Jeux Vidéo : La Suisse a son Jack Thomson

Date 7/3/2008 0:00:00 | Sujet : Jeux Vidéo

Les amateurs de jeux vidéo savent que leur loisir fait les choux gras des associations et de personnalités comme Jack Thomson et Hilary Clinton qui luttent contre la commercialisation de jeux vidéo violents et/ou explicitement sexuel et bien la Suisse a son propre Jack Thomson qui dénonce la vente de jeux violents.


C'est une première au pays du Chocolat et des banques, voici qu'un député socialiste va voir monsieur le juge pour dénoncer une ignominie, ce personnage a pu acheter en toute liberté un jeu vidéo à savoir "Stranglehold" dans une enseigne de la région et en toute impunité, il porte plainte contre le gérant de l'enseigne Media Markt à Gümligen.

 

Petit rappel sur ce jeu :

Les aficionados du réalisateur John Woo et fans de FPS et/ou de jeux d'action attendaient comme le messie l'arrivée de Stranglehold

Graphisme superbe, réalisation technique de haut niveau, Stranglehold se distingue par son coté fun et se détache de la concurrence. Pourtant, rien de bien révolutionnaire à première vue. Un shooter à la troisième personne comme on en connait 1000.

Mais ici, le ton a été donné d'entrée, l'accent a été mis sur les phases d'action, sans oublier que pour les plus "bourrins" d'entres-nous, les décors peuvent être détruits, les explosions en tout genre et la panoplie d'armes à utiliser en font un jeu classé pour Adulte ( Indice M sur la boite).

 

Retour à la réalité :

Notre député socialiste suisse qui faisait ses courses a acheté ce jeu et dénonce la vente de jeux vidéo violents (article 135 du Code pénal) et exige du gouvernement bernois de déposer une motion de censure pour interdire la vente de jeux vidéo violents.


Selon ce député, la violence contenu dans les jeux vidéo serait à l'origine responsable de la violence chez les jeunes personnes et entend apporter un avenant à l'article 135 du Code pénal où :

"Il serait interdit de fabriquer, de promouvoir, d'importer et de vendre des jeux vidéo qui consistent à exercer "virtuellement" des actes de cruauté envers des êtres humains ou bien des "personnages à l'apparence humaine", dixit TDG.

On pourra sourire devant tant d'émoi contre le jeu vidéo réservé pour les + 16 ans, quand on sait que le jeu vidéo est déjà codifié par le Code PEGI, qui averti l'acheteur du dit jeu vidéo de son contenu violent et/ou explicitement sexuel.

 

Barbie, car d'après une étude, ce sexe symbole subit de la part de nos chères têtes bondes en socquettes et string "Petit Bateau" les pires sévices qui feraient honte à l'Inquisition.

Une étude britannique vient de révéler que cette poupée en plastique est victime des pires mutilations et actes de tortures violentes de la part d'enfants, des adultes en miniature.

Les bourreaux en socquettes et string de coton s'adonneraient à la décapitation, au démembrement, ou à l'auto-cuisson de cette poupée dans le four à micro-ondes familiale.

Mais Pourquoi tant de haine et de violence alors que ces chères têtes bondes n'ont pas subit d'influence ?

Les chercheurs du département marketing et psychologique de l'université de Bath ont interrogé 100 écolières du primaire pour expliquer cette tendance .

D'abord une certaine antipathie pour la poupée elle-même, sûrement due à sa plastique (pas le matériau, hein!) et une certaine jouissance jubilatoire à voir un corps si magnifique plier sous le joute de leurs maîtresses.

Et puis arrêter de jouer à la Barbie, marquerait alors un rite de passage pour ses diablesses vers l'age de raison..

 

Mattel, le papa de Barbie produit 94 millions de ces poupées par an et affirme qu'il y a de par le monde, des petites filles qui aiment jouer à la Barbie.

A l'heure des Lois contre le jeu vidéo violent ou explicitement sexuel, "responsable" de la décadence de nos chères têtes blondes, on se demandera alors si les légistes ne se sont pas trompés de cible !

Aussi dorénavant, vous regarderez les petites filles sous un autre oeil !

Bien sûr, il ne fait aucun doute sur le fait qu'il faille protéger au mieux l'innocence des enfants de situations dangereuses ou successibles de menacer leur intégrité.

Mais à bien y réfléchir, le rôle de protecteur, d'éducateur et de tuteur revient avant tout aux parents de jeunes enfants et non au législateur dans sa totalité en éditant des lois drastiques qui annihileraient alors le sens inné de la distinction entre le Bien et le Mal, qui fait le propre de l'Homme.

Mais en cas de démission des parents, il est heureux de constater que le législateur se substitue alors aux adultes défaillants pour le bien de l'enfant.





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