Qu'elles sont loin les terres de Fallout New-Vegas, mais si présentent dans notre esprit, que pour faire un changement dans la continuité du genre que l'on affectionne le plus sur notre Journal, nous avons raccrocher notre fusil de Sniper pour décrocher notre épée de Bâtard 48*74 + 45 en dégât de gel pour nous plonger à nouveau en Aventurie avec le jeu vidéo Drakensang The River of Time de Micro-Application..
Basé sur la fameuse licence L'Œil Noir, jeu de rôle papier créé en 1984 par Ulrich Kiesow, le monde de Drakensang est riche d'une histoire de plus de 20 ans. Le premier jeu vidéo, Drakensang — L'Œil Noir, paru en 2009, a rencontré un véritable succès et s'est vu remettre, en Allemagne, le prix du meilleur jeu de l'année 2009 (Deutcsher Computerspielpreis 2009).
Très attendu des joueurs français, Drakensang — The River of Time, se situe 23 ans avant les événements du premier épisode et fait la lumière sur un grand nombre de faits mentionnés au cours du premier opus.
Les adeptes du premier épisode retrouveront avec plaisir le monde d'Aventurie et ses figures emblématiques, à l'instar d' Ardo, Forgrimm et Cuano.
Si dans le best Hit de Bethesda : Fallout New-Vegas, vous incarniez le héros que vous alliez devenir, ici dans Drakensang : The River of Time de Micro-Application, le héros que vous incarnez a sûrement depuis longtemps signé son passeport pour le royaume d'Hadès.
Dans sa vieille chaumière Forgrimm le nain bourru et amateur de belles blondes plantureuses (on se rassure, rien de grivois ou de salace, on parle ici de la bière, hein !) sûrement passablement éméché se livre à quelques secrets de son passé en compagnie de la belle et délicieuse Gladys, Forgrimm étant en mal de confidence, à la longue, les secrets pèsent lourds sur la conscience, qu'il faille un jour les libérer.
Le nain de la scène d'introduction nous narre un épisode de ses jeunes années, durant lesquelles ses compagnons et lui croisèrent la route d'un jeune et bel apprenti "chevalier" qui descendait lui aussi la Grande Rivière en direction de Nadoret, et devinez quoi, Cet aventurier n'est autre que vous.
Pour Drakensang — The River of Time, les équipes du studio Radon Labs ont su apporter les nouveautés nécessaires à une expérience enrichie tout en conservant les mécaniques de base qui ont fait de Drakensang L'œil Noir, un RPG majeur sur PC en 2009
Pour ce second épisode de la série, les équipes de Radon Labs ont apporté un soin particulier à l’éventail de personnages proposés, pour que chacun d'entre-nous puisse s’identifier au plus proche de celui (ou celle) qu’il désire incarner, le jeu propose un nombre très important de types de personnages.
Aussi, avant de se lancer dans une quête aussi intense et épique que celle de Drakensang : The River of Time, les joueurs pourront choisir méticuleusement le héros qu’ils incarneront tout au long de l’aventure et Dieu sait que la liste des personnages se veut nombreuse.
On trouvera donc, 2 nouvelles classes de personnages, avec une personnalisation plus poussée et une première, longtemps plébiscitée par les joueurs, la classe des Elfes voit son importance s'accroître, avec notamment une ville Elfe spécifique, et enfin, les PnJ ( personnages non joueurs ) reconnaissent désormais la classe du personnage et réagissent en fonction, une belle innovation qui amène de la crédibilité à l'histoire.. Dommage que le sexe du personnage ne soit pas différencié lui aussi, car si vous incarnez un héros féminin, les dialogues eux, sont calqués pour un personnage masculin.
Comme dans tout jeu de rôle, vous aurez droit au célèbre "téléporteurs" enfin des points d'accès pour se déplacer plus rapidement à travers le monde d'Aventurie, la marche à pieds n'étant pas le fort des aventuriers pour tant soi peu qu'ils aient déjà visité les lieux.
Une réévaluation de la classe des Voleurs a été mise en place et la possibilité de mettre des notes sur la carte du monde, pour une meilleure lisibilité des lieux visités ou non avec leurs caractéristiques..
