Les amateurs de jeux vidéo savent que leur loisir fait les choux gras des associations et de personnalités comme Jack Thomson et Hilary Clinton qui luttent contre la commercialisation de jeux vidéo violents et/ou explicitement sexuel et bien la Suisse a son propre Jack Thomson qui dénonce la vente de jeux violents.
C'est une première au pays du Chocolat et des banques, voici qu'un député socialiste va voir monsieur le juge pour dénoncer une ignominie, ce personnage a pu acheter en toute liberté un jeu vidéo à savoir "Stranglehold" dans une enseigne de la région et en toute impunité, il porte plainte contre le gérant de l'enseigne Media Markt à Gümligen. Petit rappel sur ce jeu : Les aficionados du réalisateur John Woo et fans de FPS et/ou de jeux d'action attendaient comme le messie l'arrivée de Stranglehold Graphisme superbe, réalisation technique de haut niveau, Stranglehold se distingue par son coté fun et se détache de la concurrence. Pourtant, rien de bien révolutionnaire à première vue. Un shooter à la troisième personne comme on en connait 1000. Mais ici, le ton a été donné d'entrée, l'accent a été mis sur les phases d'action, sans oublier que pour les plus "bourrins" d'entres-nous, les décors peuvent être détruits, les explosions en tout genre et la panoplie d'armes à utiliser en font un jeu classé pour Adulte ( Indice M sur la boite). Retour à la réalité : Notre député socialiste suisse qui faisait ses courses a acheté ce jeu et dénonce la vente de jeux vidéo violents (article 135 du Code pénal) et exige du gouvernement bernois de déposer une motion de censure pour interdire la vente de jeux vidéo violents. |