Les dirigeants d'entreprises et les directeurs informatiques aux Etats-Unis et en Europe bloquent moins les applications de médias sociaux en entreprise que les années précédentes
Easynet, entreprise d'intégration de Cloud et d'hébergement de réseau et Ipanema Technologies, leader de la garantie de la performance d'applications pour les entreprises, révèlent les résultats de l'étude Killer Apps 2013, troisième volet de leur enquête sur l'accès des médias sociaux en entreprise.
Au global, les chefs d'entreprises et les directeurs informatiques qui bloquent Facebook dans leur entreprise ont diminué de 15% par rapport à 2012 et le blocage de YouTube au cours de la même période s'est réduit de 17%. Une baisse plus faible pour Twitter et les boites mails privés qui étaient déjà largement accessibles dans les entreprises l'année dernière avec une une baisse de seulement 7,5% en moyenne. Seul LinkedIn subit la tendance inverse et voit son taux de blocage augmentés de 3% en 1 an.
Les pays étant les plus restrictifs sur l'accès aux applications de médias sociaux sont les Etats-Unis avec en moyenne 48% des dirigeants y bloquant l'accès, suivi du Royaume-Uni avec 37,2% et juste derrière la France avec 37%. L'Allemagne, l'Italie et l'Espagne sont les plus permissifs avec respectivement, 34,5%, 32,2% et seulement 27,2% de dirigeants bloquant l'accès aux médias sociaux pour l'Italie.
Conclusions pour la France :
• 50% des sondés en France déclarent encore bloquer Facebook
• Twitter et Youtube sont eux bloqués respectivement par 43% et 41% des dirigeants
• Les médias les moins bloqués par les dirigeants en France sont LinkedIn et les boites mails privés
• 21% des sondés ne bloquent aucun média
Thierry Grenot, Executive Vice-President d'Ipanema Technologies : « Les médias sociaux offrent de grands avantages aux entreprises. Il faut donc saluer les actions exercées par le management informatique sur l'utilisation de ces derniers par les salariés. Le défi pour ces départements informatiques est de veiller à présent que le trafic des médias sociaux soit géré efficacement et que les performances des applications critiques pour l'entreprise soient garanties. Une forte augmentation du nombre de collaborateurs regardant les vidéos sur YouTube ou partageant leurs photos via Facebook surchargera très probablement les réseaux des entreprises. Il faut veiller à donner la priorité au trafic des applications vraiment importantes pour la productivité des utilisateurs. »
Au niveau mondial, les cas de blocage des médias sociaux se situent surtout aux États-Unis, où 69 % des entreprises empêchent l'accès à Facebook pour leurs salariés et 65 % ferment l'accès à YouTube. Par rapport au Royaume-Uni, qui donne une image assez représentative de la situation en Europe, les entreprises américaines ferment plus souvent l'accès à toutes les applications de médias sociaux, à l'exception de LinkedIn.
Lisa Myers, CEO de l'agence SEO & Social Media Verve Search : « Il faut se réjouir d'observer une réduction du nombre de chefs d'entreprise et de directeurs informatiques qui bloquent les sites de médias sociaux. Il est naïf de croire que le blocage de ces sites rendra les salariés plus productifs. Ces sites font désormais partie de la vie quotidienne. En outre, on se berce d'illusions en pensant que le blocage des réseaux de médias sociaux empêchera les salariés de s'y connecter. En effet, 60 % des utilisateurs de téléphone portable au Royaume-Uni possèdent un smartphone et peuvent donc se connecter à ces sites quand ils le veulent. La question n'est pas de savoir si l'on peut les bloquer, mais de voir comment en tirer parti et ne pas se laisser submerger par cette vague d'applications. »
Christophe Verdenne, directeur Europe du Sud d'Easynet Global Services : « Chaque application qui améliore la productivité, doit être soutenue de manière appropriée par le département informatique. Les médias sociaux n'y font pas exception. Je constate que le management informatique se montre plus positif à l'égard des médias sociaux, mais j'attends à présent de certaines équipes informatiques qu'elles mettent en œuvre des mesures importantes pour maintenir à niveau les performances de systèmes critiques pour l'entreprise comme ERP, CRM ou les communications unifiées. Notre mission consiste à faire comprendre à nos clients toutes les implications de leurs applications afin qu'ils puissent prendre les meilleures mesures proactives pour s'assurer que les applications critiques fonctionnent normalement, indépendamment du trafic secondaire généré par l'entreprise. »
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