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Dossier : Trilogie de "Lawyers à la dérive" de Nicholas Beaulieu : Aperçu.
Posté par JerryG le 5/12/2022 12:00:00 Articles du même auteur

Au Journal de la Next-Gen, « le JDNG » pour les intimes, il nous arrive de sortir de notre bulle de compétences, de confort, histoire d’ouvrir notre horizon, de nous remettre en question, avec toujours cette envie de partager nos passions, « Lawyers à la dérive » vient de sortir en V3.0



Nous parlons plus souvent des bouquins issus des jeux vidéo, de la sécurité informatique, etc., la base de notre passion, que des bouquins sur le milieu des avocats d’affaires.

C’est au détour de discussions, d’une complicité et d’une fascination intellectuelle que l’auteur des tomes de « Lawyers à la dérive » m’a accordé ITW et confiance, pour parler aussi de ses livres.




Démarche altruiste ou par pur intérêt commercial, peu importe, le personnage fascinant me tend la perche, il me fallait la saisir et éviter de passer à côté d’un « best seller » qui vous remue les tripes et nous dévoile les « dessous chocs, pas chics et sales » du milieu des avocats d’affaires.

Le beau gosse du Barreau des affaires, Nicholas Beaulieu, sort le tome 3 de son best-seller : « Lawyers à la dérive », que l’on peut traduire par : « Avocats à la dérive », les tomes 1 et 2 avaient déjà remporté un franc succès.

Pour les incultes, dont je fais partie, Nicholas Beaulieu s’est octroyé un congé sabbatique de 12 mois, histoire à lui aussi de se pencher sur une portion de sa vie d’avocat d’affaires et de partager ses réflexions ou plutôt ses frasques (et de les dénoncer) au sein même de l’impitoyable machine judiciaire, une espèce de cour aux miracles où tout n’est pas blanc.

Avant tout, tordons le cou à une légende urbaine, « Nicholas Beaulieu » n’existe pas, ce n’est que la représentation d’ un avatar, un personnage fictif si vous préférez, ce pseudo permet à l’auteur (avocat de surcroit) de nous plonger dans l’univers « féroce » du milieu des avocats, où s’imbriquent, jeux de pouvoir, de séduction, d’ambitions personnelles, de stupre et de luxure, avec un taux de cynisme et de cruauté, au paroxysme.

Alors comme « prudence est mère de sûreté » me disait mon maitre, autant vous avertir, LALD n’est pas à mettre entre toutes les mains, âmes sensibles passez votre chemin, quoique, les (a)mateurs s’en délecteront.

Et confidence pour confidence, la page « IN » de Nicholas Beaulieu a été créée juste pour la propagande, pour le besoin du lancement des différents tomes de LALD si vous préférez, une démarche plutôt culotée, mais qui n’étonnera pas ceux qui ont lu les tomes précédents du séducteur des TGI.

Dans sa trilogie, Nicholas Beaulieu, jeune, beau, mince, svelte, riche, dynamique et brillant avocat d’affaires (les métiers des fusions-acquisitions, du contentieux et de l’arbitrage international), gravit un à un les échelons vers le Saint-Graal de la consécration.

Mais le sentier vertueux qui mène à la gloire semble bien loin de ses préoccupations et parsemé d’arbres séculaires ancrés dans le conformisme, alors c’est donc à coups de trophée, de marteau, de hache, que la déforestation des obstacles éclaircira son horizon.

Nicholas Beaulieu, nous entraine dans son univers très controversé, où son expérience de « Managing Partner » dans un bureau parisien d’avocats d’affaires « Brown Traver Crae & Smith », a de quoi nous faire tourner la tête, et surtout de nous glacer le sang.

Effectivement, branle-bas de combat au siège du cabinet à NY, les coupes sombres du personnel, s’égrènent à la vitesse d’un « Phalanx CIWS», hécatombe dans les rangs des collaborateurs, larmes, pleurs et indifférence, incarnent l’atmosphère du dernier étage du complexe, où tout un chacun fait profil bas.

