Jeux Vidéo : Baldur’s Gate 1er du nom, le test vintage.

Date 4/2/2013 15:00:00 | Sujet : Jeux Vidéo

La sortie du jeu vidéoBaldur's Gate Enhanced Edition appelait à un petit retour en arrière pour (re)découvrir la genèse même du jeu vidéo Baldur's Gate 1er de la lignée, ce jeu vidéo mythique méritait donc ce petit plongeon dans le passé, le vintage, cela a encore du bon. .


Baldur’s Gate est un jeu vidéo de style RPG, développer par BioWare Corp. et édité par Black Isle Studios, il sort en France en 1999. Il est un pilier du genre Heroic-Fantaisy, mélangeant monde médiéval et magie. Il est le 1er d'une série de quatre jeux : Baldur's Gate et son extension Tales of The Sword Cast, ainsi que Baldur's Gate2 Shadows of Amn et son extension Throne of Bhaal.



Cet article ne portera que sur le 1er volet de cette série.

Le Monde.

Le jeu se déroule sur les terres des Royaumes Oubliers, sur la cote ouest du continent de Féérune, la Cote des Epées. Celles-ci se composent principalement de plaines, forêts et montagnes, mais on y trouve aussi désert et marécage.

La carte est plutôt grande, composée de près d'une cinquantaine de zones, seule notre curiosité et le désir d'aventure nous poussera à aller explorer les plus éloignées à la recherche de nouveaux compagnons, de quêtes, de trésors et d 'XP !

Le bestiaire comprend plus d'une soixantaine de créatures réparties selon les climats de chaque zone et soumises à un cycle jour-nuit. On ne trouvera des loups des glaces que dans les montagnes du Sud de la carte, la neige augmentera les chances d’en croiser un, les ankhegs aiment les plaines et les grands espaces, nous les trouveront donc dans le Nord de la carte, les basilics préféreront la chaleur de l’Est de la map et il sera très rare d’en croiser autre part.

P.S. : Les Royaumes oubliés sont un monde créé par Éd Greenwood pour les jeux de rôles Donjons&Dragons, ils ont servi de décor pour d'autres jeux Pc tels que Pool Of Radiance et Neverwinter Nights. Lors de nos parties, nous croiserons Elminster le mage et Drizzt Do'Urden l'épéiste ambidextre Drow, ces deux personnages sont des héros des Royaumes oubliés.



Le Gameplay

Baldur’s Gate est un open-world, on peut donc librement circuler entre les zones et faire nos quêtes comme on l’entend, bien que certaines zones restent inaccessible avant que notre personnage ait suffisamment avancé l’histoire du jeu.

Outre le fait que l'on gère un groupe, le système de combat du jeu est basé sur des lancés de dés, à l'image des jeux de rôle papiers.

Les dégâts des armes sont équivalents à « 1d8 » (1 dé de 8 faces) pour l’épée longue, soit de 1 à 8 pts de dégâts, et de « 2d4 » (2 dés de 4 faces) pour l’épée bâtarde, soit de 2 à 8 pts de dégâts. Avec ça s'ajoute Le « TAC0 » (qui représente les chances de toucher avec une arme de corps à corps sur une CA de 0) et la classe d'armure de l'ennemi. Les mages eux aussi ont les dégâts de leurs sorts basés sur des Lancés de dés. En revanche, ils ne disposent pas de mana pour utiliser ses sortilèges, ceux-ci dépendent du livre des sorts ainsi que du niveau du lanceur de sorts, une fois utilisés, le mage doit se reposer pour à nouveau les voir disponibles.




La barre d'espace est associée au mode pause, utile juste avant ou pendant les combats, il est possible de l'activer et le désactiver à volonté afin d'organiser les différents membres de votre groupe, les coordonner, préparer les sorts de nos caster, anticiper les mouvements de nos ennemis afin de frapper en conséquence. Ce mode pause est indispensable afin d’optimiser au mieux toutes les possibilités de votre groupe.





L’alignement est un facteur important du jeu lui apportant une dimension morale, il influe sur votre relation avec les différents PNJ de la carte, pour des quêtes et leurs récompenses, ou sur les prix que vous proposeront les marchands, ou encore pour simplement discuter avec eux. L’alignement du groupe est symbolisé par un nombre sur une échelle comprise entre 1 et 20. Au plus haut notre réputation est héroïque, au plus bas, elle est exécrable, à noter qu'il est pratiquement injouable d'avoir une réputation de 1, on est tellement détesté que les marchands ne veulent plus négocier avec nous, les soldats, nous attaquent à vue, et à chaque fois que l'on arrive dans une ville des soldats d'élite ou des chasseurs de primes nous attaques en nombre.

L’alignement est aussi important au sein de notre groupe, entre nos différents membres.

Personnages et interactions.

