreux programmes portés sur leur plate-forme comme le navigateur, la messagerie ou les logiciels de bureautique.
Un système d’exploitation global
La réalisation d’une interface aussi réussie graphiquement, qui présente simplement les grandes applications dont tout un chacun a besoin représente déjà une prouesse en soi. L’équipe informatique aurait très bien pu s’en satisfaire. Certainement pas. « En effet, pourquoi se contenter du minimum quand on peut faire beaucoup mieux » se demande toujours Brice Delmotte ? « Nous avons voulu que toutes les applications fonctionnent ensemble, un peu comme sur un téléphone portable » explique le directeur technique. Autrement dit, les applications ont été réalisées avec et en même temps que le système d’exploitation. Contrairement à d’autres modèles d’ordinateurs, les applications ne sont pas comme des couches que l’on ajoute et que l’on superpose au système d’exploitation, au fur et à mesure des usages et qui finissent par ralentir sérieusement le
système et pénaliser l’utilisateur.
Le choix d’avoir développé simultanément la plate-forme et ses applications est certes plus complexe à la base mais garantit un résultat autrement plus fluide. Par exemple, les tests démontrent qu’un ordinateur Ordissimo est prêt à l’emploi autrement plus rapidement qu’un matériel animé par un système d’exploitation concurrent. L’utilisateur n’a plus qu’à cliquer pour naviguer, envoyer ses mails, rédiger un texte ou visionner un film.
Chaque mois environ, Ordissimo propose une mise à jour sur telle ou telle application. Corrections, améliorations, nouvelles fonctionnalités, il faut juste cliquer pour en profiter. « Nous faisons vivre nos produits » conclut Brice Delmotte. « Ce n’est pas parce que nous avons livré un ordinateur, que nous allons cesser de nous en occuper et de l’améliorer. »
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