Edité par Sega, Le jeu vidéo Aliens : Colonial Marines développé par Gearbox sorti en février 2013 sur Xbox 360, PlayStation3, PC et Wii U, annonçait la couleur, un retour aux sources même de l'angoisse et de la peur en endossant le rôle d'un Marine, sans peur et sans reproche.
Développé par le studio de renommée mondiale Gearbox Software en partenariat avec la Twentieth Century Fox Consumer Products, Aliens : Colonial Marines est directement tiré de la célèbre série cinématographique dont le succès est mondial. Le jeu fait suite aux précédents opus déjà réalisés pour le jeu vidéo et propose un suspense à couper le souffle dont l'action effrénée avec ses modes de jeu solo, coopératif et compétitif incroyablement immersifs et bourrée d'adrénaline.
Il oppose les joueurs humains aux Xénomorphes, des machines à tuer les plus parfaites de l'univers, dans des environnements sublimes, voici donc un challenge pour l'officier que je suis et qui aime en découdre avec les envahisseurs de toutes sortes. Compte tenu des références du jeu, j'allais donc de nouveau avoir peur et tressauter sur mon siège de bureau, car je joue dans le noir (merci Mr. Roocat pour l'initiative du clavier Isku-FX) et un casque sur la tête (le fameux SteelSeries 5H).
Pour rappel :
Aliens Colonial Marines s'ouvre sur la récupération d'un vaisseau apparemment désert, l'U.S.S. Sulaco, en orbite autour de LV-426. Le joueur prend la tête d'une unité de Colonial Marines surentraînés et monte à bord du vaisseau abandonné pour tenter de découvrir ce qui est arrivé à l'équipage.
Ils devront se battre pour survivre aux horreurs indescriptibles qu'ils rencontreront et à leurs propres démons afin de lever le voile sur un complot galactique plaçant les humains à la merci de l'espèce la plus mortelle et meurtrière de l'univers…
Aliens : Colonial Marines, est une véritable suite du titre classique de James Cameron, Aliens. Il promet une expérience unique en invitant le joueur à explorer un monde étrange et inquiétant où la mort le guette à chaque tournant.
Regorgeant de références à la saga, Aliens : Colonial Marines plonge le joueur dans cette suite spirituelle à travers l’ambiance & la musique pesantes semblables au film. Les armes et les équipements à la disposition du joueur sont également les mêmes que ceux utilisés dans le film de James Cameron.
L'expérience Aliens la plus authentique… nous a promis GearBox, à grands renforts de communication et de vidéo de toute beauté à donner envie à tout un chacun de se précipiter sur le jeu, surtout moi qui joue sur un PC de bonne facture (technologique) avec en plus le dernier pilote de chez nVidia pour sublimer les graphismes.
Et puis retrouver l'ambiance des films dédiés depuis le 8eme passager ne pouvait que séduire l'amateur de Sciences-fiction que je suis et plus particulièrement de la saga Alien, alors pour en savoir un peu plus vers ce retour vers l'enfer, même tout en sachant que "chez les Marines on ne laisse personne derrière", suivez moi, je suis plus rassuré de vous savoir tout prêt de moi.
Votre mission demeure simple, après avoir répondu à un appel de détresse (tiens cela me rappelle quelque chose ça) vous devez vous rendre sur l'USS-Sulaco en perdition autour de LV-426, c'est vous le Caporal Winter, un ancien baroudeur de l'USCM qui devez mener à bien cette mission, d'autant plus que des Xenos ont envahi le croiseur et qu'évidemment les hommes de Weyland sont aussi là pour vous mettre des bâtons dans les roues, les petites bêtes les intéressent fortement. Vous êtes rompu au combat, cela s'annonce plutôt chaud comme situation.
Quand vous pénétrez dans le vaisseau, vous êtes tout de suite dans le bain, ambiance sombre, décors sombres, atmosphère oppressante, un drôle de spectacle s'offre à vous, vos collègues sont au sol et baignent dans leur sang, les Aliens ont colonisé le vaisseau, laissant leur trace partout sur les murs et tout l'équipage à disparu, il va vous falloir résoudre ce mystère et arpenter des couloirs peu éclairés, tout ce que j'aime
C'est le temps fort de ce jeu et cela s'arrête là, car ce que vous voyez en premier, ce sont les graphismes des personnages et des décors. Je dois bien le reconnaître, n'est pas Ridley Scott qui veut et même GearBox Software que j'apprécie en temps normal, je m'en remets à des jeux plutôt intéressants tel que : Borderlands, Brother in Arms, a du manquer un épisode crucial dans la programmation du moteur graphique, car sur ce coup là, il me semble que le jeu a été codé avec un PC des années 1980.
Je suis le premier convaincu que le graphisme d'un jeu n'en fait pas le jeu pour autant, d'ailleurs que serait devenu Fallout s'il avait du être jugé par ses graphismes, mais bon à notre époque, je pense qu'un jeu vidéo, même un affreux portage console vers PC comme Aliens Colonial Marines aurait pu faire un effort sur le visuel.
Je ne demande pourtant pas la lune, mais que les graphismes soient dignes de notre ère, les visages de vos compagnons restent figés et inexpressifs, les quelques effets de lumière manquent carrément de dynamique et les textures du jeu sont délavées, je crois même que mon PC n'a pas décollé des 3 % d'utilisation processeur et mémoire carte graphique, surtout avec les cinématiques.
Mais bon, ce n'est pas moche de chez moche, hein! Aliens Colonial Marines se laisse jouer, c'est juste passable pour un jeu de l'année 2013 et aurait mérité que GearBox prenne le temps de hisser le graphisme au sommet des jeux sortis récemment, mais là aussi, comme c'est un portage console vers PC, le PCiste que je suis est tributaire du hardware des consoles. Autant dire que les Xbox 360 et autres PS3 datent du début du siècle et font bien pale figure, face à mon PC. Il faudra faire avec.
