Je ne sais pas pour vous, mais le seul fait d' évoquer le nom de " Sacred ", me fait saliver, car je me souviens de l'épopée dantesque de l'épisode 2, alors quand j'ai eu vent que Keen Games allait s'attaquer à un nouveau chapitre de Sacred, je me suis dit que pour rien au monde, je ne manquerai ce rendez-vous, car dans le jeu vidéo, le Hack'n Slash se veut l'un de mes défouloirs préférés, mais autant le préciser tout de suite, l'étalon du Hack'n Slash, c'est Diablo de Blizzard.
Alors reprendre la suite de " Sacred 2 " (le Magnifique), avait de quoi susciter chez les joueurs autant d'envie que d'inquiétude et je suis de ceux-là!. Car entre-nous, il n'y a rien de plus simple que de reprendre les bases solides de Sacred 2 et d'y apporter une touche personnelle (celle du développeur), c'est la recette garantie du succès, mais n'est pas forcément chef, celui qui reprend la cuisine!  Le monde de Risen 3 a été abandonné par les dieux et souffre encore de la guerre des Titans quand une nouvelle menace émerge des profondeurs. Un jeune guerrier est attaqué dans l’ombre et son âme est dérobée. Il part alors à la recherche de ce qu’il a perdu, au cœur des ténèbres qui engloutissent progressivement son monde. Les Mages bannis pourraient s’avérer de puissants alliés au cours de sa quête… Afin d’obtenir leur aide, il devra trouver le Sanctuaire des Mages sur Taranis, également nommé « l’Île du Tonnerre ». Protégés par les Gardiens, les Mages exploitent les mines de Taranis à la recherche de cristaux chargés d’énergie magique. Le joueur rejoindra-t-il les Gardiens afin de parvenir à entrer en contact avec les Mages ? Ou bien leur préférera-t-il l’une des autres guildes de Risen 3 afin d’atteindre son but ?  Remy van Leeuwen, Brand Manager chez Deep Silver, me disait : « L’objectif principal que nous nous sommes fixé au cours du développement de Sacred 3 est de créer une expérience de jeu coopératif homogène, que les joueurs jouent en ligne ou hors ligne », tout en rajoutant dans la foulée : « En créant un jeu qui s’articule autour du concept même de coopération, nous permettons à la série d’atteindre un nouveau public sans sacrifier la richesse et la profondeur de l’univers de Sacred. » Sacred 3 offrira de l’action classique de type Hack ’n’ Slash orientée arcade, avec une jouabilité conçue pour le jeu coopératif. Il sera possible d’entrer et de quitter une partie à tout moment, à la fois hors ligne (2 joueurs) et en ligne (4 joueurs). Le jeu offrira de nombreux personnages comme les Séraphins, les Ancariens, les Khukuri et les Safiri, ainsi qu’une nouvelle race, les Malakhim.  Chaque classe de personnage dispose de compétences uniques et d’armes pouvant être améliorées pour s’adapter au style de combat du joueur. Au fur et à mesure qu’ils maîtriseront l’art de la guerre, les joueurs devront affronter des hordes d’ennemis et tenter de surpasser leurs compagnons afin de devenir le plus grand des héros. À sa sortie, Sacred 3 sera disponible sur toutes les plateformes dans une First Edition limitée. Cette First Edition inclura la classe des Malakhim, ainsi que le contenu téléchargeable additionnel d’histoire intitulé Underworld. Dans Underworld, les joueurs devront se frayer un chemin jusqu’au sommet d’une tour mystérieuse où les attend le Séraphin Noir, un ennemi tristement célèbre issu de Sacred 2.
Oui, mais ça, c'est sur le papier, car quand on prend le jeu en main, il y a comme un air de symphonie inachevée, bien sûr le monde de Sacred se veut intact, mais il semble que le développeur a fait table rase du passé, en gommant le sel des opus précédents, sûrement pour y apporter sa propre vision, mais " nul n'est plus aveugle que celui qui ne veut rien voir!." Sacred 3 s'entendait comme un Hack'n Slash, revu et corrigé avec une nouvelle vision, de quoi se hisser comme un vrai rival à Diablo, mais sans en avoir la prétention de surclasser le jeu de Blizzard mais en apportant aux nouveaux joueurs ainsi qu'aux anciens ayant déjà parcouru l'univers Sacred, une autre dimension aussi gargantuesque que les chapitres passés.  Tout un programme me direz-vous, alors, abandonnez le fait que Sacred 3 soit un Hack'n Slash tel qu'on l'affectionne, le jeu se veut un ersatz de beat'em All, un sous-genre du jeu d'action où le personnage du joueur doit combattre un grand nombre d'ennemis en combat à mains nues ou à l'aide d'armes. Le système de jeu des premiers Beat'em All consistait à marcher à travers un niveau, une section à la fois, et à battre un groupe d'ennemis avant de passer à la section suivante, le niveau se finissant généralement par un combat contre un boss. Alors si vous aimez ce genre de jeu, Sacred 3 vous comblera, à défaut, sortez vos Kleenex-club!.  Sacred 3 joue sur différent tableaux, une exploration qui tient dans la main, inutile de vous attendre à de vastes cartes en " Open World " à la manière d'un Elder Scrools, du Beat'em All, brut de fonderie sans état d'âme, et un soupçon de RPG, mais entendons nous bien, cette cuillère à café de RPG risque bien de faire hurler les joueurs du genre, car ici, la partie customisation ou création de personnage, se réduit à peau de chagrin. Quelques options de personnalisation pas vraiment transcendantales, histoire de faire quelque chose avec rien, à la manière des quotidiens à scandale, que l'on lit sur les plages en Été et que l'on jette sans même se souvenir de ce que l'on a lu, le jeu se tourne donc vers un classicisme des plus basiques du beat'em all, qui devrait ravir une horde d'huîtres se faisant bronzer en plein désert de Gobi.  Le mécanisme du jeu se veut toujours le même, c'est du beat'em all hein! Les cartes se succèdent à la manière d'un carrousel, on enchaîne les combats contre des hordes sauvages d'ennemis dénués d'intelligence, qui se ruent sur vous, quelques coups d'estoc et vous expédiez les niveaux sans vous en rendre compte, car il n'y a pas d'accroche, vous laissant un goût amer dans la bouche, alors la bave aux lèvres, vous réclamerez votre dû, que des têtes soient suspendues aux portes de la villes. Dès vos premiers pas dans l'univers de Sacred 3, vous en comprendrez immédiatement le fait que le scénario ne vous laissera jamais la main, vous serez guidez instinctivement, d'abord un couloir, puis une arène où des hordes d'ennemis plus vindicatifs les uns que les autres, se jetteront sur vous et si vous souhaitez changer de tableau, la mini-carte entrera en jeu pour vous permettre de grandes déplacements en mode "statique".
