Éditions L' Atalante : Metro 2034 de Dmitry la suite de Metro 2033

Date 21/5/2013 15:00:00 | Sujet : Info

Après avoir arpenté le dédale du métro moscovite dans le fabuleux livre de Dmitry Glukhovsky , Metro 2033 aux Éditions L' Atalante, l'auteur remet le couvert avec la suite tant attendue de son roman, voici venu Metro 2034, mais cette fois-ci, d'autres personnages seront à l'affiche, même si l'ombre d' Artyom plane encore dans la Sevastopolskata.


 



Pour les joueurs sur PC et autres joueurs sur consoles, le titre du jeu vidéo : Metro 2033, ce FPS post-atomique conçu par 4A-Games (ceux là même qui ont développé la Saga Stalker) a revendique le titre de FPS de l'année 2010 avec d'autres de ses confrères bien sûr, mais à laissé un bon goût dans la bouche de ces joueurs.

Metro 2034 est un roman se déroulant dans les entrailles du métro de Moscou en 2034, pour ceux qui ont joué à l' excellent FPS (Metro 2033), ne seront pas dépaysés, les similitudes avec la Saga Stalker, à l'instar des "anomalies" et autres créatures irradiées, fleurent bon l'ambiance angoissante du jeu.

Dimitry Glukhovsky, un journaliste russe, expert en relations internationales, est le papa de la Saga Metro et c'est aux Éditions l' Atalante que le livre Metro 2034 est sorti.

La Sevastopolskaya, une des stations habitées les plus méridionales du métro moscovite, produit une grande part de l'électricité qui alimente celui-ci. Harcelée par des monstres des tunnels sud, elle ne doit sa survie qu'au courage de ses défenseurs et à l'afflux constant de munitions en provenance de la Hanse.

Cependant, la dernière caravane d'approvisionnement n'est jamais revenue de la ligne Circulaire, pas plus que les groupes de reconnaissance envoyés à sa recherche.





Ils seront trois à devoir résoudre cette énigme. Hunter, le combattant impitoyable, revenu d'entre les morts et rongé de l'intérieur par les ténèbres; Homère, un vieil homme qui a tout perdu aux premiers instants de la guerre et qui projette d'ériger un mémorial à l'humanité disparue ; Sacha, enfin, une toute jeune femme à peine sortie de l'adolescence qu'ils trouveront sur leur route dans une station où elle a vécu en exil avec son père.

Plus sombre et plus mystique que Métro 2033, Métro 2034 complète de manière symétrique le premier volume de ce diptyque. L'action du premier livre débutait au nord du métro, celle du second se déroule pour la majeure partie au sud. Au héros masculin, Artyom, répond ici une héroïne : Sacha.

A la condamnation de l'humanité à la fin de Métro 2033 se substituent l'espoir et la rédemption possible.

Dmitry Glukhovsky renoue dans ce roman avec les interrogations sur la définition de l'humain, sur le destin, le libre arbitre, notre manière d'envisager les choix qui s'offrent à nous et sur la part d'ombre et de lumière que chaque homme porte en lui.

En 2013, suite a des événements apocalyptiques, la Terre et la quasi totalité de la population ont été décimés. La dégradation toxique de l'atmosphère a contraint des survivants à se réfugier dans les profondeurs souterraines de Moscou, plongeant la civilisation dans une nouvelle ère.

2033: Les nouvelles générations, nées et élevées dans les souterrains du Metro de Moscou, luttent entre elles pour leur survie, mais aussi contre les horreurs mutantes qui sévissent à l'extérieur.

 




Alors que le jeu vidéo Metro Last Light vient de sortir grâce à KochMedia qui a repris la licence du jeu, c'est Deep Silver/ qui a aussi repris le flambeau, Metro 2034 inspire donc le jeu vidéo, sachez que les dialogues du jeu ont été écrits par Dmitry. Le livre Metro 2034 laisse place à d'autres "heros" qu' Artyom, alors que le jeu est en ligne droite la suite de Metro 2033 dont Artyom est le héros bien malgré lui.

Dans ce livre, Dmitry s'attache à la peinture d'une nouvelle équipe. On y retrouve Hunter que l' on avait entrevu puis perdu à la fin de Metro 2033, ce Stalker reprend donc du service avec un compère, Homère, un rescapé de 60 ans qui connaît bien le métro et ses dangers. Il y a aussi Ahmed, le coursier qui assure la liaison pour le courrier.

Comme le titre l'indique, Metro 2034 est la suite de Metro 2033, il s'est donc écoulée une année entière depuis que les Sombres ont embrassé leur destin grâce à la main d'Artyom, Lisez le livre Metro 2033 pour en savoir plus. Homère le vieillard de l'équipe, rêve d'un monde meilleur, Hunter a pour quête la défense des stations et Sacha a quitté la station de sa naissance.





Comme le 1e opus, celui-ci se lit d'une seule traite, j'ai eu du mal à faire des pauses, même si l'espace décrit ici se réduit à quelques stations, mais on sent cette énergie qui se diffuse chez les habitants pour tenter de survivre au moindre mal. Seul petit regret, ces nouveaux personnages n'ont pas la force mentale d'Artyom, Hunter qui recherche son identification, Homère qui veut écrire un livre et Sacha tiraillée de toute part vivent encore dans le passé et baissent vite les bras face à l'adversité.

De la noirceur de métro 2033 qui ne laisse personne indifférent, Metro 2034 devient presque un roman à l'eau de rose. Avec Metro 2034, je pensais en savoir plus sur les différents personnages que l'on croise dans le précédent opus, mais je dois le reconnaître, je suis resté sur ma faim. L'auteur cloisonne son récit et l'on nage en plein brouillard, on n'en saura pas plus sur le personnage principal du livre. J'espère que dans Metro 2035 qui finalise la trilogie, Dmitry livra tous les secrets du métro et de ses protagonistes.

Le roman 2034 fait plutôt la part belle aux question proprement humaines et à la réflexion du destin des habitants du métro.

L’édition française du jeu vidéo Métro 2003 (différentes plateformes) est paru en France en mars 2010. Traduit du russe dans vingt langues dont l’anglais, l’allemand et l’espagnol, le livre s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, toutes traductions confondues. Métro 2034, la suite, est paru en Russie en 2009.





A propos des Éditions L'Atalante :

Maison d'édition indépendante, publiant à la fois de la fiction et des essais, L'Atalante s'est fait fort de publier des auteurs venus du monde entier : français, bien sûr, avec Thierry Jonquet ou Pierre Bordage, anglais (Terry Pratchett, Simon R. Green) et américains (Poul Anderson, Orson Scott Card...), mais aussi allemands (Andreas Eschbach) ou espagnols (Javier Negrete, Francisco González Ledesma).

Reprenant quelques auteurs classiques, très connus en France ou à l'étranger, tels que William Horwood, Thomas Malory ou Jules Verne, L'Atalante laisse aussi leur chance à de jeunes auteurs (Carina Rozenfeld) ou illustrateurs prometteurs (Sarah Debove, Quentin Faucompré), et permet également à des auteurs montants de s'essayer à des genres dont ils ne sont pas spécialistes.

Outre le soin accordé au texte, L'Atalante attache une grande valeur à la qualité de l'objet-livre, et fait appel à de nombreux peintres et illustrateurs pour ses couvertures ; des classiques, mais surtout des artistes de maintenant, chargés de « donner à voir » l'ambiance d'un titre : Tardi, Nicolas de La Casinière, Xavier de Sierra, Gess, Didier Graffet, Loustal.

Plus d'info sur le site officiel de L'Atalante

Lisez notre test sur le jeu Metro Last Light





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