Iron Mountain : des informations sensibles sur leur PME et collègues

Date 24/5/2013 13:00:00 | Sujet : Info

Un tiers des employés en Europe échangent des informations confidentielles sur l’entreprise avec des collègues et un quart évoquent des secrets concernant d’autres collègues. Dans l’entreprise, on ne sait pas toujours garder les secrets.


A l’heure de l’examen de la législation de protection des données de l’UE et alors qu’on exige des entreprises qu’elles protègent les données qu’elles détiennent sur leurs clients et leurs employés, une nouvelle étude d’Iron Mountain, le spécialiste des services de conservation et de gestion de l’information, montre qu’un tiers des employés de bureau en Europe (35 %) échangent régulièrement des informations confidentielles sur l’entreprise avec des collègues et qu’un quart évoquent des secrets concernant d’autres collègues.

Et notamment les employés des ressources humaines et du marketing





En haut de la liste des indiscrétions figurent les employés des ressources humaines et du marketing, avec 43 % de ceux des RH et près de la moitié de ceux du marketing (48 %) qui reconnaissent avoir partagé des informations confidentielles sur leur société, et près d’un tiers (38 et 33 %, respectivement) qui divulguent des informations d’ordre privé sur leurs collègues. Les dirigeants et directeurs des services juridique et financier relaient également volontiers des informations confidentielles, puis viennent les assistants personnels, surtout en ce qui concerne les détails de la vie privée de leurs collègues.

Les équipes commerciales, une source négligeable de commérages et d’information

Quand il s’agit de découvrir des secrets plutôt que de les trahir, l’étude révèle un sérieux écart entre les personnes dont on pense qu’elles parleront et celles qui sont, finalement, plus enclines à le faire. La plupart des employés désireux d’obtenir des infos confidentielles sur leur entreprise disent qu’ils se tourneraient d’abord vers un directeur (41 %), loin devant les autres postes, bien moins populaires. Concernant les sources privilégiées d’indiscrétions sur les collègues, les RH (27 %) et les assistants personnels (20 %) arrivent en premier ; les employés du service marketing sont à peine cités. De l’avis général, les équipes commerciales sont largement considérées comme une source négligeable de commérages et d’information.

« L’étude souligne une corrélation inquiétante entre les employés ayant le plus grand accès aux informations confidentielles et la propension à échanger des informations avec des collègues », déclare Marc Delhaie, P-DG d’Iron Mountain France. « Les entreprises doivent réaliser que les responsabilités vis-à-vis de la sécurité de l’information n’incombent pas uniquement aux archivistes et aux services IT. La protection des données n’est plus une question secondaire ; chaque employé a un rôle à y jouer. La sécurité de l’information suppose autant de développer une culture de la responsabilité de l’information sur le lieu de travail, que d’adopter des processus de protection des données et de bonne gestion des documents papier. Il s’agit autant de reconnaître les droits à la protection de la vie privée des collègues de travail que de protéger les informations des clients. Il serait illusoire de vouloir empêcher les commérages et la curiosité naturelle des salariés pour leurs collègues, mais les entreprises seraient bien avisées d’informer leurs employés sur les types d’information qui peuvent et ne peuvent pas être partagés et de faire appliquer des règles claires en ce sens. En effet, les discussions informelles autour de la machine à café risquent fort d’être répétées à l’extérieur dès que les employés quitteront le bureau. »





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