2K Games et Irrational Games ont annoncé la sortie de leur jeu vidéo BioShock Infinité. Ce jeu vidéo très attendu révolutionne la narration dans les jeux vidéo d'action.
BioShock Infinité, développé par Irrational Games, a été récompensé plus de 75 fois par la presse lors de l'E3 2011, recevant notamment le prix du meilleur jeu des Game Critics Awards. Il a été cité comme étant l'un des titres les plus attendus de 2012 par plus de 50 médias dont WIRED, USA Today, TIME, GameSpot et GameTrailers. La franchise BioShock est l'une des séries les plus reconnues et les plus appréciées de l'industrie, elle s'est vendue à plus de 9 millions d'exemplaires dans le monde.
"Après BioShock, nous réfléchissions déjà à une suite qui irait bien au-delà du jeu original de par sa portée et notre ambition" commente Ken Levine (@iglevine), directeur créatif d'Irrational Games (@irrationalgames). “BioShock Infinité a été notre seul objectif durant ces quatre dernières années, et nous sommes impatients de voir les fans y jouer."
"Aujourd'hui est le jour que nous attendions avec impatience. Notre nouvelle définition de BioShock est prête à quitter nos mains pour rejoindre celles des joueurs du monde entier" commente Ken Levine, Creative Director et co-fondateur d'Irrational Games. "Infinite est définitivement une expérience BioShock, mais elle apportera aussi beaucoup de nouveautés que les fans de la licence ainsi que les joueurs qui découvrent la série pourront apprécier."
"2K et Irrational Games se sont engagés à offrir aux joueurs des expériences qu'ils ne trouveront nulle part ailleurs," ajoute Christoph Hartmann, Président de 2K. "De la cité en ruines de Rapture aux cieux lumineux de Columbia, nous sommes fiers d'aider Irrational Games à donner leur vision unique aux joueurs du monde entier. "
BioShock Infinite permet donc aux joueurs d'incarner Booker DeWitt, un vétéran de la cavalerie des États- Unis, reconverti en mercenaire. Endetté auprès de mauvaises personnes qui mettent sa vie en péril, DeWitt n'a qu'une seule solution pour effacer sa dette. Il doit sauver Elizabeth, une jeune femme mystérieuse, emprisonnée depuis son enfance à Columbia, une ville flottant dans les airs. Dans l'obligation de se faire mutuellement confiance, Booker et Elizabeth vont nouer des liens forts durant leur fuite périlleuse. Ensemble, ils apprendront à maîtriser un large arsenal d'armes et de capacités, que ce soit dans les nuages à bord de zeppelins, à grande vitesse le long des Aérotrams ou dans les rues de Columbia, avec pour objectif de survivre à la menace de la cité et de ses sombres secrets.
2K Games annonce que BioShock Infinité sera disponible sur Xbox 360, PlayStation3 et PC Windows. Vous n'avez pas encore franchi le cap, alors suivez-moi, autant le crier d'entrée, BioShock Infinte balaie tout sur son passage, un chef- d'oeuvre émouvant et manicheen.
Vous voici dans la peau d'un ex-détective dur à cuire de l'agence Pinkerton, vous incarnez Booker DeWitt qui fait équipe avec Elizabeth, une compagne à l'intelligence artificielle révolutionnaire. Ensemble ils luttent pour s'échapper de Columbia, une ville flottant dans les airs. Nous sommes en 1912 dans une Amérique telle qu'elle aurait pu exister. Armés d'un arsenal de nouvelles armes et de compétences inédites, ils font face à des ennemis menaçants, dans des environnements uniques et immenses. Le GamePlay classique de BioShock rejoint des innovations telles que des combats aériens à grande vitesse via les Sky-Lines, le tout porté par un scénario immersif, la signature d'Irrational Games.
BioShock Infinite renoue avec l'univers extraordinaire créé par Ken Levine dans les opus précédents, la preuve, la ville de Colombia, la ville flottante va vous en donner pour votre argent. Haine, espoir, folie et massacre seront les maîtres mots de l'atmosphère à fendre au cran d'arrêt dans ce nouvel opus de BioShock.
Contrairement au jeu traditionnel, BioShock Infinite vous met dans la peau d'un ex détective, autant le dire tout de suite, cette profession n'est pas vraiment reluisante et vous en incarnez exactement le personnage, vous voici dans la peau d'un voyou, d'un escroc et même d'un homme de main ( votre passé ), à la solde de patrons peu enclins à respecter les délégués syndicaux, que vous avez molesté pour quelques pièces en plus. Vous avez prix place dans une embarcation de fortune et pour arranger les choses, la pluie s'est mêlée à la partie du couple accompagnant qui se dispute.
