Navigateur : Pack de navigateurs dans Windows 7, aie !

Date 19/1/2010 15:00:00 | Sujet : Navigateur

Nul n'en disconviendra, dans la guerre des navigateurs, la concurrence émule les candidats au rôle de 1er du nom, c'est certain, le marché des navigateurs s'avère juteux pour les éditeurs, d'où cette guerre entre Internet-Explorer, Firefox, Google-Chrome, Safari, Opera et les surcouches à IE, mais à bien y réfléchir, les grands gagnants dans cette guerre ne sont pas forcément ceux que l'on croit.


Une fois de plus, Le Journal de la Next-Gen endosse le rôle (sans prétention) de Jean-Jacques Rousseau, si la plainte d'Opera-Software contre l'intégration d'Internet-Explorer au sein de Windows, soutenue par les autres éditeurs de navigateurs, semble passer pour un abus de pouvoir de Microsoft, nous croyons que l'intégration de tous les navigateurs de France et de Navarre au sein même du système d'exploitation planétaire, n'est pas une bonne chose, mais cela n'engage que nous.





Petit retour vers le passé :

Il y a bien longtemps, à l'époque de la Grande guerre (Netscape contre Internet-Explorer) le navigateur Redmondien est devenu "The Navigateur", et pour cause, Microsoft a lancé sa toute puissance dans la bataille en rendant son navigateur, gratuit pour tous, balayant d'un coup de revêt le moribond Netscape.

Si les premières version du navigateur de la firme de Bill Gates n'avaient rien de transcendantale, c'est à partir de la version 4.0 qu'Internet-Explorer a trouvé ses marques, de plus, intégré au coeur de Windows, l'utilisateur n'avait pas vraiment le choix que de surfer sous Internet-Explorer, la concurrence à l'époque jouait les carpes et les sarcophages.

Mais avec le temps, la résistance s'organise, d'autant plus que fort de sa toute suprématie sur le Web, Microsoft laisse tomber son navigateur, réduisant à peau de chagrin toutes innovations, une porte ouverte à la concurrence qui propose des innovations en la matière, c'est le début de Firefox (entre autre).

Le premier navigateur a vouloir révolutionner le surf de l'internaute, se nomme Opera d'Opera-Software, le même qui a crié au loup contre Internet-Explorer, parmi les révolutions de ce navigateur, l'histoire retiendra en catimini, (voire même pas du tout) la navigation par onglets, mais faute de marketing, cette innovation passe inaperçue et pourtant, elle allait révolutionner notre manière de surfer.




 


De son coté, La Fondation Mozilla reprend le code de Netscape de A à Z et de 0 à 9 et sort : Firefox, le Renard/Panda-Rouge/de Feu, un navigateur Next-Gen, qui dès ses premiers émois trouve preneur, car c'est à Firefox que l'on doit entre autre chose, la démocratisation de la navigation par onglets

Devant l'engouement pour ce petit animal, Microsoft sonne le glas en attroupant ses équipes, Firefox avec le temps a érodé à la vitesse de la montée de la marée les fondations de la citadelle Internet-Explorer, The Navigateur connaît alors une descente aux enfers qui jusqu'à nos jours est sans répits.

Retour vers le présent :

Bien que Microsoft ait redoré le blason de son navigateur (IE 7 et IE 8) la concurrence a déjà pris du poil de la bête et un nouveau navigateur a vu le jour : Google-Chrome qui tranche dans le vif sur les terres d'Internet-Explorer et de Firefox.

La recette de Google demeure aussi simple que celle de l'assemblage de briques en plastique, c'est le marketing et le buzz, de son coté Firefox n'est pas en reste puisque le marketing du Renard/Panda Rouge/de feu repose lui aussi sur le "téléphone arable", les signaux de fumée, le morse, sur l'oreiller, etc.

Pour Google, c'est aussi la toute puissance de la société, campagne de marketing direct (Pub - Affiche - etc.) et un visuel en page d'accueil de son moteur de recherche qui incite les internautes à prendre conscience qu'il n'y a pas qu'Internet-Explorer et Firefox dans la vie du surfeur.

La guerre des navigateurs ne fait que commencer et laisse derrière-elle évidemment des dommages collatéraux, la course aux parts de marché est lancée. Il n'y a vraiment jamais de gagnants dans une guerre ou un procès, "on ne peut contenter tout le monde et son père" nous enseigne l'adage séculaire, on en tire tout juste un compromis.

Si les divers procès contre Microsoft et ses applications en natif dans Windows (ce que l'on appelle la vente liée) paraissent aux yeux des concurrents comme un abus de position dominante de la part du Redmondien, nous pensons au contraire que c'est une bonne chose et surtout une porte ouverte aux éditeurs tiers et l'histoire nous en donne raison à maintes et maintes reprises.




Pour exemple :

Firefox n'est pas en natif dans Windows et pourtant ce navigateur se veut être le 2 ème navigateur le plus employé et le plus plébiscité de la planète

Google-Chrome le navigateur de Google n'est pas non plus dans Windows et bien depuis son arrivée, le navigateur du roi des moteurs de recherche se classe au 3 ème rang des navigateurs les plus utilisés dans le monde.

Safari qui est plutôt le navigateur des Mac, a à son actif une version dédiée Windows, se classe au 4 ème rang

Opera fait office de lanterne rouge dans le Top 5 des navigateurs de la planète PC.

Ces résultats nous font dire que même si Internet-Explorer est en natif dans Windows, ce n'est pas un frein pour la concurrence, au contraire, devant les faiblesses d'Internet-Explorer, les internautes se sont tournés vers d'autres navigateurs, plus innovants, plus sûrs, plus respectueux des standards, etc.

