La Game Developers Conference 2008, la GDC pour les intimes fut l'occasion pour la militante Brenda Brathwaite, que l'on surnomme la Lady of Sex d'appuyer de nouveau ses propos en faveur du sexe dans le jeu vidéo et de défendre sa conviction à l'occasion de sa conférence, la Hentai, Hardcore & Hotties, mais les développeurs ont peur du sexe dans le jeu vidéo.
Le jeu vidéo est classé en différentes rubriques, comme le Code PEGY (-10, -12, -16, -18) qui averti le consommateur de contenus explicites (sexe, drogue, assassinait, etc.) en vue de protéger nos chères têtes blondes, la Lady Of Sex, qui milite pour le sexe dans les jeux vidéo a renouvelé son combat pour que le jeu vidéo devienne plus mature. Les développeurs de jeux vidéo américains ont peur du sexe dans leur jeu et pour cause la classification "Adult-Only" les terrifie, un autodafé pire que la baiser de la mort du vampire, plus extravagant encore, un jeu vidéo classé "M" pour mature a aussi le risque de ne pas être distribué sur le sol américain. Évidemment les classifications des jeux vidéo ont un impact direct sur les ventes, d'où la frilosité des développeurs à mettre des scènes de sexe dans leur jeu, certains s'y sont essayés à l'instar de GTA, Second-Life, mais tout de suite porté sous les feux des "bons" penseurs comme Jack Thomson et/ou Famille de France. Le paradoxe de ce classement réside dans le fait qu'un jeu dédié à l'éducation sexuelle des adolescents se voit classer Adult-Only, ce qui le rend inaccessible par la couche de clientèle visée, soient les jeunes, qui ont besoin d'une éducation en matière de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles et pour endiguer le Sida. La Lady Of Sex est revenue également sur certaines polémiques qui entourent le jeu vidéo comme dans "Mass Effect" où l'on voit une scène sensuelle entre deux personnages féminins dont un Alien, ce qui a valu au jeu, une interdiction passagère dans certains pays. Pas de quoi déclancher un scandale quand on voit la vidéo. Bien sûr d'autres jeux ont été aussi soumis à condamnation, comme EverQuest, Guild-Wars, mais la Lady Of Sex souligne que si l'Allemagne est particulièrement vigilante quant à la présence de violence dans les jeux qui sont distribués sur son territoire, aucune signalétique ne se réfère au contenu explicitement sexuel. L'actualité récente l'a montré avec Age of Conan. Les versions américaines, européennes et allemandes varient selon les critères et tabous locaux. 
La sexualité dans le jeu vidéo a été souvent montré du doigt pour son coté "dégradant" de la femme et Brenda Brathwaite milite aujourd'hui en faveur d'une certaine maturité du secteur du jeu vidéo afin de tordre le cou à cette réputation sulfureuse que garde encore à ce jour le jeu vidéo. Mais on observera alors que pour faire la promotion de leur nouveau bébé, les éditeurs n'hésitent pas à faire appel à de belles plantes carnivores qui ondulent dans les allées des salons dédiés comme à l'E3 avec ses Babes, sans oublier les illustrations des boites de jeux vidéo et les animations sur les stands. La fin de l'image caricaturale de la femme dans le jeu vidéo mettra peut être fin à sa réputation sulfureuse en redonnant ses lettres de noblesse à une certaine représentation de la sexualité dans le jeu vidéo, à l'instar de celle que l'on connait dans le 7 ème art et la littérature. Il ne fait aucun doute qu'il faille protéger l'innocence de nos chères têtes blondes du coté obscur du sexe, le sexe n'est pas sale qu'on se le dise quand il est pratiquer par des adultes consentants, mais c'est surtout aux parents de jeunes enfants à jouer les tuteurs et les éducateurs en matière d'éducation, pour peu q'ils n'aient pas démissionné de leur rôle. Visitez le site de Brenda Brathwaite.
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