Si vous aviez l'intention d'incarner un personnage comme Corvot (Dishonored) et bien passez votre chemin, en cette année 1920, aguerri par des années de lutte, vous avez sombré dans le néant, vous êtes couvert de dettes, vous n'avez pas d'état d'âme, ce qui compte le plus pour vous dans vos quêtes, demeure le résultat, quitte à tabasser ou à torturer de pauvres êtres afin d'obtenir ce que vous voulez. Vous avez été commandité sous la contrainte de remplir à bien une mission de la plus haute importance.
Trouvez et ramenez une jeune femme, Elizabeth qui se trouve à New-York. Une mission simple, claire et nette, quant à dire que ce sera sans bavures, c'est une autre paire de manches, car voici que cette Elizabeth croupie au fond d'une geôle dans la fabuleuse citée flottante de Colombia. Mais voilà, personne n'a entendu parler de Colombia depuis des lustres.
La cinématique d'introduction vous en avait déjà mis plein les yeux, ce n'est qu'un avant goût de se qui vous attend, car fraîchement débarqué en Colombia, vous aurez une claque. L'atmosphère coloniale se veut de toute beauté, des couleurs vives, des paysages à perte de vue sous un brouillard diaphane, tout bouge en Colombia, mais sachez aussi que l'ordre règne et qu'à la moindre incartade, une nuée de policiers débarquent et que des automates sentinelles veillent aussi au bon grain de la tranquillité des habitants de Colombia.
Les habitants vaquent à leur occupation et les jardins sont pris d'assaut par la noble gente de la ville et par les couples avec enfants, ce sera aussi pour vous l'occasion de flâner dans les ruelles et de s'arrêter pour admirer l'architecture sans oublier d'aller se restaurer à la fête foraine. Colombia est un univers à par, une espèce de jardin d'Eden où tout à été pensé pour le bien-être de ses habitants, des bâtiments entiers flottent dans les airs et se déplacent au gré des conditions, tandis que des chevaux mécaniques traînent des calèches sorties d'une autre ère. La ville n'est qu'un enchevêtrement de liaison aériennes reliées par des ombilics métalliques, où dansent des télécabines.
Cette façade de propreté de la ville où tout semble parfait cache en son sein un malaise originel, tout semble trop beau, trop bien rangé pour être sans tache. Mon maître me disait que : "Le perfection ne vaut que par ses imperfections" et comme il avait raison, puisqu'au coeur même de Colombia se trame l'indicible horreur et c'est en grattant la dorure que vous allez vous en apercevoir.
Sous son aspect rassurant, dans les bas-fonds de Colombia se trament de drôles histoires. Déjà, chaque habitants vouent un culte à la personnalité sous un couvert religieux voire même intégriste, mais tous s'accordent à le dire, l'adoration morbide va vers le "Prophète". Issue de la guerre de sécession, à l'instar du Nord contre le Sud, en Colombia, c'est la citée "inférieure" qui fait l'objet de malversations, la fameuse Sodome Inférieure.
Ce cadre peut reluisant de Colombia sera donc votre théâtre d'action, un lieu où vous vous sentir particulièrement à l'aise, vu votre passé, car vous Booker DeWitt avez une mission de la plus haute importance et le résultat de celle-ci sera votre salut, car vous devez rembourser une dette. C'est en trouvant et ramenant à bon port une jeune fille nommée Elizabeth que vous trouverez la rédemption et le pardon. Mais bon je dois bien l'avouer, à ce stade du jeu, je suis un peu dans l'expectative, quelle est cette dette, qui est cette fille, une foule de questions m'assaillent*, mais je suis en Colombia pour découvrir le fin mot de cette histoire abracadabrantesque. (Merci Jacques).
Si vous prenez la peine de vous promener dans la ville, vous vous apercevrez que l'exploration a été mise en avant, bien que votre chemin vers la victoire a été tracé d'une main céleste. Ne négligez pas le moindre recoin, des trésors y sont dissimulés et pour les collectionneurs, vous pourrez conserver et écouter des enregistrements de personnages célèbres au travers d'un appareil étrange qui sait reproduire des voxographies.
"La "voxographie" désigne également parfois la liste des oeuvres pour lesquelles un même comédien a prêté sa voix. Au nom correspond l'adjectif dérivé "voxographique"." . D'ailleurs à ce sujet, le doublage en VF est particulièrement bien soigné, surtout la voie de DeWitt.
