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Jeux Vidéo : Cyberpunk 2077 : Good Morning Night City, test PC.
Posté par JerryG le 21/12/2020 14:00:00 Articles du même auteur

On nous en avait beaucoup parlé et certains avaient même osé affirmer que c’était une Arlésienne, « Vade Retro Satanas », CyberPunk 2077 débarque en trombe, pour le régal des amateurs de RPG.



Attendu depuis des années séculaires, Cyberpunk 2077 marque donc son époque, maturé dans les cuves amniotiques de CD Projeckt Red, ce RPG futuriste se hisse dans la grande lignée des succès de l’éditeur, après un The Witcher des plus passionnants, n’en déplaise aux mécontents.

CyberPunk 2077 trouve son essence dans un monde dystrophique où la loi du plus fort règne en maîtresse, les notions chères comme l’équité, ou la charité ont fait place à l’individualisme et à la course aux pouvoirs.

L’univers de Cyberpunk 2077 place le joueur dans une société hautement technologique, d’ailleurs son ambassadeur se nomme « crime » par le biais d’humains augmentés.

Mais à bien y réfléchir, CyberPunk 2077 ne s’éloigne pas vraiment de notre société actuelle, prémonition ou réalité déguisée, Cyberpunk 2077 ouvre la voie du cybercrime, de l’égoïsme, à vous d’opter ou de démentir.

Afin de vivre, voire plutôt de survivre, l’individu laissé pour compte n’hésite pas à commettre l’innommable, voler, tuer et devenir toujours plus puissant afin de se hisser dans les hautes sphères du pouvoir, CyberPunk 2077 n’est pas si éloigné de notre réalité.

Bien que les « rageurs » maugréent sur le genre (Cyberpunk est un RPG) en jurant de cracher sur sa tombe, il n’en demeure pas moins que le genre RPG a trouvé ses lettres de noblesse au travers de Sagas épiques, comme Mass-Effect, Dragon-Age, The Witcher, et tant d’autres.

 



D’ailleurs avant de vous aventurer dans les rues malfamées de Night City, il vous faudra créer votre personnage, et là, je dois vous l’avouer, cette vraiment une belle part du jeu, tant les options se veulent nombreuses, et seule votre imagination serait un frein à la personnalisation.

Comme bien souvent, vous aurez le choix du personnage, masculin ou féminin avec un nom unique, vous êtes « V »*, et pour ceux qui s’aventureraient pour un personnage féminin sachent que les attribues et compétentes ne diffèrent pas si c’est un homme.

Petit aparté : je me demandais pourquoi le personnage masculin ou féminin se nommait « V » ? Oui, mais que signifiait ce « V » ? Vendeta, Vindicator, Vengeance, Cinq, et bien d’autres encore. Mais c’est au fil du jeu que j’ai eu la révélation sur le nom de « V ».

Je vais pour une fois vous dévoiler un élément du jeu, quelle que soit l’origine du personnage, tout ramène à Night City et bien que votre personnage de départ soit empreint d’équité, de charité et même d’altruisme, rappelez-vous d’où il vient, le naturel revient au galop.

V est avant tout un mercenaire, il ne travaille donc que pour de l’argent et son ambition frôle l’hystérie et l’obsession, surtout dans sa recherche de l’absolu.

Dans sa quête éperdue à la recherche de l’implant ultime qui garantirait l’immortalité, votre personnage n’œuvrera que pour son « égo » et passera du côté obscur, alors je me dis que « V » ne peut signifier que Vador. !

 



Euh ! Je m’égare, ou j’ai abusé de la célèbre Téquilla de NC... !!! Donc, tout un chacun se rassurera, c’était mon ¼ heure de divagation, et cela n’entache en rien le jeu.

Vous pourrez personnaliser votre avatar de A à Z et de 0 à 9, pour en faire un personnage unique (même si les options semblent déjà modélisées), de la couleur des yeux, en passant par la chevelure, les piercings, tatouages, implants cybernétiques, vous pourrez même choisir la grosseur des seins ou du pénis de l’avatar et champagne dans les coupes, même créer un personnage « transgenre », une première dans un jeu vidéo.

Par contre, je me demande si dans les romances prévues, le transgenre sera pris en compte, ma prochaine partie de NC, pourra me le dire et le confirmer.