Dans Baldur's Gate, on ne gère pas un mais six personnages simultanément. En plus de notre personnage principal, nous avons la possibilité de recruter cinq autres héros dans notre groupe parmi vingt-cinq disponibles qui sont éparpillés aux quatre coins de la carte. Chaque personnage pouvant être recruté a cependant une quête à accomplir ou attend quelque chose de nous pour nous rester loyal. Ces personnages recrutables possèdent aussi leurs propres alignements qui est en constante interaction avec la réputation du groupe et les différents membres de celui-ci.

Un personnage d'alignement bon se mettra à râler et à radoter si les actions du groupe ne sont pas assez justes ou bienveillantes à son goût et que sa réputation se met à baisser, si elle chute trop il quittera le groupe. A contrario, les bonnes actions le raviront et il complimentera ces compagnons d'armes (de même alignement bien sûr =). Inversement avec les personnages d’alignement mauvais.





Si ces querelles durent dans le temps, les personnages concernés vont s’entretuer.

Certains personnages forment des binômes, ils seront plus ou moins liés entre eux, et ne pourront être séparés que dans la mort.

Le Jeu.

Tout commence par la création de notre personnage principal, étape importante, car il sera le leader du groupe et que s'il meurt, notre partie sera perdue. Un bel éventail d'alternatives s'offre à nous, entre races, classes et alignements le choix peut-être vite fait, mais avec la possibilité de multiclasser ou dans le cour du jeu, de jumeler des classes, cela peut prendre plus de temps. La répartition des points de caractéristiques est basée sur le lancer de dés, il sera donc nécessaire d'effectuer plusieurs tirages et de stocker nos points afin d'optimiser celles-ci.




Nos premiers pas dans Baldur’s Gate se font dans la ville Château Suif, il s’y trouve un didacticiel complet, quelques quêtes mineures histoire de faire nos premiers points d’XP et la rencontre de personnages importants. Une fois tout terminer notre père adoptif nous emmène hors des murs de la ville pour des affaires importantes. Rapidement on se retrouve au milieu d’une rixe à 2 contre 4, avec des mages, des ogres et un gros guerrier en mode « pas content ». On réussit à fuir, on croise un visage connu qui devient notre 1er compagnon du groupe et le jeu commence vraiment à partir de là, avec cette question, ce sentiment si propre au RPG de ce calibre, « et maintenant je fais quoi ?». Heureusement, notre instinct de joueur prend rapidement le dessus, on se souvient de ce qui s'est dit plutôt in-game, on jette un coup d'œil dans le journal de quête, et hop ! on se lance à l'aventure.





L’intrigue du jeu elle aussi est lancée, qui est ce guerrier en armure noire qui a tué notre père adoptif ? Et pourquoi l’a-t-il fait ? Rapidement nous apprenons que le fer de la région est comme « infecté » et il nous revient la tache d’aller dans le Sud résoudre ce problème.

L'histoire du jeu est très prenante, nous traverserons donjons et forêts à la recherche de trésors et de réponses, le scénario consacré au personnage principal est plein de rebondissement face à la découverte de notre nature et de notre destinée. Le choix de la composition du groupe est très intéressant, qui allons-nous recruter, de qui avons-nous besoin ? Un healer ? Plutôt un druide, ou un clerc ? Un archer à l’arc ou à l’arbalète ? Un mage ou deux ? Il y a un gros potentiel dans le choix des différentes combinaisons qu’offres tous ces personnages recrutables.

Points négatifs.





Baldur's Gate n'est plus tout jeune, les graphismes étaient très acceptables lors de sa sortie, mais aujourd'hui, au vu des progrès dans ce domaine, ceux-ci sont largement dépassés.

Le Bodyblock entre nos personnages dans certains coins du jeu peut être relativement énervant, on peut aussi souligner le peu d'objets magiques qu'offrait le jeu, mais ces défauts et d'autres ont été corrigés dans Baldur's Gate2.

Je ne peux pas oublier la voix d'Imoen qui est insupportable, cette voleuse est du moins très intéressante de par ses stats, et de sa place dans l'histoire du personnage principal. Mais entre ses répliques et sa voix, elle ne peut pas faire deux heures dans un groupe avant que l'on ne donne l'ordre de l'abattre sur-le-champ !

Points positifs.

On peut multiclasser, jumeler les classes, ou encore importer des personnages, cela ajoute une vraie durée de vie au jeu, les nombreux choix possibles dans la création nous poussent à créer plusieurs parties afin d'expérimenter toutes ces alternatives.

Un large choix de compagnons pour composer des groupes dignes de notre tâche.

L’histoire du jeu est géniale, prenante, immense de possibilités selon nos interactions avec les différents personnages et le monde qui nous entoure. Un jeu épique à posséder absolument.





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