La Next-Gen devenue si omniprésente dans notre vie quotidienne, nous a rendu dépendant, Internet, la messagère instantanée, le mobile, le PDA, le baladeur numérique font partie de notre vie, et si Internet disparaissait, que ferions-nous ? Fiction ou réalité, Le Journal de la Next-Gen a fait son enquête, le pire est à venir.
L'Armageddon numérique est pour demain, en voici des preuves.
Une petite histoire pour commencer :
La puce RFID implantée sous-cutanée dans l'avant bras de John Anderson se mise à vibrer, il ouvrit les yeux, la journée s'annonçait prometteuse, c'était le jour de son sacre. En se levant du lit, John regarde une fois encore sa maîtresse nue qui dort profondément, quelle nuit, il avait usé et abusé de ce beau corps aux courbes callipyges, vivement ce soir, il en profiterait encore et encore jusqu'à être repu.
Tout en se frictionnant sous la douche micro-onde qui le débarrasse des impuretés sécrétées par son corps, l'Unité Centrale Individuelle de son Loft compose son petit-déjeuner, un jus d'orange de Californie et du café Colombien, le tout sans OGM, proscrit depuis des années.
John pensa que décidément, les androïdes sexuels valaient cent fois les escortes girls du centre-ville. Tout en dégustant son café il ne put détacher ses yeux de Rachael, un répliquant de génération 7 de la Tyrell-Corp, ce soir elle serait là, à l'attendre.
John se concentre alors, cette journée du 1 er janvier 2113 va marquer un tournant décisif dans sa vie, à l'unanimité le Consortium de l'OCP va le nommer à la tête du directoire, la consécration de 15 années de labeur au service du Cartel. John y a même sacrifié sa vie amoureuse pour se consacrer uniquement à son travail, d'un physique peu reluisant, ce petit homme allait devenir le plus grand de toute la planète, une belle revanche sur l'ingratitude de Mère Nature.
Car John était un enfant de l'amour, à l'époque ses parents auraient pu dès sa conception, réparer les imperfections génétiques qui le caractériseraient une fois né, grâce à la génétique cellulaire, mais le destin voulu que pour leur premier enfant, John ne passerait pas entre les bistouris des robots chirurgiens, au contraire de son frère Paul, un parfait spécimen humain de perfection de classe 98.999, comparé au 72.621 de John.
Tout en prenant l'ascenseur de la tour de mille étages, qui le conduit au niveau "Zéro -36", John réfléchissait, il était à deux doigts du pouvoir suprême, il serait considéré comme un dieu vivant ayant tous pouvoirs sur les Hommes, cette idée de puissance lui décoche alors un sourire sarcastique.
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