Avec l'arrivée du jeu vidéo Tron Evolution, on a pris un coup de vieux, le 1er film date de 1982 et nous plongeait dans un cyberespace futuriste ou des programmes malfaisants s'affrontaient à coups de courses poursuites en moto, 2011 marque l'entrée de la 3D, de la sortie du film et du jeu vidéo.
Franchement, on en sait pas vraiment plus, c'est toujours l'anarchie dans ce monde futuriste en 2 couleurs (noir et bleu fluo), il y a bien quelques explications, mais c'est assez brouillon et la voix Off ne risque pas d'aiguiser votre intérêt, d'autant plus que l'on n'y comprend pas grand chose, peu importe, on est là pour piloter les motos et lancer des disques fluo d'énergie.
Disons le tout de suite, on s'attendait à un vrai jeu avec des intrigues, des combats spectaculaires et une trame qui tiendrait au moins 10 rounds contre Tyson et bien non, on se contente d'un jeu de plate-forme comme sur Amiga ou sur Sega et les zones d'isolement se destinent à vous faire combattre contre des programmes malveillants de couleur orange, comme ça, il n'y a pas de risque de se tromper.
Vous incarnez un petit personnage fort sympathique, mais sans moyen de combat, à par courir sur les murs et de se servir de son grappin électromagnétique, vous allez passer votre temps à sauter de plate-forme en plate-forme, sauter au dessus du vide pour atterrir sur une nouvelle plate-forme, le tout en boucle.
Bon, rien de catastrophique dans tout cela, les jeux de plate-forme ont leur aficionados, mais le plus terrible dans ce jeu, consiste à vous chambouler la tête, car les positions et retours de caméra, risquent bien de vous faire vomir votre petit déjeuner Spécial-K aux fruits rouges, sur votre dernier clavier Razer BlackWidow-Ultimate.
Sa tourne dans tous les sens à 360°, de quoi vous faire perdre le nord, pour tant soi peu que dans un univers 3D, il existe bien une matérialisation de ce point cardinal., alors un conseil, jouez à Tron, le ventre vide, quant à vouloir détruire les cibles avec votre disque, cela résulte du miracle, vu les recompositions de la caméra.
Au fur et à mesure de la progression, on s'attendait à un univers futuriste riche en infrastructure et une urbanisation un peu oppressante comme dans Blade-Runner et bien non, le 1er décor sert de calque aux suivants et évidemment vous arriverez à l'aréna où il vous faudra combattre les malwares et on repart pour un tour.
Il vous arrivera aussi d'avoir à combattre maintes et maintes hordes de sauvages, enfin d'ennemis, par vagues successives et renouvelables, au risque de vous lasser avec toutefois une petite variante, il vous faudra adapter le disque de combat en fonction de l'ennemi, mais ici pas de bestiaire, tous les méchants se ressemblent et pas facile de distinguer le type pour y adapter l'arme.
Par contre, on pensait avoir un petit moment de jubilation avec le pilotage du Tank, un gros truc balaise pourvu d'un canon digne de la grosse Berta, mais le tout se résume à tirer sur tout ce qui bouge, quant au Lumicycle, là, aussi on s'attendait à des courses type Need For Speed, (du bruit et de la fureur avec une grande impression de vitesse) mais à moto futuriste.
Pas de quoi révolutionner le genre, vous vous contenterez de fuir comme un malfrat en changeant de voies qui disparaissent sous vos roues, dommage les effets de couleurs sont plutôt sympathiques, mais on se lasse très vite du jeu.
Si les combos se veulent nombreux, il vous faudra de la mémoire et jouer sur PC, relève des 12 travaux d'Hercule, le clavier et la souris n'ont pas été vraiment pris en compte, le jeu a été d'abord fait pour les consoles et ensuite le portage PC, seul le Pad sur PC devrait faire figure honorable.
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