Console : Test Bulletstorm sur Xbox 360

Date 3/6/2011 11:30:00 | Sujet : Console

BulletStorm est le fruit de la collaboration entre Epic Games (Gears Of War) et People Can Fly (Shadow complex, Painkiller), il est LE jeu qui nous permettra de tenir jusqu’à la sortie de Gears Of War 3, en automne. Complètement bourrin, BulletStorm est sortie le 25 Février 2011,soit deux jours après le lancement du mastodonte : Killzone 3. BulletStorm est un jeu de brute, gore à souhait, complètement décalé, très fun. Mais BulletStorm saura-t-il se montrer à la hauteur de nos attentes ?


 





Vous incarnez Grayson Hunt, ancien mercenaire, alcoolique, déterminé à descendre son ancien chef, le Général Serrano. Vous commencez à bord de votre navette spatiale, et entamez le combat décisif face au Général Serrano, mais ce combat tourne mal est les deux vaisseaux se retrouvent écrasés sur la planète Stygia.

Celle-ci est plus dangereuse qu’elle n’y parait, elle est habitée par des créatures dangereuses, des sauvages, et par l’armée du Général Serrano, mais une rencontre inattendue vous prêtera main forte. Tout le long de votre parcours semé d’embûches, vous pourrez compter sur votre fidèle (ou pas !) collègue, Ishi Sato, un asiatique doté d’une partie robotique, qui souhaite prendre entièrement le contrôle sur son hôte, ainsi deux personnalités complètement opposés se relaieront durant le jeu.





L’histoire est assez basique, mais très astucieusement mis en scène, même si tout cela ne se passe pas dans un monde ouvert, les décors somptueux vous feront vite oublier les couloirs qui hantent le jeu. Si le but premier est de s’éclater…pardon…d’éclater vos ennemis de manière la plus gore qu’il soit, on se réjouit que le jeu possède une véritable histoire qui tient debout, avec de véritables rebondissements et des moments forts, tout cela se déroulant de manière très linéaire.

Les graphismes sont très honorables, avec de splendides effets d’ombres et de lumières (j’ai ouïe dire que la version PC était encore plus somptueuse), les paysages sont très variés : désert, grottes, villes et j’en passe…





Le Gameplay est le plus gros point fort de BulletStorm, les frags les plus gores seront récompensés, engrangeant des points qui permettent d’améliorer vos armes, d’en acheter des nouvelles, ou faire le plein de munitions. Pour vous aidez dans votre quête de points, les SkillShots, indique les façons les plus payantes de tué un ennemi, et vous n’êtes pas prêt d’avoir fini, puisqu’il y a plus de 130 manières différents pour anéantir tout ce qui vous barre la route.







Vos bottes et  votre lasso vous permettront de propulser vos antagonistes (ou certains éléments  du décor) dans les airs tout en ralentissant ses mouvements (si, si ! c’est  possible !), vous laissant ainsi le temps de l’envoyer valser dans le vide, ou  encore de le planter dans un cactus comme une poupée vodou.





Mais bien sûr, l’atout principal est l’arsenal mis à votre disposition ! Du simple fusil d’assaut, à la sulfateuse, tout en passant par le lance-grenade, les armes sont aussi jouissives les unes que les autres, personnellement j’ai une préférence pour le Fusil de sniper, qui permet de diriger vos balles sous forme de Bullet Time, tout droit dans n’importe quelle partie du corps de vos rivaux, complètement incohérent pour un fusil de sniper, mais ceci s’intègre parfaitement au genre décalé de BulletStorm.

Au niveau des dialogues, pas trop de reproches, si ce n’est qu’a certains passages les doublages sont mal effectués. Mais les commentaires sont hilarants et les insultes fusent : Pine d’huître, etc… La musique bien qu’elle se fasse discrète, colle parfaitement à l’ambiance du jeu.





Passons maintenant du côté du multi-joueurs, m’enfin, si on peut appeler ça un mode multi-joueurs, deux modes de jeux seulement sont proposer ! Et je ne vous ai pas dit le meilleur : ce n’est pas du deathmatch ! Eh oui, BulletStorm déçoit de ce côté-là. Le mode Echo est pitoyable, il propose de rejouer des niveaux du mode solo tout en faisant le meilleur score possible, puis de le comparer aux autres joueurs du monde entier.

Mouais bof ! Ensuite le mode Anarchy, un petit peu plus amusant, qui propose à 4 joueurs d’affronter des vagues d’ennemis (comme Gears Of War), mais vous devez atteindre un certains nombre de points pour passer au niveau suivant.

Pour corser le tout, certains ennemis devront être tués d’une certaine manière pour remporter d’avantages de points, bien sûr des kills en coopération sont fortement récompensés.

Mis à part un multi-joueurs décevant, et un mode solo pas assez long, BulletStorm est un très bon défouloir, dont une réalisation plus poussée aurait certainement fait de ce jeu, le hit incontournable à posséder. Les accros de Gears Of War vont adorer BulletStorm, car son univers est assez similaire. De nombreux éléments portent à croire qu’un second volet peut se faire, (notamment avant la rébellion Greyson).

Mais est-ce que ce sera le cas ?





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