Cette personnalisation va vous prendre du temps, afin de peaufiner votre « moi » numérique, et sachez aussi que suivant les caractéristiques de votre personnage, aux yeux des PnJ ou des clans, la perception sera différente en fonction de l’esthétisme de votre personnage, voire de son charisme, alors comme me disait mon maître : « 100 fois sur le métier remettre son ouvrage ».

Après quelques rudiments d’instruction de déplacements et d’action, le tout agrémenté d’une scène active de course/poursuite et fusillade, vous entrez dans le vif du sujet.

Je vous conseille de suivre le tutoriel, il vous enseignera les bases du combat, au corps à corps, pour savoir donner des coups et ne pas en recevoir, tout en sachant manier le sabre japonais, et au combat par armes interposées, pistolet, fusil mitrailleur (mes préférés), d’autant plus que les effets gores ne manquent pas tout au long du jeu.

 



D’autant plus que le bruit des tirs semble plutôt très réaliste et nous immerge en pleine bataille, que l’on se surprendrait à n’opter que pour des combats violents au détriment d’autres tactiques de neutralisation, mais je dois l’avouer, mitrailler apporte une certaine jouissance. (Enfin pour la jouissance, elle ne sera qu’intellectuelle, hein !).

Vous y apprendrez aussi à devenir un fantôme, grâce à la technique de l’infiltration, tout en scrutant les angles de visions de vos ennemis ou des caméras de surveillance, et leur jauge d’inquiétude.

Un petit stage aussi en piratage, non seulement des hommes bioniques, des robots, mais aussi des caméras de surveillance, alors désactivez tout ce petit monde et piratez autant que possible, paralyser un ennemi pour mieux le tuer pourra sûrement vous sauver la vie.

Mais attention, certains modules de piratage, demandent des ressources supplémentaires en mémoire pour votre console de scanne, il vous faudra penser à rajouter de la RAM.

Bien sûr toutes ces notions du tutoriel devront être acquises, et entre-nous, même les plus aguerris ne doivent pas passer outre, sous peine d’y laisser votre peau, notamment au niveau « Difficile ».

 



Toutefois, la partie « infiltration » reste un peu en marge d’un Sam Fisher qui excelle dans le domaine et je dois aussi l’avouer, l’IA quelquefois fait preuve d’aveuglement ou de soubresauts soudains, mais sachez aussi que le jeu fait plutôt la part belle aux dialogues et aux combats.

De toute façon, dans CyberPunk 2077 vous pouvez jouer les gentils, et comme me disait mon maitre : « gentil n’a qu’un œil », car tôt au tard, devant les injustices constatées et les revirements, vous prendrez parti et sortirez les flingues, c’est pourquoi, il vous faut un entrainement via le tutoriel, vous deviendrez une machine de guerre, ce qui ne vous empêchera pas de jouer les samaritains de Night City.

Quelque soit votre origine, Nomad, Gosse des rues, Corpo, c’est en quelque sorte le point de départ de l’histoire de votre passé, cette voie ne vous en apprendra pas beaucoup plus sur le pourquoi de votre personnage, et sachez aussi que, quel que soit votre choix, il n’y a pas de différence ou d’influence en cours sur le jeu.

Vous arriverez donc au même point de l’histoire, seules quelques bribes changeront, alors sachez que la trahison des uns et des autres et notamment de vos partenaires fera partie de votre quotidien, alors : « Prudence est mère de sûreté » me disait mon maître.

Night City la mégalopole surpeuplée et inhumaine doit son statut, aux corporations, qui l’a gouverne, la haute technologie et les augmentations cybernétiques pour humain font l’objet de toutes les convoitises sous le couvert de combats au corps à corps, et par échanges de rafales en tout genre.

 



Dans ce contexte, vous allez intervenir, mais tout en défendant la veuve et l’orphelin, vous devrez jouer des coudes, écraser des pieds et ne pas ménager la susceptibilité des uns, d’autant plus que dans la mégalopole, le crime règne et la chaleur humaine congèlerait un océan en furie.

Cyberpunk 2077 dépeint un univers sauvage et cruel ou l’empathie n’a plus sa place, même « T-Bug » vous traite comme un chien et des fois, vous aurez aussi envie de commettre un meurtre gratuit.

Cette atmosphère sombre et glauque dépeinte à coups de hachoir immerge le joueur dans son rôle tiraillé entre ses missions pour se faire du fric et sa quête de rédemption pour son saint Graal.

Night City la tentaculaire offre une pléthore de missions, votre quête principale bien sûr, mais aussi de nombreuses quêtes secondaires, qui vous éloignent souvent de votre but, d’autant plus qu’elles n’apportent pas grand-chose à l’intrigue initiale.