Ne négligez donc pas cette partie d'exploration de lieux, car vous aurez besoin de ressources, comme des munitions pour vos armes, de kits de soin et surtout des fabuleux "cristaux" qui vous confèrent un pouvoir extraordinaire voué à la destruction, comme le "baiser du diable" ou la faculté de prendre possession d'une machine, qui tombe alors sous votre pouvoir et devient votre ange gardien éphémère.
Mais bon, pour l'instant, vous devez remplir votre mission et comme votre venue en terre de Colombia n'est pas passée inaperçue, vous êtes m'objet du courroux de la population et des administrateurs de la ville qui voient en vous un faux prophète, qu'il faut exterminer afin que tout un chacun retrouve la sérénité première qui fut la sienne.
Alors autant le dire, si vous avez le choix des armes et des moyens (sans mauvais jeu de mots) vous pourrez aborder la situation d'une manière diplomatique, c'est quand même la poudre qui obtient le dernier mot.
Et pour faire parler la poudre, vos alliés seront des espèces de "pétoires" sorties tout droit d'un arsenal d'un autre age, mais terriblement efficaces, le tout additionné d'un jeté de sorts, et vous voici revenu au plus bas de l'instinct humain, car c'est vous ou vos ennemis, alors la question ne se posera pas sur la philosophie à employer. D'autant plus que vos ennemis seront nombreux, sans peur et n'hésiteront pas à se cacher pour mieux vous arroser et quand vous aurez trouvé Elizabeth, elle sera alors une alliée précieuse, mais ça, vous le découvrirez dès votre première approche de la jeune fille.
Au cas ou vous seriez submergé dans un combat, et ils seront nombreux et virulents, il vous reste une arme de dernier recours, une espèce de pistolet à crochet rotatif, bien utile dans la mêlée et qui fracasse d'un seul coup les crânes de vos ennemis d'où jaillissent de jolies gerbes de sang, les mettant hors de nuire sans autre forme de procès que votre simple volonté de survivre. Ce pistolet à crochet rotatif a aussi une autre fonction plus "fun" et indispensable dans l'univers dans lequel vous venez de débarquer. Vous pourrez ainsi vous accrocher aux ombilics qui parcourent tout Colombia et vous laisser descendre dans les méandres des câbles, griser par la vitesse générée comme si vous étiez sur une tyrolienne. Même DeWitt adore ce petit jeu et vous fera part de ses émotions.
Bien sûr il vous faudra aussi atterrir après avoir parcouru une portion du chemin à plein vitesse, vous menant à destination et bien souvent, des ennemis belliqueux vous attendront à ces points d'accostage. Alors n'hésitez pas à vous laisser tomber sur vos ennemis comme un rapace sur sa proie, pour les massacrer d'un seul revers du crochet.
Ah! Comme vous n'êtes pas en odeur de sainteté en Colombia, évitez de piocher dans les caisses enregistreuses des magasins pour y soustraire de l'argent, la Police viendrait vous faire la peau en ameutant le quartier. Vous pouvez manier deux armes, une arme à feu et un pouvoir maléfique, bien utile pour vous débarrasser des ennemis trop nombreux et vindicatifs. Vous trouverez ici et là des fioles de pouvoirs qu'il vous faudra découvrir dans l'univers de Colombia, au besoin en fouillant les corps et les recoins de la ville, vous trouverez ces précieuses ressources. Combinez donc dans une main, une arme et dans l'autre un pouvoir, en vous appuyant sur votre bouclier, tout cela vous donner de la puissance dans les combats et inutile de vous préoccuper d'Elizabeth, c'est une grande fille, elle sait se défendre elle-même et vous étonnera de par ses facultés.
Que serait votre aventure sans Elizabeth! Ainsi, vous le découvrirez vous-même, Elizabeth c'est un peu votre ange gardien et votre associer et prend par à votre vie et même fait preuve de compassion à votre égard, alors quand elle disparaît, c'est comme si il vous manquait quelque chose et vous voilà dans tous vos états à vous inquiéter pour ce petit bout de femme en la cherchant partout. Elizabeth est si proche de vous qu'elle finit par prendre un rôle très important, au delà même de l'intrigue du jeu, Elizabeth en est le moteur et l'essence même, vous verrez par vous même. Si une porte vous résiste, Elizabeth saura l'ouvrir à votre plus grand étonnement.
Mais au delà de cette faculté d'ouvrir portes, portails et coffres fermés, Elizabeth possède un pouvoir étrange. En effet sous l'emprise de la panique ou du désespoir, elle ouvre des failles spatio-temporelles vers d'autres lieux, des espèces de portes dimensionnelles dont seule elle même possède le sceau d'ouverture. Ces lieux immatériels et portant bien réels, vont vous permettre de collecter des ressources venues d'ailleurs, mais si précieuses pour vos pouvoirs.
