Il y a longtemps que sur Le Journal de la Next-Gen nous avons adopté le slogan de nos confrères de Paris-Match : " Le poids des mots, le Choc des photos" et comme " un court croquis vaut mieux qu'un long discours ", nous avons découvert un illustrateur de talent, Michel Szlazak qui nous a reçu sur sa planche à dessin
Yehudi Menuhin disait « Le génie c'est un peu de talent, un peu de chance et beaucoup, beaucoup de travail » nous avons pu en juger avec Michel Szlavak qui entre 2 coups de crayon a bien voulu répondre à quelques unes de nos questions.
Le JDNG vous dit tout, sur tout dans le domaine de l'illustration mais surtout sur Michel Szlavak, un illustrateur comme il aime à se définir
Tous les chemins mènent à Rome, Michel Szlazak en est le parfait exemple, ainsi après des études d'ingénieur en aéronautique, il embrasse la carrière du Design et tout naturellement vient au dessin après mûres réflexions.
Il nous paraissait intéressant de faire un tour dans l'univers de l'illustration avec ce témoignage de d'autant plus que notre "dessinateur", s'illustre dans le coté Hi-Tech de la Next-Gen.
Vous notre interview :
Le JDNG : Quel est votre parcours ?
J’ai eu un parcours assez biscornu mais j’ai toujours gardé un objectif fixe : dessiner. Dès le lycée, je me suis intéressé aux études artistiques. Sous la pression familiale, j’ai pourtant commencé dans une filière scientifique et j’ai mis du temps avant de franchir le pas. C’est en voulant marier mes aspirations d’ingénieur aéronautique et mon goût du dessin que j’ai découvert le design. Au début des années 90, on commençait tout juste à en parler en France.
J’ai donc débuté comme designer après des études à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle. Mes premiers dessins, je les faisais pour le marketing et les stands dans des agences de com. Ça s’appelle le rough (lire reuff). Puis j’ai passé 3 ans à fabriquer des accessoires spéciaux pour le cinéma.
Via une agence (FM-média, spécialisée dans la communication en milieu scolaire), j’ai fait mes classes dans le dessin d’affiches et de jeux pour enfants. Mais je déviait déjà de plus en plus vers l’infographie.
Comme je suis passionné d’actualité, j’ai fait pas mal de dessins humoristiques chaque fois qu’un sujet m’interpellait. J’ai essayé de démarcher des journaux, mais visiblement je n’étais pas encore fait pour ça.
Le JDNG : Quand et comment avez-vous commencé votre carrière d’illustrateur ?
Vous savez, je pense que le dessin est une affaire de maturité. Il y a des moments dans la vie où l’on est fait pour faire quelque chose et d’autres où il faut attendre d’être prêt. J’ai toujours rêvé de faire de la BD, mais c’est un tel travail qu’avant d’en avoir fini une j’en étais déjà insatisfait. Je me disais que mon truc c’était plutôt le dessin rapide, une image ou deux pour exprimer une idée.
J’aime bien trouver le mot et le geste minimal pour exprimer tout un univers drôle. Surtout si sous l’idée principale s’en cache une autre que chacun peut interpréter à sa façon. Le lecteur s’approprie l’image,. Avec très peu de traits on exprime toutes les idées possibles et imaginables. C’est un peu comme lire un livre et créer son propre décor visuel.
Le vrai démarrage de ma carrière s’est fait lorsque j’ai été contacté par une grande maison d’édition (De La Martinière) pour illustrer de façon comique 60 pages d’un livre pour la jeunesse sur le divorce. Une fois que vous avez publié, toutes les portes s’ouvrent à vous dans l’édition. Avant, on vous claque la porte au nez. J’ai bien senti la différence.
Ensuite les choses se sont enchaînées, j’ai trouvé mon élément, je me sentais vraiment pro là dedans, voire même génial ! et les clients sont arrivés d’eux-mêmes . J’avoue que mes différentes expériences et rencontres m’ont bien aidé pour construire une solide démarche commerciale. A chaque mailing, chaque plaquette ou salon, je peaufinais mon discours et j’adaptais mon offre aux besoins du marché. Rien n’est figé, il faut innover sans cesse pour avancer.
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