Il faut faire les quêtes secondaires, même si elles vous semblent désuètes, elles vous apporteront argent, confiance et respect, non seulement des PnJ, mais aussi des clans et corporations diverses.

 



Comme NC s’étend sur des kilomètres carrés, vous pourrez arpenter les recoins de rues pour y effectuer vos quêtes proches, par contre, pour vous rendre d’un lieu à un autre, vous disposez de votre propre « Abblette », qu’il suffira de biper pour la voir arriver à proximité, grâce à un module de votre système cybernétique.

À défaut, si vous êtes pressé et disposé de la technologie adéquate, vous vous adonnerez au « Car-jacking), histoire de ne pas attendre Abblette.

Certaines de vos missions vous feront jouer les Josh Randall, car ne l’oubliez pas, votre demeurez un mercenaire, en remplissant des objectifs et des contrats avec primes à la clé.

Mais attention, si vous abattez des malfrats en pleine rue, faites preuve de prudence et de discernement, car cela aura un impact sur votre charisme et la police de NC pourra intervenir et là, vous ne faites pas le poids.

Certaines missions ou demandes de vos contacts devront être réalisées dans un temps certain, passé ce délai, votre réputation en prendra un coup et la mission ne reviendra pas, alors, dans la pléthore de demandes, sachez tirer le vin de l’ivraie.

CyberPunk se veut dans la pure tradition du RPG, chacune de vos quêtes remplies avec brio, vous apportera des points d’XP (expérience) directement convertible en aptitudes/compétences, dans différents domaines, de la force physique à la santé, en passant par des compétences passives ou actives, etc..

 



Vous pourrez jouer sur plusieurs tableaux, car selon votre style de jeu, vous opterez pour une ou plusieurs branches dédiées à votre stratégie. Toutefois, je me suis surpris à utiliser plusieurs compétences, furtivité, piratage de robots et tuerie de masse pour me sortir de situations inextricables.

Vous l’aurez deviné, il n’y a pas qu’une seule stratégie dans CyberPunk 2077, mais plusieurs correspondantes à votre style de personnage et comme les ennemis sont nombreux et vindicatifs, autant utiliser les grands moyens mis à votre disposition.

Que serait un RPG sans sa modification d’armes et bien là encore, CyberPunk 2077 offre le choix de customiser ses armes et armures, lunette pour pistolet, canon pour mitraillette, etc., le choix se veut grand et les marchands regorgent de gadgets en tout genre.

Ici, inutile de se rendre sur un établi quelconque situé à l’autre bout de la ville, vous le ferez à la volée et au besoin de situations particulières.

Par contre si vous tenez à vous customiser avec des fonctionnalités cybernétiques, vous ne pourrez pas le faire seul, vous devrez aller voir « Vik », un charcudoc réputé de la place et ami de V et pensez bien à traverser au passage piétons, vous risqueriez de vous retrouvez sur le capot d’une voiture.

 



En même temps, de votre promenade en ville, profitez-en pour suivre le discutions des PnJ, certaines valent leur pesant de diamants bruts et prêtent même à sourire.

C’est à la trahison de votre partenaire que vous clôturerez ce long chapitre d’introduction qui devrait vous prendre plus d’une dizaine d’heures en effectuant des quêtes secondaires.

Ce sera donc l’occasion d’entamer un nouveau chapitre un peu déjanté par le biais d’une rencontre insolite avec le rockeur « Johnny », mais je dois bien l’avouer, ce transfert de conscience de l’âme d’un rockeur dans le cerveau de V, pourra dérouter.

Toutefois quand le rockeur prend possession du corps de V, bien que l’action soit au RDV, il me tardait de retrouver V dans son intégralité, je m’y étais attaché et sa voix suave un peu cassée, n’était pas pour me déplaire.

Tout va donc pour le bien dans le meilleur des mondes, V revient sur le devant de la scène, mais reste soumis aux visions rémanentes de Johnny.

Il y aura tellement de choses à découvrir dans ce jeu gargantuesque, qu’il faudra sûrement des pages et des pages pour en faire goûter toute la substantifique moelle.

 



Bien sûr, rien n’a été épargné à ce jeu et les joueurs consoles, armés de hachoir et de Rio-gun ont maugréé sur le développeur en le montrant du doigt pour avoir livré à la multitude un jeu « pourri ».