Dans un combat acharné, Elizabeth pourra même vous abriter à l'aile d'un mur et assurer votre défense grâce à une batterie de mitrailleuses. Dans ces lieux, véritables caverne d'AliBaba, vous trouverez de quoi vous redonner force et vigueur grâce à des kits de soin et des munitions à foison pour vos armes. Dans la foulée, Irrationnal Games nous adresse un petit clin d'oeil, jamais un rôle féminin n'a autant pris d'importance dans une alliance, en fin de compte, "Nous les hommes ne sommes rien sans les femmes".
Vous vous posiez sûrement des questions sur le Pourquoi, le Comment et le Où sans omettre d'en savoir un peu plus sur DeWitt et bien rassurez-vous, c'est en parcourant le chemin avec Elizabeth que vous trouverez les réponses que vous vous seriez posées au début de votre aventure.*.
S'il me fallait qu'un seul mot pour décrire BioShock Infinite, ce serait pour moi et sans aucun doute : Sublime.
Si vous n'avez pas joué aux anciens opus, alors faites-le, remuez ciel et terre, mais trouvez-les et plongez dans l'atmosphère toute particulière de BioShock, vous ne le regretterez pas, car après avoir nagé comme un poisson vous voici dans les airs avec cet épisode en Colombia. Bien sûr certains me diront que les propos racistes sont omniprésents dans le jeu, mais qu'ils se rappellent alors que BioShock Infinite noue d'étroits liens avec les années 1930 à l'époque de la guerre de Sécession. Cela ne fait que renforcer la différence qu'il y a entre les habitants de Colombia et les étrangers qui y débarquent.
Des graphismes somptueux, une narration qui nous tient en haleine tout au long de ces vingt heures de jeu, BioShock Infinite nous marque en lettre de feu et c'est bien le personnage d'Elizabeth qui en est le moteur. Si au début du jeu, le fait de "ramenez la fille et l'on effacera la dette" semble si désuet, les mécanismes du jeu se mettent en place progressivement pour aller crescendo.
Béni soit donc le nom d'Irrational Games pour nous avoir concocté un jeu mitonné aux petits oignons, avec des dialogues croustillants dans les répliques et le tout bercé par de fabuleux morceaux de musique classique comme ici ou là que j'ai apprécié, même si je suis un fan des Linkin-Park, ceux-là même qui ont signé la musique de MoH.. Des personnages attachants que l'on n'est pas prêt d'oublier, de DeWitt à Elizabeth. D'ailleurs on se surprend à ressentir même de la compassion pour Booker dans les désarrois les plus profonds d'Elizabeth.
Ce petit bout de femme et si attachant qu'elle apporte une parfaite cohérence avec l'histoire de DeWitt, elle ne manque pas de nous étonner et de nous faire sourire par des cotés "gamines" et femme sure d'elle dans les conflits.
BioShock Infinite me renvoie par de nombreuses références à l'excellentissime Dishonored avec de nombreux clins d'oeil associés à des jeux que j'apprécie tout particulièrement comme Fallout et les épisodes précédents de BioShock. Il y a de nombreux jeux au cours d'une année ludique et bien dans le lot, de temps en temps un jeu s'illustre parmi bien d'autres et brille dans les yeux des joueurs, BioShock Infinite fait parti de ces jeux que l'on compte sur les doigts d'une main et qui reste ancré pendant des années en attendant d'être hypothétiquement évincé par de nouveaux venus.
On pourra toujours reprocher des imperfections à BioShock Infinite, comme le fait qu'Elizabeth fournisse des munitions ou des trousses de soin en cas de besoin et que certains combats contre un bestiaire un peu restreint, manque de dynamisme, mais dans son genre BioShock Infinite atteint la perfection en matière de divertissement et l'on se souviendra que : "La perfection ne vaut justement que par ses imperfections".
Il va de soi que BioShock Infinite doit faire parti de votre vidéo-ludothèque à tout prix, car outre le fait d'y jouer, vous allez le vivre..!
"Et la vie ne vaut que si elle est vécue comme un rêve!"
Machine de test :
Test réalisé sur un PC Business/Gamer, proc. Intel Core i7 à 3,67 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - PNY-GTX 680- 2 Go DDR5 - Ecran Dell S 2742 L, de 1920*1080 - ratio de 16/9, options graphiques au mieux du jeu, sous Windows 7 Pro.. Clavier Roccat Isku-FX, souris Gaming Roccat Krone XTD, Tapis de souris Roccat-Hiro, Hub Roccat-Apuri.
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