Mais bon, ce qui compte aussi dans une licence comme celle d'Alien, réside dans le fait de s'immerger dans cette ambiance d'exploration des couloirs mal éclairés au silence pesant comme du plomb jusqu'au moment où l'on s'y attend le moins, l'indicible terreur fond sur le pauvre Marine que j'incarne. Mais non, pas vraiment, là aussi c'est un peu dommage, l'effet de surprise à disparu et je me surprends même à me dire que c'est à cet endroit là qu'un Alien va surgir... !
Et il surgit.
Alors question GamePlay, il faudra aussi repasser, Aliens Colonial Marines se veut une vaste blague pour potache désoeuvré, face à Alien vs Prédator de l'époque, cet ACM s'éloigne à la vitesse du Sulaco de ses origines. Et plus couloir que ACM (Aliens Colonial Marines, pour les intimes) et bien tu meures, il n'y a aucun risque de se perdre et question immersion, même les voies des acteurs semblent sortir d'un mauvais film de série B. Les films avec Zara Wihte sont bien plus expressifs, alors qu'ils se cantonnent à des "Oh" et des "Oui".
Quant au système de collecte des munitions et des médikits, il faudra impérativement s'approcher de l'objet et cliquer sur "E" pour le ramasser. Tout un programme. Alors qu'aujourd'hui, il suffit de passer sur les munitions pour qu'elles soient automatiquement ramassées, afin de ne pas interrompre l'action. Ici, ce sera un tue l'action.
Si les dialogues ont aussi été bâclés, le personnage de Winter semble le plus mal joué, je dois l'avouer, les bruitages font penser au film en lui-même, c'est le gros point positif du jeu et les quelques passages musicaux, vous transcendent et vous emportent en vous faisant presque oublier que tout le reste demeure une vraie coquille de noix..
Quant aux combats, vous allez essuyer les tirs des mercenaires de Weyland et les hordes d'Aliens qui se jettent sur vous comme des kamikazes, une aubaine car entre nous, vos compagnons d'infortune sortent tout droit de la maternelle, alors ne comptez pas sur eux pour vous filer un coup de main, au contraire, j'ai eu l'impression au fil des enfilades de couloirs, ils devenaient plus bêtes que nature pour rester figé vers une entrée alors que vous avez fait le ménage. Ou alors on la fâcheuse idée de se coller juste devant vous au moment ou vous tirer.
Mais bon, dans ACM, on ne vous demande pas de réfléchir, on vous demande de remplir une mission et des quêtes annexes.
Inutile donc d'élaborer une stratégie de combat, la seule méthode recommandée pour ce jeu, c'est le fameux : "Je te vois, je tire", enfin pour être absolument honnête, comme on arpente des couloirs dans l'obscurité, il arrive qu'un de ses bestiaux vous face sursauter, mais bon; ça n'en fait pas non plus un survival-horor et certains mercenaires se cachent quand ils vous voient, la cerise sur le gâteau.
Par contre, j'ai eu la bonne surprise de constater par deux fois que des Aliens me suivaient alors que j'avais traversé une porte, cela surprend mais pas assez pour se faire trucider comme un débutant, surtout que le niveau de difficulté semble avoir été sous-estimé, sûrement pour faire plaisir aux joueurs sur console qu'il faut accompagner par la main. Et ce système de sauvegarde obligatoire à des check-points, typiquement hérité des consoles à de quoi casser le rythme de la partie. Car moi, j'aime jouer et quitter le jeu quand je le veux.
Les amateurs de customisation d'armes seront aux anges, car ici, vous pourrez le faire en débloquant des bonus durement gagnés sur les cadavres des bestioles et en fouinant partout à la recherche de trophée, pour gagner des niveaux dans ce domaine.
Bien qu'il y ait quelques incohérences entre le jeu vidéo et le film Alien( je me réfère ici au 3), ACM se laisse jouer, mais sans conviction, dommage cela aurait pu être un fabuleux moment d'anthologie que ce retour au coeur même du Sulaco. Si la partie Solo se torchera en un peu moins de 10 heures de jeu, vous pourrez vous rattraper avec le mode Multijoueurs.
En prime du mode solo donc, Colonial Marines vous propose également du multijoueurs avec ses 4 modes classiques dans lesquels vous aurez la possibilité de prendre le contrôle des Xenos. Mais ici aussi, ce ne sera pas comme dans Aliens vs Prédator, cette partie ne marquera pas non plus les esprits.
Toutefois, si l'on s'en réfère à la genèse d'ACM, on ne sera pas étonne du résultat actuel proposé par GearBox, le projet date de 2006 et nous sommes en 2013. Autant dire que ACM en est resté à l'age de pierre. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, j'adore les collectors et bien je ne peux que vous recommander de faire l'acquisition de cet ACM pour le ranger soigneusement dans votre vidéothèque à la rubrique : Nanar.
Ah! pour les plus téméraires, voici un autre petit conseil, préparez une boite de Kleenex-Club et quelques bouteilles de Pulpé Orange sanguines histoires de vous motiver pour voir la fin du jeu.
Machine de test :
Test réalisé sur un PC Business/Gamer, proc. Intel Core i7 à 3,67 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - une GTX 570 Phantom 1.25 Go DDR5 - Ecran Dell S 2742 L, de 1920*1080 - ratio de 16/9, options graphiques au maximum AA8 et Ani 12, sous Windows 7 Pro.. Clavier Roccat Isku-FX, souris Gaming Roccat Krone XTD, Tapis de souris Roccat-Hiro, Hub Roccat-Apuri
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