CD Projeckt Red a donc décidé de rembourser le jeu aux plus revanchards, alors qu’une MàJ majeure va débarquer dès le début de l’année, et que déjà des patchs se téléchargent pour adoucir les moeurs, quoique normalement ce soit la musique qui le fasse

C'est toujours appréciable de constater qu'un développeur assume ses erreurs. Je suis sur PC et je n'ai pas eu ses soucis. Ce RPG ne m'a pas déçu pour l'instant et j'en suis à + de  60 heures de jeu, et je suis loin de l'avoir terminé.

Bien loin de la polémique et des conflits PC/Console, voici ce que je retiens de ce jeu qui me réserve encore bien des surprises, tant la « Map » demeure pantagruélique.

CyberPunl 2077 tire ses sources du jeu papier et les RPGistes en connaissent la saveur, d’ailleurs tout au long du jeu, vos décisions seront cruciales, car entre les choix et les conséquences, il vous faudra jouer les juges, les jurés et le bourreau.

Le personnage étant customisable à bien des égards devrait plaire aux puristes qui peaufinent leur avatar de la tête aux pieds en passant par les vêtements et bien d’autres détails croustillants..

On pourrait regretter que la vue à la 3eùe personne n’ait pas été implantée, mais entre-nous, cela n’entache en rien ce jeu sublime. (Non exempte de défauts), mais le principal étant de ne pas tuer l'immersion et de contribuer toujours au plaisir de jouer, ce qui est mon cas sur PC..

 



Un RPG en mode ouvert permet de se laisser aller à l’exploration et là, Cyberpunk 2077 ne laisse personne derrière lui et au contraire, les aventuriers des ruelles sombres seront récompensés par des « Loots » favorables.

Comme les maps sont grandes, le transport se fera soit en voiture, soit en moto ou alors en taxi et aussi par téléporteur, permettant de réaliser des missions dans un secteur donné sans s’épuiser à arpenter la ville.

Comme bon nombre de PnJ et autres, « fixers » vous donnent des quêtes annexes, profitez-en pour renforcer votre expérience en choisissant le niveau de difficulté des missions.
La rencontre avec le rockeur Johnny Silverhand vaut à lui seul le détour, d’autant plus pour les joueurs français, qui bénéficient de la doublure vocale attitrée de Keanu Reeves.

Le système de réputation sera à la hauteur de votre style de jeu, quand vous réalisez des actions charitables (exterminer quelques malfrats) pour rendre service au NCPD, vous bénéficierez d’un accès à du matériel spécial.

Etc., etc.

Pour finir encore sur une belle note, je vais vous donner une info truculente.

L’univers de Cyberpunk 2077 prend sa source dans un monde futuriste où le sexe se trouve à tous les étages, enfin à tous les coins de rue, si je puis m’exprimer ainsi, les prostituées n'appliquent pas de tarifs prohibitifs. 

Personne ne s’en étonnera, puisque durant la campagne marketing, les vidéos publiées par CD Projekt depuis deux ans montrent un jeu où l’hyper-sexualisation se trouve partout dans ce monde cyberpunk à la dérive.

Pour qui veut bien s’en donner la peine, lors de ses promenades en ville, de nombreuses créatures de rêves sillonnent les artères en se déhanchant dans leur tenue sexy, dommage que l’on ne puisse les aborder pour affinité et plus. !

Des scènes torrides de sexe avaient même été publiées en avance de la sortie du jeu et les (a)mateurs se donnaient RDV sur des sites pour adultes, afin de se rincer l'oeil avant.

NC a relégué l’humain au dernier rang de sa société, l’Homme n’y trouve plus sa place (Lisez le bouquin CyberPunk 2020 de Mike Pondsmith, vous en saurez plus).

Un univers mature, très adulte, qui n’hésite pas à glisser des scènes de sexe très explicites, une nouvelle voie exploitée avec brio par le développeur, qui apporte du sel à l’aventure, d’autant plus que l’utltra-violence du jeu joue le rôle de maîtresse déloyale.

Mais l’on se rassurera, dans ce sombre décor de violence, de sexe (désactivable dans les paramètres) mis en scène d’une manière immersive (sexe oral, prostitution, dans des postures très graphiques) et de transmutation cybernétique, tout n'est pas que noir.

L’humanité de certains personnages saura vous tirer des larmes, de la compassion et même des rires, c’est ça aussi la magie de Cyberpunk 2077.

 

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