Internet : 2012 sera l'année du Cloud Computing ?

Date 20/12/2011 13:30:00 | Sujet : Internet

Alors qu’Eric Besson, Ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, annonce que l’Etat prévoit d’investir 19 millions d’euros dans des projets de Cloud Computing, impossible de parler des technologies qui ont marqué l’année 2011 sans évoquer le nuage.


Pourtant, si 73 à 83% des entreprises françaises envisagent d’évoluer vers le Cloud, son adoption reste encore mesurée dans l’hexagone. En cause, l’écart qui existe parfois entre les promesses d’agilité, de souplesse ou encore de rentabilité et la réalité que vivent les entreprises.

Alors l’année 2012 verra-t-elle se confirmer le succès du Cloud Computing ?

Il est encore difficile de répondre mais une chose est sûre, les entreprises doivent prendre conscience de la nécessité d'une connectivité réseau plus intelligente avec des ressources hébergées sur le principe du Cloud. Plusieurs éléments imposent de disposer de réseaux plus robustes reliant l'entreprise à un système de Cloud Computing. En effet, les volumes de données transférés entre les datacenters des entreprises et ceux basés sur le Cloud sont toujours plus importants. Par exemple :

Les transferts par machine virtuelle entre les datacenters ne concernent désormais plus de petits volumes anecdotiques. Il s'agit maintenant d'énormes volumes, avec l'arrivée des instances de serveurs à la mémoire et au stockage associés nettement plus importants. Ainsi, des vApps peuvent fonctionner avec un certain nombre de machines virtuelles (VM) qui disposent chacune d'une mémoire atteignant aujourd'hui jusqu'à 1 To.

Le stockage virtuel n'est plus exclusivement lié à un seul datacenter – il est désormais partagé entre les datacenters des entreprises et ceux des solutions de Cloud dans des configurations de type active/active, entraînant de plus gros flux de données de synchronisation pour le stockage.

Un nombre croissant d'applications critiques pour l'entreprise est déployé à l'heure où les machines virtuelles passent au Cloud. La sécurité réseau et les performances doivent donc être de haute qualité pour l'équilibrage des charges de travail.

Une plus large adoption des infrastructures basées sur le Cloud (IaaS) visant à favoriser la mobilité, la collaboration et la disponibilité pour la gestion de la charge de travail, impose d'autres exigences pour le réseau lorsque les datacenters sont plus éloignés géographiquement. Cela se traduit par des topologies de déploiements plus complexes.

Un réseau plus souple et intelligent fonctionnant avec un système de Cloud Computing permettra aux entreprises de mieux cerner les promesses du « datacenter sans murs », en d'autres termes un datacenter totalement virtuel. Ce modèle industriel reposera sur une architecture de type active/active qui se substitue aux architectures de sauvegarde passives afin d'offrir plus de possibilités en termes de mobilité, travail collaboratif et disponibilité. Il se traduira aussi par l'exploitation d'infrastructures et services privées ou de Cloud non rattachés à une implantation physique. Plus spécifiquement, cette nouvelle architecture technique inclura une infrastructure serveur, de stockage et de réseau intelligent.

Le modèle de « datacenter sans murs » présente de nombreux avantages, à commencer par une capacité évolutive, une sécurité intégrée et la souplesse d'un accès à des ressources à la demande avec facturation selon l'usage. Dans l'ensemble, cette approche permet de gérer des volumes de tâches en dents de scie, avec des coûts d'exploitation incrémentiels au lieu d'avoir à réaliser des investissements exorbitants pour des capacités sous-utilisées. La mise en place d'un réseau dynamique et intelligent entre les ressources des entreprises et celles du Cloud permet par ailleurs de déployer des applications dans n'importe quel lieu. Avec pour résultat une réduction des coûts pour les entreprises qui seront en mesure d'exploiter leurs ressources avec plus d'efficacité, en obtenant des performances maximales.

Autre atout : un réseau omniprésent et souple offrira plus de possibilités aux structures informatiques pour développer et déployer des applications, sans être pieds et poings liés avec un datacenter physiques ou un fournisseur en particulier.

Dans l'ensemble, le modèle du « datacenter sans murs » sera synonyme, pour les services informatiques de centre de données virtuel entièrement automatisé, non rattaché à un lieu. Il permettra de réduire au minimum les dépenses de capitaux tout en garantissant une souplesse optimale.

Ne laissez pas un réseau inadapté vous fermer les portes du Cloud confirme Eric Sèle, Vice-Président, Directeur General Europe du Sud, Centrale, Moyen Orient et Afrique, Ciena





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