Même si l’auteur affirme haut et fort que tout est véracité, le novice que je suis, peine à croire que ce milieu soit aussi pourri que décrit, notamment quand je me souviens des plaidoiries de mon ami maitre Patrick B., disparu trop tôt, il était ce samaritain, défenseur de la veuve et de l’orphelin et de la Cause.

Mais avant de vous parler de l’œuvre littéraire de Nicholas Beaulieu, je souhaitais avant tout rencontrer (voir mon ITW), et connaitre l’homme qui se cache derrière l’écrivain, car pourquoi avoir pris un pseudo pour écrire ?, un manque de courage ou simple effet de style qui renforce l’ego gargantuesque du personnage réel?

RdV fut pris et l’auteur s’est donc prêté au jeu des questions et des réponses, sans filtre et tout en couleur, comme aime à paraitre Nicholas Beaulieu, un « dandy », aux yeux de la multitude ébahie sous le charme du carnassier.

J’ai donc eu le privilège de lui poser quelques questions : voir mon ITW avec Nicholas Beaulieu.

Après avoir dévoré les tomes de LALD, une conclusion s’impose, on aime ou l’on n’aime pas Nicholas Beaulieu, mais chose certaine, il ne laisse personne indifférente, tant ses fans que ses détracteurs, Nicholas B. sait appuyer là où cela fait mal en mettant les points sur les « i » et les barres sur les « t », tout en remuant le couteau dans la plaie...

 

 

Quand on rencontre l’homme, quand on lit sa trilogie, il se dégage du personnage un esprit vif et lumineux, une espèce d’auteur d’anticipation, en avance sur son époque épique et diamants taillés sur la jolie tête de Kate, Nicholas Beaulieu sait égratigner les susceptibilités des uns et écraser lourdement les pieds des autres, et ça, sans sourcilier, juste pour le plaisir, à croire qu’il fait partie du clan des « sado-maso » (intellectuel le plaisir, hein !, quoique…).

D’ailleurs pour qui s’attache au « Bonhomme », Nicholas se livre corps et âme et sans détour :

« Je ne suis ni pervers, ni misogyne, ni raciste, ni homophobe. Je suis avocat. Tous les faits révélés dans cet ouvrage sont exacts. »

C’est assez hilarant comme affirmation, notamment par le faite que LALD reflète toute une partie du contraire, mais, peu importe, l’envie d’en savoir plus est bien là et l’on se surprend à envier ce personnage diabolique, usant et abusant de son pouvoir pour arriver à ses fins, n’hésitant nullement à commettre l’irréparable, mais c’est plutôt jouissif.

L’affaire pourra sembler cocasse, mais Nicholas Beaulieu maitrise toute la situation, il est l’auteur de la Saga, mais aussi le narrateur de l’histoire, et en prime, le héros des aventures, et si ça, ce n’est pas du narcissisme, allié à un ego pantagruélique, il me faudra revoir mes convictions, ou m’expliquer.

Comme je l’avais précisé lors d’une discussion avec Nicholas Beaulieu, j’ai succombé à la tentation de me jeter corps et âme sur les tomes de son expérience, je pouvais moi aussi au travers de mes lectures, et en tirer « une substantifique moelle » comme me disait mon maitre.

Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis surpris à aimer le personnage sulfureux, nous avons tous un côté obscur qui nous fait adorer les anticonformistes, les voyous, les salauds au grand cœur, etc., mais sans jamais franchir le Rubicon.

Entre les délires misogynes (quoi qu’il en dise) de l’auteur, j’ai adoré le fil des lignes narratives pour me noyer dans le jeu de la satire d’un monde que je ne connaissais pas, où tout est permis pour qui entend se hisser au sommet.

