« Citius, Altius, Fortius » soit en français : plus vite, plus haut,plus fort nous disait Pierre de Coubertin à propos du sport en règle générale, et si "L'essentiel est d'y prendre part..." il y a une épreuve des JO qui ne supporte pas l'échec, pour le non moins insolite, c'est l'épreuve de l'informatique.
Durant l’été 2012, tous les regards seront tournés vers Londres où se dérouleront les Jeux Olympiques. Mais en mars 2011, une épreuve se joue déjà : celle de la vente de billets. L’affluence est déjà mobilisée plus d’un an avant l’événement, sur Internet, avec des applications informatiques devant livrer environ 8,8 millions de billets entre le 15 mars et le 26 avril 2011.
Les billets pour les jeux olympiques de Londres sont disponibles en ligne depuis le 15 mars 2011. Pascal Dallioux, Directeur Europe de Sud chez OpTier, attire l’attention sur l’infrastructure informatique mise en place pour supporter cette vente en ligne.
« Face à l’engouement généré par la vente de ces précieux billets, il est vital que le site web ne tombe pas dès la première épreuve. Avec une telle demande et la pression pour que tout fonctionne comme il faut, l’informatique en charge des processus de transaction doit être irréprochable. La première épreuve de ces jeux olympiques n’est ni plus ni moins que celle de l’informatique. Bien trop souvent, les systèmes informatiques des sites de ventes de billets en ligne finissent par tomber sous le poids des demandes, trop importantes. Contrôler le ressenti utilisateur en temps réel et agir de façon proactive sur de potentiels problèmes avant qu’ils n’impactent les acheteurs est primordial pour assurer un service de classe mondiale avant que le starter ne libère les concurrents de la première épreuve ouvrant ces jeux olympiques de Londres 2012. »
En effet, dans ce genre de challenge informatique, il est primordial d’anticiper les défaillances et c’est dans ces circonstances que le BTM, le Business Transaction Management, le suivi des transactions en temps réel, se montre nécessaire. Par le contrôle des temps de réponses des transactions à chaque étape du circuit, il est possible de détecter les points de ralentissement pour anticiper et réagir avant la panne.
OpTier est le pionnier du Business Transaction Management. Le BTM suit la transaction de bout-en-bout, dans le système d’information, les data centers, mais aussi dans le cloud.
Nous avons interrogé Pascal Dallioux à propos de ce sujet, voici sa réponse :
Le JDNG : Expliquez-nous comment mener à bien la gestion de la vente de ces billets et qu’elles sont les solutions au bon déroulement de cette première épreuve olympique !
[Pascal Dallioux]
La vente de ces billets doit s'effectuer rapidement et sans interruptions afin de satisfaire l’ensemble des clients et donner une bonne image de l’organisation de ces JO. En raison du chemin complexe emprunté par chaque transaction, l'informatique doit offrir une visibilité de bout en bout, depuis le client jusqu'au dernier tiers du Data Center.
La priorité pour un tel projet où l’on sait que l’on va atteindre des pics de fréquentation rarement connus, est de mettre en place un système de surveillance efficace sur les transactions, pour voir pro-activement où les problèmes risquent d’arriver. Optier BTM (Business Transaction Management) suit le flux de 100% des transactions en production 24X7. S’il détecte un problème dans le data center, sous la forme d’un temps de réponse dégradé, il identifiera rapidement s’il s’agit d’un problème réseau ou d’un problème serveur sur l’un des composants de l’application (serveur http, serveur d’application, serveur base de données…) pour ajouter de la bande passante dans le premier cas, augmenter les ressources du serveur (ex : CPU) dans le second cas.
En amont, l’équipe en charge du Capacity Planning a besoin de connaître la quantité de ressources utilisées (CPU, RAM…) par les applications (et leurs transactions) de manière à s’assurer qu’elles soient suffisantes pour assurer les performances de la vente en ligne. OpTier BTM fournit des informations pertinentes pour le Capacité Planning telles que la consommation CPU par transaction, serveur et application. Cela permet d’identifier les plus gros consommateurs de CPU et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Merci à Pascal Dallioux de nous avoir accordé ce mini-entretien. |