Après le très intense et très réussi Hot Pursuit, EA nous propose cette fois-ci de parcours les States de part en part avec cet épisode de NFS The Run. Un scénario réalisé avec l’aide de Michael Bay (Transformers). Mais en est-il pour autant un bon jeu ?
Vous incarnez Jack Rourke, jeune homme qui possède un sacré coup de volant. Endetté, la mafia veut sa peau mais l’opportunité d’effacer ses dettes (ne vous interrogez pas sur l’origine de celles-ci, aucun indice n’est présent) s’offre à lui.

Par l’intermédiaire d’une jolie rousse, Jack se voit embarquer dans une course de 5 000 kilomètres reliant San-Francisco à New York, en passant par Chicago et comptant 200 participants.
A première vu, tout cela paraît alléchant. Mais très vite on remarquera que le scénario n’est juste là que pour combler les trous.
NFS : The run a le mérite d’être tout aussi porteur d’adrénaline que ces prédécesseurs. Les courses-poursuites sont nettement moins présentes et très peu intéressantes car il suffit d’un bon coup de "nitro" pour laisser sur place ses poursuivants. Rapide, ce mot pourrait résumer à lui seul cet opus, puisqu’il nous offre des sensations de vitesse inouïe.

L’histoire se boucle en 2 heures 30, voir 3 heures si vous avez choisit un mode de difficulté plus élevée. Mais le jeu se rattrape sur la diversité des décors et des tracés, à vous les rues de San-Francisco, le désert au Texas, les plaines de l’Iowa, et les Rocheuses.
De l’autoroute, au chemin de terre, en passant par les routes sinueuses de montagnes. Bref c’est un florilège de circuits qui vous est proposé. Seulement, il y a un gros point négatif. Black Box n’a pas hésité à inverser des circuits pour nous faire croire que l’on traversait une autre région !
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