"Nous croyons que c'est par l'information que naît l'éducation et l'expérience" et pas nécessairement le fait de procès ou d'intégration massive dans un système d'exploitation, qui risque aussi de compromettre le système tout entier, Microsoft l'a déjà dit, les applications tierces sont aussi responsables des disfonctionnements de Windows, chacun jugera de la pertinence de cette annonce, mais "il n'y a pas de fumée sans feu !"

Des exemples comme ceux ci-dessus, il y en a des milliers, comme quoi l'intégration d'un programme dans Windows freinerait la démocratisation des alternatives, d'ailleurs combien d'entre-nous ont délaissé le lecteur Windows Média Player pour VLC ou pour WinDVD Pro, combien ont opté pour Windows Live Messenger au détriment de Windows Messenger. ?

Combien ont substitué l'Outil Capture de Vista pour Gadwin-Print, combien pour le graveur de WMP au profit de Nero, et combien ont abandonné Paint pour Paint.Net ? Etc.

Alors que l'on ne vienne pas nous dire qu'une application en natif dans Windows, freine la concurrence!

C'est pourquoi, il n'y avait pas lieu de crier au loup, pour voir les alternatives se développer au sein même du Poste de Travail de l'utilisateur, les faibles de certaines applications engendre l'adoption d'alternatives, plus crédibles, plus proches des utilisateurs.

Il ne suffit pas de faire le meilleur programme du monde et disponible à foison, si on le dit pas au monde, "sans marketing point de salut !"

Si la guerre des navigateurs permet à l'utilisateur de bénéficier d'innovations plus attractives les unes que les autres (on pense ici aux extensions de Firefox, de Google-Chrome, etc.) et d'outils plus performants sans trop changer leur quotidien de navigation, il faut aussi le reconnaître, un pack de 10 ou 15 navigateurs à télécharger, ne va pas rendre le choix plus aisé et l'adoption de l'un par rapport à l'autre, plus évidente.

Vous vous imaginez avoir à tester 15 navigateurs, 5 média player, 8 logiciels de gravure, 7 applications bureautiques, 12 calculatrices, 6 messagerie instantanées, etc. pour savoir qui ou quoi prendre ? Bonjour l'angoisse, vous passerez plus de temps à cela qu'à profiter pleinement de votre système, quel qu'il soit.

Et même, si l'on offre à un utilisateur une pléthore de logiciels semblables, ce n'est pas gagné d'avance, il faudra encore déjouer l'immobilisme et les habitudes, pour faire changer les mentalités car la politique du "Cela me convient ! " a la vie dure !

Même les intégrateurs qui ont le choix d'installer un navigateur différent de celui de Windows, se heurtent aussi au désir de l'acheteur, il faut donc proposer avec des arguments et pas imposer sous prétexte de ! Les habitudes reviennent au galop.

Il serait donc préférable d'informer par des campagnes, depuis la démocratisation de l'ADSL, les internautes ne sont pas en manque d'information et même au plus fin fond de nos campagnes, le surfeur a déjà vu au moins, 3 ou 4 alternatives à Internet-Explorer.

L'entourage aussi a son mot, si vos contacts surfent sur un navigateur différent du votre, à un moment ou à un autre, vous poserez la question pour savoir le Pourquoi et le Comment, c'est un peu la Force de Firefox, ses aficionados en parlent la bouche pleine.

Si la multiplication des alternatives à Internet-Explorer offre la possibilité du choix, un dogme cher à Tristan Nitot, il faut aussi savoir que pour nous, ce n'est pas de tout repos.

Il faut savoir que sur Le Journal de la Next-Gen, tout comme sur tous les autres sites Web Pro (les autres aussi), nous utilisons tous les navigateurs majeurs (y compris les surcouches) et ce, dans leur moindre modification, afin que notre site soit toujours optimisé quelque soit le navigateur utilisé.

C'est le coté collatéral de la guerre des navigateurs, d'autant plus que dans ce domaine, les études le montrent, les internautes ne mettent pas forcément à jour leur application et pourtant, on se doit de leur proposer un surf de qualité sur notre site.

Alors à chaque nouvelle version mineure ou majeure d'un navigateur, on met les mains dans le cambouis, cela fait partie de notre métier, mais ce serait tellement plus simple si les navigateurs étaient tous respectueux des standards du W3C, alors qu'importe leur nom.

Cette diversité apporte son lot de contrainte et de pénibilité, mais les passionnés y trouvent leur compte et l'innovation technologique des navigateurs Web fait le sel du sacerdoce. le Web évolue à la vitesse Grand V, qui aurait pu prévoir un tel engouement pour le surf..

Car la vraie question, c'est bien celle-là, chaque navigateur a les qualités de ses défauts et pas toujours respectueux de normalisation à part certains, alors faire un choix, s'avère des plus difficiles, mais pas impossible

Malgré ses contraintes, ces passerelles nous offrent l'accès à la connaissance, au partage et à la découverte de mondes virtuels.

Le choix donc, doit être proposé et non imposé, l'expérience de l'utilisation étant le premier moteur du changement en cas de non satisfaction, alors à chacun son navigateur et le Web est prêt à surfer.

On ne retiendra qu'une seule chose dans tout cela, "Qu'importe le vin pourvu que l'on ait l'ivresse !" et pour citer le Timonier de la Mozilla, Tristan Nitot nous disait : "Le meilleur navigateur du monde, est celui que l'on a choisi" fusse-t-il : Internet-Explorer, Firefox, Google-Chrome, Safari, Opera ou les surcouches à IE





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