L’utilisation de logiciels piratés a coûté plus de 1,2 million d’euros

Date 30/3/2012 14:00:00 | Sujet : Internet

En 2011, l’utilisation de logiciels piratés a coûté plus de 1 250 000 € aux entreprises françaises, suite aux procédures judiciaires intentées par la Business Software Alliance (BSA), contre plus de 260 000 € en 2010 ; cela représente une augmentation de plus de 370% en une seule année et correspond à plus de 10% du montant global versé par les entreprises de la zone Europe, Middle East, Africa.


A travers la publication de ces chiffres, la BSA souhaite alerter les entreprises des risques encourus, les sensibiliser à l’importance de l’utilisation de logiciels légaux et de la mise en place du Software Asset Management, mais aussi les aider à respecter la réglementation.

Le coût d’utilisation de logiciels sans licence pour les entreprises françaises en 2011 représente ainsi 10% du montant collecté dans la zone Europe, Middle East, Africa (EMEA). Par ailleurs, toujours sur 2011 et à titre d’exemple, l’absence de licence logicielle a coûté à une seule entreprise française quelque 467 000 € ; cela comprend les dommages et intérêts ainsi que les coûts liés à l’achat de licences dans le cadre de la régularisation de leur parc de logiciels. Le piratage de logiciels expose donc les entreprises à des risques financiers importants qui peuvent s’avérer d’autant plus pénalisant en période de crise économique.





« Selon la dernière étude sur le piratage de logiciel menée conjointement par la BSA et par IDC en 2010, 39% des logiciels installés en France sont d’origine illégale, c’est à dire piratés, représentant une valeur commerciale de quelque 1,9 milliard d’euros ! A cet égard, la France arrive en tête des 20 pays d’Europe de l’Ouest et même des 27 de l’Union Européenne » souligne Michaël Weber, Président du comité France de la BSA.

« Un grand nombre d’entreprises françaises ne connaissent pas les règles des licences logicielles ou ne prennent pas les mesures adéquates au suivi de leur utilisation. Lorsqu’une société acquiert de façon légale un logiciel, celui-ci est accompagné d’une licence qui définit dans un cadre contractuel les règles d’utilisation et de conformité. Si un utilisateur installe plus de copies du logiciel que le nombre acquis de licences, il est ainsi dans l’illégalité », ajoute-t-il, délivrant une dernière recommandation :

« Afin d’éviter ces coûts aux entreprises, la BSA préconise d’accentuer la mise en place du « Software Asset Management » (ou SAM, qui implique un inventaire des logiciels utilisés, un inventaire des licences acquises et enfin une définition des règles et des procédures) en entreprise pour leur permettre une gestion proactive de leur parc logiciel. »

Augmentation de 176% du nombre de procédures en 1 an

En 2011, la BSA a constaté un accroissement de 127% du nombre de cas de sociétés utilisant des logiciels piratés qui lui ont été signalés en France ; dans le même temps, le nombre d’actions contre les entreprises utilisant des logiciels sans licence a augmenté de 176%.

La BSA tire donc le signal d’alarme et souhaite alerter les entreprises des risques encourus. En effet, la BSA a pour mission de sensibiliser les entreprises à l’importance de l’utilisation de logiciels légaux et de la mise en place du Software Asset Management, mais aussi de les aider à respecter la réglementation en leur proposant des informations, des conseils et des outils gratuits leur permettant de mieux comprendre et de mieux gérer leurs licences.

« Notre mission à la BSA est de protéger les droits des éditeurs de logiciels, de valoriser le développement de l’écosystème logiciels, et d’informer les entreprises sur les risques de pertes de données, de virus et de tout autre danger lié à l‘utilisation de logiciels copiés ou dépourvus de licence », rappelle Michaël Weber.





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