Si vous entamez la lecture de LALD, alors prenez votre souffle, l’affaire s’enchaine tambour battant et à bâtons rompus, en vous plongeant dans un monde de névrosés totalement délurés et l’on ne s’ennuie pas un instant, qu’il soit difficile de rompre le charme de la lecture, qui nous pousse à sourire, même à rire et à s’indigner de certaines situations, ou d’actes commis par l’auteur.

 



Nicholas B. tout au long de sa diatribe du monde des avocats, nous livre sa substantifique moelle sur sa pratique du métier, et son message se veut explicite, il ne suffit pas d’avoir un talent, des facilités métiers, la réussite professionnelle dépend de bien d’autres facteurs qu’il ne faudra pas négliger.

Nicholas Beaulieu est capable du meilleur comme du pire et c’est dans l’adversité qu’il se révèle le plus machiavélique, le plus intolérant, le plus barbare, notamment avec ses anciens associés ou le directeur des éditions de l’Institution, ou de ses prétendants à un poste qu’il convoite.

Une détermination sans faille, un aplomb des plus déroutants, faire fi des scrupules, pratiquer aussi la déloyauté et bien d’autres qualités peu recommandables et peu reluisantes (la fin justifiant les moyens), mais si courantes dans le milieu des requins, où nager en eaux troubles ouvre de nouveaux horizons…

On se rassurera, « Lawyers à la dérive » est une œuvre d’anticipation spéculative, mais ne perdez pas de vue que bien souvent la réalité du livre, dépasse la fiction.

Une chose qui frappera les esprits, réside dans le fait que « Lawyers à la dérive » a été écrit à la première personne du singulier et nul n’en disconviendra, « Lawyers à la dérive » se veut une autobiographie romancée et rêvée par l'auteur? voire même une confession.

Nicholas B. nous dévoile le côté obscur du monde des avocats, où tout peut être envisagé pour arriver à ses fins, du plus bas des instincts aux coups les plus perfides.

« Lawyers à la dérive » se dévore comme un roman passionnant s’étalant sur 3 monstrueux chapitres d’anthologie, et autant vous le dire de suite, bon nombre seront déçus, sous son apparence de défenseur du droit, le monde des avocats décrit par Nicholas B., sent le soufre, la luxure et le stupre des sectes machiavéliques.

Nicholas Beaulieu nous entraine dans les bas-fonds des cabinets obscurs des avocats où règnent l’argent, la came, le sexe, la vengeance, nul n’est épargné, du plus humble d’entre-nous au politique véreux, tout un chacun en prend pour son grade comme on dit dans notre jargon, même George Clooney et Britney Spears. (Que j’adore).

De cette lecture dérangeante, on sent la délectation de l’auteur dans ses propos qui prend un malin plaisir à appuyer là où ça fait mal, pour notre plus grand plaisir masochiste. (Intellectuel, le plaisir, hein !).

 



Vous avez les tripes à toute épreuve, vous voulez tout savoir sur le monde des avocats sans jamais avoir osé le demander, alors osez : "Lawyers à la dérive», une intrigue facile à digérer, saura vous choquer et bousculera votre intellect.

Le tome 3 de LALD signe l’arrêt de la Saga, plus sage, quoique aussi terrifiant, ce dernier tome diffère des deux autres, même si on peut penser que c’est une suite, l’auteur devient plus sage, plus raisonné, mais tout aussi perfide et malsain, d’ailleurs sa méthode consiste à éliminer tous les obstacles qui font barrage à son ascension ambitieuse.

D’ailleurs LALD 3 nous plonge dans l’univers tout aussi barbare de Science-Po, la grande machine à broyer de l’Etat où se font et défont les carrières, et ce, juste sur une humeur ou un état d’esprit.

Au travers de « Lawyers a la dérive 3 », Nicholas B. nous livre une portion « satirico-drôlesse » de son vécu d’avocat d’affaires en s’appuyant sur son expérience de « Managing Partner » d’un bureau parisien d’avocats internationaux de premier plan, un univers où se mêlent jeux de pouvoir, de séduction intéressée et d’ambitions personnelles.