Hallebarde dans le corps d'un Troll, vous aurez une personnalisation des armes et des équipements grandement améliorée.
Quant aux classes de personnages, vous pourrez opter pour une race parmi les 5 disponibles :
• Nain • Elfe • Purgatoire (Humain) • Tulamide (Hommes du désert) • Thorwalien (Géants barbares)
 Évidemment, chaque race compte plusieurs classes pour un total de 22 disponibles dont les tout nouveaux Géodes et Guerriers Tribaux :
• Ranger : chasseur-mage très discret
• Tisse-mage : mage elfe manieur d’épée
• Lutteur : combattant féroce maniant la lance
• Mercenaire : guerrier nain extrêmement fort
• Sapeur : à la fois guerrier et artisan, il dispose d’une résistance énorme
• Prospecteur : roi de la survie
• Guerrier : combattant résistant, portant arme et armure lourde
• Archer : redoutable combattant à distance
• Soldat : expert de tous les types d’armes
• Gredin : Combattant sournois
• Maraudeur : spécialiste de la ruse en ville comme en combat
• Voleur : pick-pocket et tueur de l’ombre
• Mage d’assaut : mage de bataille
• Guérisseur : soutien indispensable à un groupe
• Charlatan : beau parleur et lanceur de sorts
• Elémentaliste : mage spécialiste du maniement des sorts élémentaires
• Métamage : magicien noir
• Alchimiste : alchimiste, magicien et marchand hors pair
• Pirate : dangereux guerrier souvent aviné
• Amazone : combattantes agiles et courageuses
• Géode : protecteur de la nature, lanceur de tous types de sorts
• Guerrier Tribal : Barbare sot et brutal
La personnalisation ne s’arrête pas là. Une fois son choix de classe réalisé, le joueur pourra modifier l’apparence physique de son personnage en choisissant son sexe, ses cheveux, son visage et sa stature, mais aussi changer la répartition des points de compétence de son héros. Cela va des attributs communs (Force, Intelligence, Constitution, …) aux capacités spéciales (Furtivité, Marchandage, Botanique, …) en passant par les compétences d’armes ou même les sorts.
Au final, le jeu proposera des centaines de personnages différents ! Grâce à cette personnalisation extrêmement poussée, Drakensang : The River of Time procure à tous une occasion unique de modeler son propre héros en fonction de ses envies !
Le début de cette aventure sert bien évidemment de tutorial, votre personnage ainsi créé, embarque près de Ferdok sur un bateau qui descend la Grande Rivière en direction de Nadoret, le but, compléter votre formation au combat (suivant les options choisies).
Mais avant, vous aurez affaire à une bande de pirates et c'est de justesse que vous éviterez le massacre, grâce à l'intervention de 3 personnages charismatiques que sont : Forgrimm, Cano et Ardo, c'est en arrivant à Nadoret qu'au cours de votre pérégrination vous découvrir que ce petit bourg sert de plate-forme à un trafic, pas joli joli !
Si le 1er opus de cette saga se voulait linéaire, pas d'inquiétude à avoir, The River of Time reste dans la lignée, tout est commandé et vous devez suivre un chemin bien tracé, mais force étant de mise, cela n'entache en rien le déroulement du jeu, au contraire, le rythme de l'aventure reste soutenu et votre progression dynamique, tout en vous offrant le choix d'opportunité un peu à la manière de Fallout New-Vegas, vous pourrez faire valoir ce que l'on appelle votre libre-arbitre.
Tout comme dans Mass-Effect 2 d'EA, votre implication avec les personnages (on parle ici de vos compagnons) aura son importance, puisque vous découvrirez que vous serez à un moment de l'aventure très lié avec l'un d'entre-eux et qu'il y aura une cause à effet, ainsi ce dernier, sera étroitement lié à l'une de vos décisions, alors prenez la bonne, quoiqu'il n'y ait pas de bonne ou de mauvaise décision, tout réside dans votre façon de jouer et d'appréhender l'aventure..
