R&M : l’avenir est à l’intégration. Grâce au câblage structuré et à IP, tous les systèmes au sein d’un stade ne perdent jamais de vue le ballon.
Des moments d’intense suspense, des buts salvateurs, de l’émotion… Les yeux du monde entier sont actuellement braqués vers les stades de football en Afrique du Sud. Comme toute compétition se déroulant dans de grandes enceintes sportives, la Coupe du Monde constitue une expérience mémorable, qui génère une masse considérable d’informations et de données sur les matchs, les équipes et le tournoi.
Mais comment toutes ces images et informations parviennent-elles simultanément sur les écrans géants dans les stades et sur les sites de retransmissions publiques ainsi qu’à la télévision et sur Internet ? Autrement dit, comment un stade de football communique-t-il ?
« Grâce aux réseaux informatiques modernes, tous les systèmes au sein d’un stade ne perdent jamais de vue le ballon. Ceux-ci doivent faire face à des pointes de charge exceptionnelles tout en intégrant de multiples fonctions, le tout avec une absolue fiabilité », explique le spécialiste suisse du câblage Reichle & De-Massari (R&M). Parmi les sites récemment équipés par R&M avec une infrastructure réseau figure notamment le nouveau stade Donbass Arena de Donetsk en Ukraine, qui accueillera l’EURO 2012. Plus précisément, l’entreprise a posé dans l’enceinte sportive 60 kilomètres de câbles en fibre optique et plus de 400 kilomètres de câbles blindés en cuivre Cat. 6. Ce réseau est l’un des plus vastes jamais installés dans le pays, totalisant 6000 connexions en cuivre et plus de 1700 en fibre optique.
Des temples multimédias grâce aux réseaux convergents
Stadionwelt, une revue allemande consacrée aux enceintes sportives, observe que les stades de football deviennent de véritables temples multimédias. Ils envoient des volumes gigantesques de données sous forme d’images de télévision numérique à destination des diffuseurs et des chaînes pendant les compétitions internationales. Telekom Austria estime ainsi que son réseau fibre optique a transmis au total deux pétaoctets de données pendant l’EURO 2008, ce qui équivaut à cinq fois le contenu global de tous les livres jamais écrits. Pourtant un stade ne se limite pas aux retransmissions télévisées, qu’elles soient en haute définition (HDTV) ou en 3D. Aujourd’hui, les grands stades sont des plates-formes informatiques produisant des quantités considérables de données en temps réel, qui mettent à rude épreuve les infrastructures.
Le ballon renferme même désormais une puce électronique qui permet de déterminer sa position au millimètre près. Il ne s’agit là que de la dernière innovation en date dans la fascinante évolution technologique que connaît le Dieu Football. De multiples antennes, placées autour du terrain ou sur le toit, suivent cette balle interactive, concrétisant ainsi la vision d’un stade intelligent. Ces antennes communiquent, via le réseau du site, avec un système informatique susceptible d’épauler les arbitres en temps réel.
Le même réseau permet aux photographes postés au bord du terrain d’envoyer directement leurs clichés numériques, à partir d’un appareil photo ou d’un portable, sur Internet ou à leur rédaction en quelques secondes. Le contrôle d’accès, la surveillance des tribunes, les systèmes d’alarme, la billetterie électronique et les caisses, l’éclairage, le chauffage et la ventilation peuvent tous être dorénavant intégrés simultanément dans les réseaux du stade.
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