Chaque carte dévoilée, vous apportera une partie de l'histoire de Sacred 3 et du "pourquoi et du comment", tout en trucidant les meutes d'ennemis à la pelle, plutôt répétitif à la longue et sans grand intérêt, surtout quand on a connu le GamePlay de Sacred 2, c'est certains, les fans vont l'avoir sévère la rancoeur. Bien sûr, il ne faudrait pas croire que Sacred 3 est à jeter avec l'eau du bain, les amateurs de "bourrinage" qui fonce tête baissée dans le tas, apprécieront les combats dantesques, car je dois le reconnaître, c'est plutôt du style brut de chez brut, utilisez les compétences de votre personnage et de sa classe, ainsi en gagnant des combats, vous augmenterez votre "XP" et ramasserez de l'or qui vous servira pour du négoce chez les équipementiers du coin, si vous perdez un combat, cela vous coutera 20% d'Or à chaque résurrection..  Sacred 3 a d'abord été conçu pour les consoles et une fois de plus, nous les PCistes, héritons d'un portage médiocre, bien que le jeu soit jouable péniblement au clavier, si certains se sentent avec une âme de "consoleux", préférez alors le Pad, avec une souris, vous risqueriez une tendinite dans la première heure de jeu, car l'action ici se résume à marteler le Clic-G, le Clic-D de sa souris et l'appui sur la touche "E" et "F" pour obtenir un coup violent et pulvériser les défenses des ennemis. Comme bon nombre, je m'attendais avec ce Sacred 3 a une suite vraiment digne de ce nom, et bien "non", ce n'est pas le jeu attendu, si du coté du GamePlay, il y a à redire, du coté graphisme, Sacred 3 se laisse regarder avec envie et l'univers Ancarian, plutôt joliment décrit, quant aux effets spéciaux, c'est du beau spectacle, mais cela ne suffira pas à sauver le désastre.  Bien sûr, certains me diront que Sacred 3 offre un mode multijoueur avec 2 joueurs en local et à 4 joueurs en on-line, mais comme je le dis souvent, le mode coopératif a tendance à sacrifier la qualité du mode "solo" et cela se ressent sur Sacred 3, même si les combats en "multi" permettent l'augmentation des capacités du groupe, ce n'est qu'un miroir aux alouettes. Quant à l'ambiance sonore de fond, c'est d'une platitude, et les dialogues n'arrangeront pas l'affaire non plus vu leur degré de maturité, et en ce qui concerne l'humour de vos compagnons, c'est plutôt digne d'un conciliabule d'amibes baignant dans un bain d'acide sulfurique.  Mais à bien y réfléchir, peut-on sauver le soldat Sacred 3? Alors c'est Oui et Non à la fois! C'est NON!, car de Sacred, le jeu n'en a que le nom, on s'attendait à du Hach'n Slash et l'on se retrouve avec un Beat'em All, quant au RPG, il est passé sous silence, se morfondant dans un cachot humide, l'ambiance sonore et les dialogues font plus pensé à ceux d'une maison de retraite. Alors FUYEZ et optez plutôt pour Risen 3 Titan Lord. Mais c'est OUI! Les amateurs de Beat'em All ne seront pas déçus, le genre est tout à fait respecté, on enfile les couloirs et les arènes en attendant le Boss de fin de niveau pour progresser, c'est plutôt joli à regarder et les effets spéciaux riches en couleur et le défouloir est bien là, d'autant plus que chaque niveau se négocie en 2 temps et 3 mouvements. Mais que cela ne vous empêche pas d'opter aussi pour Risen 3 Titan Lord. Test réalisé sur un PC Business/Gamer : Proc. Intel Core i7 à 3,67 GHz - 16 Go de Ram DDR3 Kingston HyperX - PNY-GeForce-GTX 680- 2 Go DDR5 - Ecran Dell S 2742 L, de 1920*1080 - ratio de 16/9, options graphiques en élevées, SSD Sandisk de 480 Go + DD 1 To, sous Windows 7 Pro, Clavier Steelseries-Apex, Souris Gaming NAGA 2012, Tapis de souris Roccat-Hiro, Hub Roccat-Apuri. Ensemble audio Logitech 2.1- Z523. Casque-Micro SteelSeries H.
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