Si vous envisagez de visiter le pays exotique du Sri Lanka ou d’y faire une escale, il est important de savoir qu’il est obligatoire d’obtenir un visa pour voyager, que ce soit à des fins professionnelles, touristiques ou de transit. De plus, vous devrez respecter certaines conditions concernant l’usage de votre passeport, disposer d’un billet d’avion pour le retour, ainsi que de ressources financières suffisantes pour couvrir votre séjour dans le pays. Enfin, il est légitime de s’interroger sur l’impact carbone de votre voyage en avion. C’est pourquoi, dans cet article, nous vous expliquons comment obtenir le visa pour voyager au Sri Lanka et compenser le CO2 au moment de votre demande.
Comment obtenir un visa pour voyager au Sri Lanka
Si vous avez besoin d’un visa pour voyager ou faire escale au Sri Lanka, il existe la possibilité de l’obtenir en ligne de manière très simple, rapide et à un coût inférieur à celui du visa traditionnel en papier. En réalité, il ne s’agit pas vraiment d’un visa, mais d’une Autorisation Électronique de Voyage (ETA). Voici les démarches à suivre pour l’obtenir.
1. Demandez votre visa à l’avance
Ne reportez pas votre demande à la dernière minute, il est essentiel de faire la demande suffisamment à l’avance afin d’éviter tout retard imprévu en cas de problème technique, de jours fériés ou de forte affluence de demandes. Il n’est pas nécessaire d’avoir déjà acheté votre billet d’avion, mais votre passeport doit être valide. Dès que vous savez que vous parti pour le Sri Lanka, il est conseillé de faire la demande de visa.
2. Remplissez le formulaire de demande
Ce processus pour obtenir un visa numérique peut être effectué facilement en ligne, à tout moment de la journée, pour les voyageurs ne restant pas plus de 30 jours sur place. Vous n’aurez pas besoin de vous rendre au consulat. Il suffit de compléter le formulaire avec les informations demandées et d’indiquer le type de visa souhaité (affaires, tourisme ou transit). La démarche ne prend que quelques minutes. Elle peut être effectuée pour une seule personne ou pour tout un groupe voyageant simultanément. N’oubliez pas que les mineurs ont également besoin de ce visa. Les données demandées incluent notamment votre nom, sexe, date de naissance, nationalité, numéro et dates de validité du passeport, ainsi qu’une date d’arrivée estimée, votre adresse, votre profession, le statut de votre vaccination COVID-19 et si vous disposez déjà d’un autre visa.
3. Payez les frais de traitement du visa
Le paiement s’effectue en ligne par carte bancaire ou PayPal, pour un montant de 69,95 euros. Ce montant couvre les frais consulaires, les frais administratifs liés à la gestion de la demande, ainsi que la TVA. Il n’y aura pas de frais de transaction supplémentaires. Si vous souhaitez un traitement plus rapide, un supplément de 17,50 euros par personne sera appliqué en cas de demande d’urgence.
4. Recevez votre visa
Il ne reste plus qu’à attendre la réception de votre visa pour le Sri Lanka par e-mail. Si vous avez choisi la procédure urgente, vous recevrez généralement le document en une vingtaine de minutes après le paiement. La procédure standard peut prendre en moyenne 3 jours. Le visa en ligne pour le Sri Lanka est valable pendant 6 mois. Bien que vous n’ayez pas besoin d’imprimer le document, étant directement lié à votre passeport, il est conseillé d’emporter quelques copies imprimées en cas de problème ou de contrôle.
Comment compenser le CO2 de votre voyage au Sri Lanka pour protéger l’environnement
Le dioxyde de carbone est un gaz considéré comme principalement responsable du réchauffement climatique, participant à la pollution atmosphérique et à l’effet de serre. Il est donc crucial de maîtriser ses émissions. En particulier, les moteurs des avions rejettent des tonnes de ce gaz en brûlant du kérosène ; ainsi, la meilleure solution reste de limiter les déplacements en avion, en privilégiant d’autres modes de transport ou des mesures comme la réduction de consommation de viande.
Une solution intermédiaire consiste à compenser la fameuse empreinte carbone. Cela peut se faire, par exemple, en investissant dans des projets qui contribuent à réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère. Cette réduction peut être obtenue en limitant les émissions ou en absorbant davantage de CO2 grâce à des processus de stockage ou de sequestration.
Lors de la démarche de demande de visa en ligne que nous avons expliquée, il est également possible de compenser l’impact carbone de votre voyage aller-retour en avion vers le Sri Lanka. Et cela peut se faire en un clic, sans effets négatifs sur le plan social ou environnemental. Concrètement, il faut l’indiquer avant de payer, car cette compensation implique un supplément destiné uniquement à des projets certifiés visant à réduire les émissions de CO2. Cette certification est délivrée par des organisations qui vérifient chaque projet, en s’assurant qu’il respecte la réglementation et que la quantité de CO2 compensée est réelle, souvent vendue sous forme de crédits carbone. Le montant de la contribution dépend du pays de départ et des émissions estimées du vol aller-retour. Ces projets incluent notamment la reforestation avec des arbres absorbant le CO2, le développement de sources d’énergie renouvelables comme les panneaux solaires, ou encore l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
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