Le Premier ministre François Fillon a lancé ce lundi 2 février la "phase concrète" du plan de relance de 26 milliards d'euros. Mille projets ont été retenus dans toute la France «pour dynamiser» l'économie française.

Mais où est passé le numérique ?

Faut-il rappeler une fois de plus que les Technologies de l'information et de la communication (TIC) constituent un levier de croissance fondamental, tant pour le présent que pour l’avenir de notre économie? Ainsi, elles devraient se trouver au cœur d'une politique visant à relancer la croissance et l'emploi au bénéfice de tous - tout en préparant l'avenir.

Les technologies numériques, au cœur de la 3ème révolution industrielle, sont décisives pour la compétitivité de nos entreprises. Ce n'est qu'en s'appuyant massivement sur elles que, dans une économie mondialisée, nous pourrons relancer la croissance et l'emploi sur des bases solides.

Par ailleurs, si nous voulons consommer plus et mieux, les services doivent de plus en plus utiliser le numérique - qui constitue en lui-même un secteur de croissance.

Faut-il également souligner qu’une meilleure et plus massive utilisation de l’Internet et des TIC peut en elle-même, de l'avis de tous les experts et économistes, faire gagner 0,5 à 1 point de croissance annuelle et contribuer à la création de 200.000 emplois dans les 5 ans à venir ?

Investir massivement pour un développement du numérique, c'est reconstituer les bases d'une croissance forte. Tout le monde le sait, tout le monde le dit, et pourtant…

Les membres de Renaissance Numérique ne peuvent pas imaginer un plan de relance qui n’utilise pas le levier du numérique pour créer cette croissance fondamentale pour le présent et l’avenir de la France.

Renaissance Numérique proposera mi mars un dossier montrant l’importance d’inclure le numérique dans le plan de relance et demande à être reçu par le Premier ministre pour le présenter.

Qui est Renaissance Numérique ?

Le Think Tank, lancé en novembre 2006, a été rejoint par les principaux dirigeants des entreprises du secteur de l’Internet et de nombreux universitaires, spécialistes des nouvelles technologies. Sa mission est de REFLECHIER et d'AGIR pour favoriser le développement du numérique en France.

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