Les 100 premières lignes de LALD 3 pourront déconcerter le lecteur, notamment si c’est la 1re fois que vous vous embarquez dans l’univers juridico-carriériste de Nicholas Beaulieu.

Confus, brouillon, ces lignes désarçonnent le lecteur qui s’interroge sur la « santé » mentale de son auteur, mais on se rassurera, il n’en est rien.

À l’instar du fabuleux roman, « Des fleurs pour Algernon » , l’auteur en pleine confusion et sous emprise de « delirium tremens », voit, entend et se livre à des exactions avec une obsession morbide pour une pseudo-brosse à dents.

Puis, dessaoulé, désintoxiqué et ayant retrouvé ses esprits, Nicholas Beaulieu revient tel un phénix dans la peau de son personnage, « chassez le naturel, il revient au galop et avec force » me disait mon maître.

Imbu de sa personne, hautement hautain et souvent méprisant, voire cynique, mais si attachant, qu’on lui donnerait l’absolution sans intervention divine, Nicholas nous immerge dans un monde bien loin des préoccupations du citoyen lambda.

Dans sa quête de l’absolu, l’auteur reviendra à ses instincts les plus vils, ce tome 3 demeure aussi facile à lire que ses prédécesseurs, tout en conservant ce style dérangeant, voire choquant et excessif, sur certains aspects. L’auteur semble avoir pris un malin plaisir à concocter cette « réality-fiction ».

On y retrouve le héros, qui d’avocat d’affaires voit sa carrière évoluer pour devenir Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux. Dans une écriture un petit peu moins crue, mais toujours aussi excessive et noire, l’histoire nous plonge dans le monde des affaires et de la politique, où tous les coups sont permis?

Dans ce final des aventures juridico-épiques du héros, un sursaut de lucidité jaillit dans l’esprit du narrateur, en une prise de conscience à désarçonner un cavalier de son pur-sang.

En effet, Nicholas Beaulieu s’aperçoit qu’aux tréfonds de lui-même, et qu’en dépit de son ambition, de son cumule de richesse matérielle, des facteurs clés de sa réussite, il fait son mea-culpa en une quête silencieuse de rédemption, car au crépuscule de sa carrière, une illumination jaillit, et sans recours aux pilules roses de Boris qui plus est.

Tout n’est que futilité, sauf l’Amour…

NDLR : Nicholas Beaulieu m’avait posé une question sur la préférence du tome de sa trilogie, pas évident d’y apporter une réponse affirmative, mais plutôt d’y mettre une modulation, mon maître me le disait : « les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais on peut en parler ».

Si les 3 tomes différent l’un de l’autre et s’imbriquent parfaitement, en captivant le lecteur dans cette trame érotico-épique, la montée en puissance se fait graduellement, pour éclater en son zénith, pour mieux retomber, comme après un orgasme sexuel ou gastronomique.

De l’ascension d’un prétentieux et vaniteux avocat d’affaire qui sous le prétexte d’une situation économique en profite pour régler ses comptes avec ses pairs qui l’ont martyrisés, et en arriver à des extrêmes, en passant par de nombreuses turpitudes, jusqu’à sa prise de conscience sur le bilan de sa vie en cherchant inconsciemment le pardon, mon tiercé serait : 2-3-1.

A bien y réfléchir, la méthode Nicholas Beaulieu s’avère judicieuse, car sans ego, sans ambition, on passe à côté de grands moments, mais afin de sauvegarder la morale, on évitera les massacres à la tronçonneuse.

Noter par contre qu’il faut lire la trilogie dans l’ordre de son écriture, sous peine d’y perdre son latin.

A noter : tous les revenus tirés du livre seront reversés à l’Îlot, association qui accueille, héberge et accompagne vers la réinsertion des personnes sortant de prison, sous-main de justice, et en grande difficulté.

En plus c’est pour la bonne cause, avec 100% des droits d’auteurs reversés à l’association « l’Ilot »

Les retardataires pourront retrouver mon ITW de Nicholas Beaulieu.

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