D'autant plus que sur Drakensang : The River of Time, vous pourrez diriger 4 compagnons, en ayant tout les droits d'un dieu, puisque vous pourrez les contrôler dans leur moindres détails (inventaire, action, progression, etc.) ainsi muni de ce petit groupe, vous devrez vous révéler en véritable stratégicien, en affectant à tout un chacun des actions typées (à distance pour un soutien, mêlée corps à corps, etc.), tout en prenant leur place au combat, le tout à la 3eme personne, c'est très immersif.
Comme à la création de votre personnage vous lui avez attribué des compétences, n'hésitez pas à en user et en abuser, si une situation se fait sentir délicate, l'attitude "séduction" ou "marchandage" voire même "intimidation" pour les plus bourrins d'entre-nous, saura vous tirer d'affaire et si dans un lieu, vous n'avez pas terminer une quête, vous pourrez y revenir, une innovation de ce Drakensang : The River of Time.
La maîtrise de votre propre personnage et de celle de vos compagnons, vous amènera au commandement d'un navire, un peu votre téléporteur personnel, qui vous permet de naviguer à votre gré sur le cour de la rivière, tout en servant de refuge à vos compagnons congédiés et de magasin de stockage.
Que l'on se rasure, un compagnon en attente sur le Thalaria (le nom de votre bateau) gagnera aussi des points de compétence, même s'il passe ses journées à boire de la bière et à trousser les jeunes filles de Nadoret, ainsi dès son rappel par vos soins, il sera à la hauteur (même niveau que le groupe).
Mais avant de prendre la rivière, il vous faudra jouer les "armateurs", un moyen de reparcourir la ville de Nadoret au cas où vous auriez manqué une quête secondaire.
Avant de partir sur les flots de la rivière, vous aurez fait le tour de la ville de Nadoret, là vous attende de nombreuses quêtes annexes, un moyen de découvrir la richesse architecturale de cette petite ville et ce, sans temps de chargement, une prouesse qui mérite d'être citée.
La ville s'anime grâce à ses personnages qui ont leur propre vie, d'ailleurs nous avons croisé dans les rues, une jeune femme armée d'un rouleau à pâtisserie qui courrait après son mari, volage le mari, on suppose ! même si la ville comporte de nombreux bâtiments publiques ou privés, seuls certains bâtiments pourront être explorés, dommage.
Dans toute aventure et plus particulièrement dans les JdR (Jeu de Rôle) le combat est à l'honneur, que vous soyez un soldat, un mage, etc., il y a toujours des escarmouches, Drakensang : The River of Time n'y déroge pas, dommage que cette partie soit toujours aussi un peu mole.
On se rassurera, dans ce cas de figure, il n'y a pas de parade, planifier vos actions et regarder le déroulement du combat, vous n'êtes pas maître de la situation, puisque vous dépendez des règles de D & D, soit le résultat d'un lancé de Dés par action.
Par contre, la partie épique des combats dépendra des compétences de vos compagnons (lancé de sorts, talents, martingale, etc.), le tout en parfaite relation avec les dégâts causés (Blessures, empoisonnement, etc.), mais il n'y a pas que l'épée qui triomphe, pour certaines situations vous pourrez régler les conflits sans dégainer votre épée des Ténèbres, mais soyons clairs, discuter avec un "flingue" dans la main, cela aide la diplomatie.
Conclusion :
Un bon goût de miel donc pour ce 2eme opus de Drakensang, même si certaines phases du gameplay auraient pu être mises à jour, mais sans jamais dénaturer l'ambiance épique du jeu, un vrai petit régal pour les amateurs du genre qui y retrouveront leur petits.
Les graphismes sont somptueux (sur notre Terra-Computer Gamer) et les tableaux des paysages magnifiques, atmosphère bucolique et personnages charismatiques font de Drakensang : The River of Time, un très grand jeu de rôle.
Seul petit regret, nous sommes des défenseurs de la langue de Molières, alors on aurait bien aimé avoir une localisation parfaite du jeu, il faudra donc subir la version originale en anglais et un sous-titrage en français, pas toujours en parfaite corrélation avec la phrase originale.
Mais on se rassurera, cela n'entache en rien la richesse du jeu
Dans la parfaite lignée de Icewind Dalle et de Neverwinter-Night, le titre de Micro-Application mérite de figurer dans votre vidéoludothèque au rayon RPG, à coté de titres déjà parus et sans démériter, face aux RPG en temps réel.
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